Les amendements de Olivier Becht pour ce dossier

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Certains prétendent que nous serions en dictature, mais la preuve que nous ne le sommes pas, c'est qu'on peut vraiment tout dire, parfois même jusqu'aux limites de la logique !

Je souhaite réagir sur trois points ayant été évoqués lors de la défense de cette série d'amendements. Premièrement, il a été affirmé qu'il n'existe aucune étude sur l'efficacité du vaccin. Franchement, regardons les chiffres : l'année dernière, nous avions 50 000 contaminations par jour et nous étions confinés ; aujourd'hui, alors qu'il y a ju...

Deuxièmement, nos amis du groupe de la Gauche démocratique et républicaine disent qu'il n'y a pas assez de lits de réanimation. Mais enfin, qui a envie d'envoyer les Françaises et les Français en réa ? Ce n'est quand même pas notre objectif !

Ce que nous voulons, c'est éviter que nos concitoyens ne développent une forme grave de la maladie. Et si vous ne comprenez pas pourquoi, allez donc voir en réa l'état dans lequel sont les gens ! Troisièmement, enfin : il y a sur les bancs de nos collègues Les Républicains des voyants extralucides – Mme Wonner en fait également partie –…

…qui nous prédisent que, dans quinze jours, nous serons sortis d'omicron. Tant mieux si c'est le cas, mais n'oubliez pas qu'à la mi-décembre, certains prédisaient la sortie de delta. Or nous n'étions pas encore sortis de delta qu'omicron était déjà apparu… Le vaccin n'a pas pour but de sortir de la vague omicron, mais de protéger chacune et cha...

Je voudrais apporter de l'eau au moulin de ma collègue Laurence Vichnievsky. À l'Assemblée nationale, on est évidemment tenté de faire de la politique, mais, quand on écrit la loi, il n'est pas interdit de faire du droit. Les forces de police qui contrôlent l'identité d'une personne peuvent retenir cette dernière et même l'emmener au commissari...

La loi est l'expression de la volonté générale, elle n'a pas pour objectif de stigmatiser une partie de nos concitoyens, qu'ils soient vaccinés ou non. La loi, soit elle protège, soit elle punit. Dans le cas d'une crise sanitaire, elle doit protéger nos concitoyens. Or, dans une nation comme dans une famille, il faut parfois protéger les gens a...

Et donc, la loi doit prévoir les mesures nécessaires pour protéger les libertés des uns et des autres – c'est ce qui nous réunit aujourd'hui –, même si parfois, protéger la liberté du plus grand nombre conduit à restreindre la liberté d'une petite minorité.

Nous n'y procédons pas de gaîté de cœur. Prendre des décisions, c'est rarement choisir entre une bonne et une mauvaise solution, mais souvent choisir la moins mauvaise des deux. C'est ce que nous faisons, en responsabilité. Nous souhaitons que le débat se poursuive dans le calme et la sérénité, et que le projet de loi soit adopté.