Les amendements de Philippe Gomès pour ce dossier

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Je me félicite de l'adoption de l'article 2, dans une unanimité qui n'est pas toujours au rendez-vous, et de cette avancée considérable pour nos libertés, qu'il consacre. Le groupe UDI et indépendants considère que l'article 3 comporte également de véritables avancées, qu'il conforte l'état de droit et qu'il permet de couvrir certains angles m...

Je défendrai tout à l'heure un amendement qui va dans le même sens. « Raisons plausibles », c'est le degré de suspicion le plus faible.

Et ce faible degré de suspicion suffirait pour autoriser une perquisition chez un avocat ou l'interception de ses communications téléphoniques,…

…ce qui n'est tout de même pas rien. À l'instar de plusieurs collègues de différents groupes, je considère que la formulation « raisons plausibles », même si elle est utilisée dans d'autres cas – cela a été rappelé –, n'est pas adaptée en l'espèce.

Quant à la formulation « indices graves, précis et concordants », elle est probablement trop restrictive. En tout état de cause, « raisons plausibles » correspond à un niveau de suspicion trop peu élevé pour justifier une pareille atteinte au secret professionnel de la défense.

Il vise à remplacer la terminologie en cause, « raisons plausibles », par une formule qui nous semble plus adaptée, « indices précis et concordants » – et non « indices graves, précis et concordants ». Je vous renvoie aux débats qui se sont tenus en 2002 au Sénat sur la terminologie « raisons plausibles » : la ministre de la justice de l'époque...

L'amendement n° 828 et les identiques ont reçu des soutiens provenant de divers bancs de l'Assemblée, ce qui témoigne de la volonté de voir la démarche aboutir, d'autant plus que la commission des lois a mené sur le sujet un travail remarquable unanimement salué par les députés. Le sous-amendement vise à répondre à l'objection technique qui a ...