Les amendements de Olivier Becht pour ce dossier

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D'ailleurs, les motifs ne seraient pas forcément liés à la politique politicienne : il peut s'agir de rancoeurs nées de l'élection elle-même. Dans ces conditions, le présent amendement a seulement pour objet d'éviter des complications à la fois inévitables et aussi peu agréables pour les militaires que pour l'institution elle-même.

Il ne faut pas confondre deux débats. Il y a celui de l'espionnage de ce qui circule sur les réseaux. Pour cela, d'ailleurs, point n'est besoin d'ANSSI ! Il suffit de se référer à certaines grandes agences de pays, y compris amis…

… qui lisent et enregistrent certaines données pour des raisons liées à leur sécurité nationale. Autre chose est la nécessité de se protéger des attaques de tiers, c'est-à-dire des bombes logiques qui pourraient être installées sur nos propres réseaux. Or le but des dispositions qui nous sont soumises est bien de nous protéger, grâce aux marq...

Cet amendement est également issu des travaux de la mission d'information sur les enjeux de la numérisation des armées, que je conduis avec Thomas Gassilloud. Il nous est apparu qu'au côté de l'innovation classique, qui est essentiellement descendante – top-down – existe l'innovation participative. Nos soldats sont tous les jours sur le terrain...

Nous sommes évidemment satisfaits de la prise en compte de ces observations par le ministère et retirons l'amendement. Je voulais simplement souligner que nous avions retiré du texte de l'amendement initial, qui avait été présenté en commission, la référence à la mission « innovation participative » de la DGA, afin, précisément, de satisfaire l...

Nous voterons aussi cet article. Pour se convaincre de son utilité, il suffit de se rappeler l'efficacité du petit virus Stuxnet, lancé il y a quelques années par plusieurs États, qui a considérablement ralenti le programme des centrifugeuses iraniennes, empêchant ce pays d'accéder à l'arme nucléaire. Ce sont ces cyber-soldats qu'il s'agit de p...

Je partage les préoccupations de notre collègue Furst. Je pense néanmoins avec le président Bridey que les missions d'information que nous menons au sein de la commission permettent de recueillir davantage d'informations et de données. Nous pouvons, dans le cadre des auditions, mener un dialogue constructif sur ces sujets, alors qu'un rapport g...

La question n'est pas de savoir, monsieur Corbière, si les militaires sont des citoyens à demi ou à part entière : les militaires sont des citoyens à part entière. Toutefois, ils ont des sujétions particulières : être militaire signifie contribuer à la défense de la nation, laquelle doit forcément être permanente. Dès lors, le problème n'est p...

Je suis désolé, monsieur Mélenchon, nous ne sommes pas tous d'accord. Je ne voterai pas cet amendement pour la bonne et simple raison qu'il évoque les résolutions de l'ONU, un organisme complexe et multiple. L'Assemblée générale, par exemple, adopte des résolutions qui ne sont absolument pas contraignantes. De même, le Conseil de sécurité peut ...

J'invite mes collègues à ne pas mélanger tous les sujets. Nous examinons là une loi de programmation militaire, qui, nous l'avons dit hier, est un texte de réparation et de préparation de l'avenir. D'un autre côté, le Parlement sera bientôt saisi d'une loi sur le service national universel, dont le format nous est encore inconnu. Dans sa rédac...

Les efforts de diplomatie déployés par M. Lecoq sont louables. Je lui rappelle néanmoins une phrase prononcée par quelqu'un qui, s'il n'a pas laissé que des bons souvenirs, était un adepte de la Realpolitik, le prince Otto von Bismarck : « La diplomatie sans les armes, c'est la musique sans les instruments ».

L'investissement technologique est un facteur de supériorité et il le sera encore plus demain. Nous l'avons dit hier : c'est parce que nous serons capables d'unir intelligence artificielle, calculateurs et toutes les données qu'il est possible de collecter sur le champ de bataille que nous maintiendrons, voire, que nous accroîtrons notre supéri...

Je voulais seulement apporter une précision. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen à laquelle vous vous référez, monsieur Corbière, est celle de 1793…

… et non celle de 1789. Cette dernière fait partie du bloc de constitutionnalité, ce qui n'est pas le cas de celle de 1793, laquelle n'a aucune valeur juridique en droit français. Je rappellerai par ailleurs que nous avons été engagés, et que nous restons attentifs à ce qui se passe en Afghanistan, dans la lutte contre l'insurrection des talib...

Madame la présidente, madame la ministre, madame la secrétaire d'État, monsieur le président de la commission et rapporteur, madame et messieurs les rapporteurs pour avis, mes chers collègues, nous nous apprêtons ce soir à examiner un texte qui engagera les finances de notre nation pour les sept prochaines années en consacrant presque 300 milli...

… dans un monde qui aspire plus que jamais à préserver la paix. La réponse – probablement pas celle que vous attendez, cher collègue – tient dans les mots de notre chef d'état-major : « L'armée n'est pas là pour faire la guerre, elle est d'abord là pour l'éviter ». Car le rêve de paix perpétuelle, caressé au lendemain de la guerre froide, a vé...

Ces livraisons de matériels s'accompagneront d'un important volet de modernisation des infrastructures visant à améliorer le quotidien du soldat et de sa famille, tant en matière de logements et de bases que de petits équipements. Ainsi, ce projet de loi de programmation militaire à hauteur d'homme devrait permettre de mieux fidéliser les perso...

Oui, chers collègues, après vingt-cinq années de baisse de nos effectifs et de la capacité opérationnelle de nos équipements, notre pays se redonne les moyens d'assurer correctement la défense des Français et des Européens. Tel est d'ailleurs le cadre que mérite désormais le débat car, de notre action contre Daech au Levant à l'opération de sta...

Tandis que l'avènement de l'intelligence artificielle associée à l'ordinateur quantique pourrait entraîner, sur le champ de bataille, une révolution comparable à celle initiée par l'usage de la poudre à canon au XVe siècle, il nous faudra mobiliser des crédits de recherche et de développement à la hauteur de ces enjeux. La France peut-elle y a...

En attendant, ne boudons pas notre plaisir et votons en faveur de la meilleure programmation militaire dont nous avons eu à connaître depuis vingt-cinq ans !