Les amendements de Pacôme Rupin pour ce dossier
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Il y a deux semaines, vous déposiez une motion de rejet préalable lors de la première lecture de ce texte. À cette date, nous pouvions penser que vous n'aviez pas pris la mesure de la gravité de la situation. Aujourd'hui, vous êtes toujours dans le déni. Au moment décisif d'adopter ce texte, vous vous opposez. Au moment décisif de prolonger l'...
… vous vous opposez. Au moment décisif où les soignants doivent prendre en charge des milliers de malades, vous vous opposez. Vous reprochez aux Gouvernement de ne pas en faire assez, après lui avoir reproché d'en faire trop, …
… mais vous voulez quand même le voir aller au combat désarmé. À vous entendre, le confinement n'est pas assez strict, mais vous demandez à rouvrir les restaurants après avoir voulu rouvrir les discothèques. Si la situation n'était pas aussi grave, nous pourrions nous amuser de vos contradictions. Malheureusement, c'est à en pleurer.
Face au retour rapide de l'épidémie de covid-19 début octobre, l'état d'urgence sanitaire a été décrété le 16 octobre dernier. Sans ce texte, il se terminerait le 16 novembre, dans quelques jours. Ce régime d'exception a permis au Gouvernement de mettre en place successivement un couvre-feu, puis un reconfinement du pays, pour protéger la santé...
Cette épidémie qui dure nous met à rude épreuve – les commerçants, bien sûr, mais également tout le pays et, avant tout, les soignants des hôpitaux, qui font face, semaine après semaine, à un nombre de malades de plus en plus important. Nous voulons saluer leur courage et leur professionnalisme
devant l'afflux croissant des malades dans les hôpitaux. C'est pourquoi le groupe La République en marche votera le projet de loi qui prolonge l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 16 février. Il nous permettra d'affronter cette vague épidémique et peut-être d'autres vagues épidémiques de cet hiver ; il prévoit également, jusqu'au 1er avril, un r...
… qui permettent d'adapter les règles de notre vie sociale et économique à ce contexte exceptionnel et d'aider nos concitoyens et les entreprises à passer ce moment difficile. Après les débats que nous avons eus, notamment hier, nous pouvons saluer la grande mobilisation de nos collègues de l'opposition. Mais il est regrettable qu'ils l'aient ...
Nos concitoyens sont très nombreux à faire de la protection de leur santé une priorité absolue. Cette priorité est celle du Gouvernement et de sa majorité !
Madame la présidente, je demande une nouvelle suspension de séance, parce qu'il faut que nous recomptions en fonction de la demi-jauge.
Mes chers collègues du groupe Les Républicains, j'avoue ne pas comprendre pourquoi vous présentez une motion de rejet préalable. Je pensais vraiment qu'eu égard de la situation, vous ne déposeriez pas de motion, et que nous pourrions examiner directement un texte si important. Je ne sais pas dans quelle situation sanitaire il faudrait être pour...
Vous ne voulez pas voter l'état d'urgence sanitaire, vous ne voulez même pas examiner ce texte et, une fois encore, votre groupe dépose une motion de rejet sur un texte qui permet au Gouvernement d'agir face à la crise sanitaire. À entendre notre collègue Gosselin, le reconfinement ne serait pas le problème, mais ses modalités. Mais monsieur G...
Je le répète, je ne comprends pas votre position, et je ne suis d'ailleurs pas certain que ce soit celle de vos électeurs. La position que vous défendez est à rebours de ce que demandent les Français qui, majoritairement, soutiennent les mesures qui permettent de les protéger. On dirait, à vous écouter, qu'il n'y a pas de deuxième vague et qu'i...
Le groupe La République en marche continue à soutenir l'action dynamique du Président de la République et du Gouvernement pour combattre cette deuxième vague et pour protéger la santé de nos concitoyens.
Face à l'explosion soudaine des cas de contamination au covid-19 depuis le début du mois d'octobre, et face au risque de voir beaucoup de nos concitoyens perdre la vie ou garder des séquelles de cette maladie, le Président de la République a décrété l'état d'urgence sanitaire le 16 octobre dernier. Ce régime d'exception lui a permis de mettre e...
D'autres prétendaient que le couvre-feu ne nécessitait pas l'état d'urgence sanitaire. La question peut être discutée en droit mais, politiquement, quel déni de l'arrivée d'une deuxième vague et du besoin du Gouvernement d'avoir les moyens d'agir !
Ces débats ont donc eu lieu le samedi 24 octobre. Quelle ne fut pas notre stupéfaction d'entendre, le lendemain matin, à la radio, le président du groupe Les Républicain, Damien Abad, déclarer que « le Gouvernement a toujours quinze jours de retard ». Mais alors, quel retard aurions-nous si nous avions suivi l'avis des députés de son propre gro...
C'est par cette prétendue divergence sur le rôle des institutions que le Sénat nous a expliqué l'impossibilité d'aboutir en commission mixte paritaire. Je crois surtout, mes chers collègues, que nous avons une divergence sur ce qu'il faut faire face à la crise. S'il fallait suivre les préconisations de ceux qui reprochent aujourd'hui au Gouvern...
… et nous aurions laissé des restaurants ouverts tard le soir dans les grandes métropoles lorsque le couvre-feu a été mis en place. Ces derniers jours encore, nous aurions laissé tous les commerces ouverts, signifiant par-là même aux Français, à qui l'on demande de se confiner chez eux pour se protéger, qu'ils pouvaient faire exception à cette ...
Nous avons besoin du soutien du plus grand nombre de responsables politiques : c'est un gage de succès dans la lutte contre cette épidémie. Personne ne demande ici un vote de confiance. Le Gouvernement demande simplement le droit d'agir face à l'épidémie. Dans cette situation exceptionnelle, il pourra compter sur une majorité unie ; pourtant, i...
Je souhaite simplement rappeler les conséquences des amendements de suppression. En effet, si l'état d'urgence sanitaire peut être décrété et instauré par le Gouvernement pendant un mois, c'est ensuite au Parlement qu'il revient de décider s'il peut être prolongé ou pas – justement parce que nous sommes dans un État de droit. Ainsi, si nous v...