Les amendements de Olivier Dassault pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, qui a droit à quoi ? Est-ce autorisé ou non ? L'administration croule sous les appels d'entrepreneurs qui, ayant dû fermer leurs portes, sont angoissés, découragés, désespérés. D'après une enquête réalisée par l'Union des indépendants, la moitié de ses adhérents n'ont pas eu accès aux aides du fonds de solidarité ;...
Pour tous les commerçants et indépendants, la réouverture est devenue une première nécessité. L'État protecteur, l'État-nounou, l'État-providence s'essouffle dans ses tentatives de colmater les fissures d'une vie sous cloche. La liberté, liberté chérie, est réclamée. Les Français ne supportent plus le prêt-à-penser ; ils ont besoin d'espérer. ...
Je vous remercie d'encourager ma proposition de créer un crédit d'impôt. J'entends bien qu'il est très difficile de préserver la santé publique, mais pensez aussi à tous ceux qui n'ont plus de perspective et dont l'investissement de toute une vie disparaît chaque jour un peu plus.
Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Après le confinement, nous rêvions d'une France libérée, mobilisée, volontaire, encouragée par la reconstruction d'un temps perdu. Nous espérions une communion nationale, le pays surmontant ses inhibitions, fier des « soutiers de la gloire », pour reprendre la si belle expression de Pierre Brosso...
… des châtiments publics. Victor Schoelcher ou le général de Gaulle ? Les partisans du roman national tombent les uns après les autres sous les coups des censeurs d'une épuration éthique. Jusqu'où laisserez-vous aller ce combat sans nuances et cette exhibition sans décence ?
L'angoisse des images, la violence des mots, la suspicion des uns par les autres s'ajoutent à la fragilité des instants, à la crise économique sans précédent qui fissure le quotidien des Français. La perfusion financière de l'économie ne suffira pas si les tensions s'exacerbent. Dans ces fractures, vous avez sculpté la police et la gendarmerie...
Le pouvoir est affaibli, la France à fleur de peau. Les relents âcres du passé s'immiscent dans le présent. Que restera-t-il si vous cédez au retranchement ? Comptez-vous réaffirmer les valeurs de la République et faire acte d'autorité pour protéger et servir la nation ?
Sans doute, monsieur le ministre, mais pourquoi alors les forces de l'ordre manifestent-elles et les personnels soignants sont-ils cet après-midi aux portes du Palais Bourbon ? « Entre possible et impossible, deux lettres et un état d'esprit », disait le général de Gaulle…
Madame la ministre du travail, les 35 heures, du haut de leurs vingt ans, sont devenues l'un des symboles de la France. Symbole certes moins glorieux que la tour Eiffel, l'invention du cinéma, du TGV ou de la carte à puce.
Personne ne nous jalouse ; personne ne nous copie. Sur le papier, les 35 heures devaient permettre de partager le travail sans affecter la compétitivité, et de lutter contre le chômage. Mathématique ! Or la vie n'est pas une simple équation, ni un gâteau à partager. Vingt ans plus tard, dans la réalité, le pouvoir d'achat s'est-il amélioré ?
Non, mes chers collègues, pas ces vingt dernières années ! Le marché du travail est encore plus dur et plus injuste qu'à l'époque. Les jeunes ont du mal à y entrer. Vous me direz que ç'aurait pu être pire : à force d'assouplissements, de contournements, de détricotages décidés par les gouvernements successifs, les entreprises ont en effet fini...
Et comme il y a beaucoup de manifestations, surtout depuis un an et demi, les pompiers, les policiers, les gendarmes travaillent plus, même lorsque leurs heures supplémentaires ne sont ni payées intégralement ni récupérées. Aujourd'hui, à l'heure de la révolution digitale, la question du rapport au travail se pose de nouveau dans toutes ses di...
Madame la ministre, vos propos rendent tout bonnement hommage aux ouvriers français, qui travaillent très bien, certainement mieux que les Anglais ou les Allemands.
Mais cela reste de la théorie. En théorie, tout se passe toujours bien. Je vous en supplie : écoutez, apprenez et agissez.
Monsieur le ministre de l'action et des comptes publics, en lisant les chiffres du projet de loi de finances pour 2020, j'avais à l'esprit un dessin coloré, animé par le crayon de Bercy : le crédit d'impôt sur l'aide à domicile maintenu pour calmer la colère des cheveux blancs, la prudence et le renoncement pour éviter une nouvelle épidémie de ...
En créant du flou, vous ne faites qu'aiguiser la méfiance, la déception, la colère. L'année dernière, en pleine crise sociale, les très petites entreprises, les petites et moyennes entreprises, les entreprises de taille intermédiaire, les grands groupes ont joué le jeu. Encore faut-il que les règles ne soient pas changées à chaque partie par c...
Votre principal objectif semble être de restreindre, d'encadrer, de limiter des mesures positives pour l'économie : pourquoi ? À propos de votre politique, certains invoquent une marche vers l'immobilisme, d'autres un risque de faire caler le moteur de la croissance. À modifier sans cesse la trajectoire, j'ai peur que vous ne nous lanciez dans ...
Monsieur le ministre de l'économie et des finances, objet furtif non identifié, la prime exceptionnelle va disparaître aussi vite qu'elle est apparue. Plus que deux mois et on n'en parlera plus ! Pourtant, comme les heures supplémentaires défiscalisées, comme la prime d'activité revalorisée, cette mesure a bien des vertus : récompenser notammen...
Chaque euro remis tombe dans l'escarcelle de celui qui produit. Mais trois mois d'action, c'est bien trop court. Cette prime doit perdurer. Le temps est bien trop compté pour ne goûter qu'à des mesures éphémères et l'instabilité crée la méfiance, voire la défiance.
La crise sociale est loin de s'affaiblir. Vous le voyez bien, souffler un bref instant sur les braises de l'adversité ne pourra cautériser les plaies d'un peuple déçu.