Les amendements de Perrine Goulet pour ce dossier

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Avoir un enfant – je pense que nous sommes nombreux à en avoir sur ces bancs –, c'est à la fois de grands moments de joie et aussi, parfois, des moments difficiles. Pour affronter ces moments, il faut avoir été prêt à accueillir l'enfant. Il ne faut pas l'avoir eu par défaut, parce que l'on n'a pas pu accéder à l'avortement. C'est la raison pou...

…en raison du manque de gynécologues et des difficultés d'accès aux soins. Cette proposition de loi répond au besoin des femmes ; son but n'est pas que toutes les femmes avortent à quatorze semaines, mais qu'elles en aient la possibilité. Elle permet aussi que des professionnels présents dans nos territoires, les sages-femmes, puissent accompag...

Après près d'un an et demi de débats intenses et nourris, cette proposition de loi revient une dernière fois devant l'Assemblée. Il n'est pas anodin de débattre de l'avortement dans l'hémicycle ; cela impose une certaine forme de hauteur et, surtout, de responsabilité : responsabilité à l'égard d'un droit acquis de haute lutte il y a près de ci...

Cela nous a permis de faire avancer ces sujets sensibles, des sujets sociétaux majeurs pour la condition des femmes. À cette lumière, le combat de Simone Veil est d'autant plus impressionnant.

À la fin de ce chemin législatif, je veux avoir une pensée pour toutes ces femmes à qui nous pouvons apporter une réponse, ainsi que pour les professionnels du soin, en premier lieu les sages-femmes dont nous reconnaissons la montée en compétences, mais aussi les médecins, dont nous devons entendre les préventions.

Cette possibilité de choisir, pour une femme, est une affirmation absolue de liberté. C'est cette liberté que nous avons l'occasion de conforter.

Depuis hier, nous débattons relativement correctement et nous sommes capables de nous écouter, les uns et les autres, mais ce que j'observe à l'instant est très différent ! Je tiens à remercier la majorité présidentielle, car – je ne suis pas du tout d'accord avec vous, madame Faucillon –, si elle n'avait pas repris ce texte

et ne l'avait pas inscrit dans sa niche, nous n'aurions pas eu ce débat. Sous prétexte que vous n'êtes pas contente qu'une seule mesure n'ait pas été retenue, vous voulez tout jeter, le bébé avec l'eau du bain …

…et je trouve cela un peu fort de café ! Sur le fond, ce texte reflète un choix lourd pour les femmes : il est important pour elles de pouvoir choisir si elles veulent mener leur grossesse à terme ou si elles veulent l'interrompre pour ne pas avoir à gérer un enfant, parce qu'elles ne s'en sentent pas capables. Ce texte comporte des avancées :...

Cela offre un choix supplémentaire pour les femmes, pour qui – nous le savons tous et toutes – la plus grande difficulté est celle de l'accès à l'IVG.

Par ailleurs, le passage de douze à quatorze semaines permettra à de nombreuses femmes d'avorter dans des conditions sereines dans notre pays, tout en n'obligeant pas, contrairement à ce que j'ai pu entendre à plusieurs reprises, les médecins à le faire : ils conserveront leur liberté à cet égard. Enfin, il est un sujet que je porte depuis plu...

Pour conclure, il est dommage que la fin de l'examen de ce texte soit le prétexte à une attitude désespérante, contrairement aux discussions qui l'ont précédée. Si je comprends que l'on puisse être déçu, j'aimerais que l'on prenne en considération les avancées du texte, qui selon moi sont bien plus grandes que ce que vous pensez. Mes collègues ...

S'ils sont effectivement peu nombreux, c'est peut-être en raison d'interrogations qui n'ont pu trouver de réponse lors des débats – et, au vu de vos réactions, je comprends leur absence. En tout état de cause, chacun d'entre nous votera en son âme et conscience, car sur ces sujets sociétaux, il n'y a pas d'un côté les gens qui ont raison, et de...

Chacun a, en fonction de sa vie, de ses intimes convictions et de son expérience, le choix. Comme les femmes ont le choix à l'avortement, les députés auront le choix de leur vote.

Sous prétexte de défendre des amendements rédactionnels, vous vous livrez systématiquement à des développements hors sujet …

…nous répétant qu'une IVG est traumatisante. Mettre fin à une grossesse a des conséquences, nous ne le nions pas, il faut effectivement extraire un fœtus, mais à un moment il faut arrêter de se lancer, chaque fois qu'on défend un amendement, dans ces descriptions qui ne servent à rien. Vous pouvez les répéter pendant des heures, ça ne nous fera...

C'est le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés qui avait défendu cette expérimentation dans le cadre du PLFSS pour 2021 pour deux raisons : d'abord, comme vous le savez, nous sommes parfois bloqués à l'Assemblée nationale pour faire ce genre de proposition – l'expérimentation permet de contourner les obstacles –, ensuite, ...

C'était le but de cette expérimentation. Je suis convaincue qu'il faut donner la possibilité de pratiquer des IVG aux sages-femmes qui, bien entendu, auront comme les médecins le droit de refuser de les faire. Rappelons qu'elles sont déjà présentes au moment où les femmes accouchent dans le cadre des interruptions médicales de grossesse (IMG),...

Cette proposition de loi peut certes susciter l'adhésion ou le rejet, mais elle exige un débat apaisé et non des propos caricaturaux comme ceux que vient de tenir l'auteur de la motion de rejet préalable. Par définition, un député qui dépose une motion de rejet préalable refuse de débattre du texte sur lequel porte cette motion. Comment expliq...

La question qui nous occupera pendant les longues heures à venir est clivante. Elle relève d'un enjeu de pouvoir. Le corps des femmes lui-même est un enjeu de pouvoir – souvent de pouvoir masculin, c'est peut-être là notre drame. Cette proposition de loi, mesdames les rapporteures, vous place résolument du côté des femmes et de la possibilité q...