Les amendements de Philippe Gosselin pour ce dossier
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Non ! Nous ne sommes pas pour la prorogation de l'état d'urgence sanitaire. En revanche, si vous voulez que nous en parlions, nous sommes pour la maîtrise de l'état d'urgence, pour des mesures sanitaires en direction de nos concitoyens, pour – évidemment – la défense de notre pays, pour – tout aussi évidemment – la défense des entreprises et de...
Nous le disons et nous le répétons semaine après semaine : c'est un droit d'exception, un droit exorbitant du droit commun. Je le répète avec une forme de solennité, en ayant malheureusement l'impression de rabâcher et de ne pas être suffisamment entendu, …
… sauf sur certains bancs, ceux d'autres oppositions, et je me réjouis d'ailleurs que par-delà les sensibilités politiques, des passerelles démocratiques…
Alors oui, nous sommes pour que le Gouvernement ait des pouvoirs et la possibilité d'agir, mais nous sommes contre l'octroi d'un blanc-seing à son profit, contre ce tunnel qui grandit jour après jour depuis bientôt un an, depuis le 23 mars 2020. Depuis cette date, l'état d'urgence n'a cessé d'être prolongé, jusqu'au 16 février, puis au 1er avri...
Je rappelle tout de même que si le texte présenté en conseil des ministres le 21 décembre 2020 a été retiré dès le 22, c'est bien parce que la majorité risquait de se fracturer,
Si l'article 3 a été supprimé, disais-je, alors qu'il prévoyait une sortie de l'état d'urgence sanitaire, c'est bien parce que des lignes de fracture étaient en train de se dessiner au sein de la majorité, je le maintiens.
Peut-être arriverons-nous à nous rejoindre ; quoi qu'il en soit, ce ne sera pas ce soir et c'est une nouvelle fois un rendez-vous manqué, avec nous mais aussi avec les Françaises et les Français.
Une fois encore, nous nous retrouvons au coeur d'un débat qui paraît quelque peu déconnecté de la réalité. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du ras-le-bol que de plus en plus de nos concitoyens expriment. Évidemment, la situation sanitaire est grave : personne ne le conteste.
Bien sûr, le Gouvernement doit avoir les moyens de sa politique sanitaire. Toutefois, vous piétinez – il n'y a pas d'autre mot – des droits, des libertés fondamentales. Nous banalisons, semaine après semaine, le recours à l'état d'urgence sanitaire. Or, à l'image de l'état d'urgence sécuritaire, le recours à l'état d'urgence sanitaire, c'est la...
… c'est la suspension d'un certain nombre d'articles du code du travail ou de la sécurité sociale. Ce n'est pas un état normal.
Qu'il soit nécessaire de recourir, en tant que de besoin, à cet état de façon pondérée et modérée, pourquoi pas ? Mais là, je vous le dis franchement, vous tombez dans la facilité. Ce n'est plus un parapluie d'un mètre carré, mais un parasol de marché de dix mètres carrés que vous avez au-dessus de la tête pour présenter des mesures qui sont ap...
Quel contraste saisissant, ce soir, avec ce que nous avons vécu au mois de mars dernier, ici même. Nous étions saisis par la torpeur de ce premier état d'urgence sanitaire : les chiffres qui tombaient les uns après les autres et ceux des morts qui commençaient hélas à s'additionner. Aujourd'hui, la maison flambe plus que jamais.
Non, nous ne regardons pas ailleurs, rassurez-vous, car nous prenons toutes nos responsabilités. Et si certains, hier soir, regardaient ailleurs, ce sont bien ceux qui n'étaient pas présents à l'ouverture de la séance.
L'heure est suffisamment grave pour que nous pensions ensemble – et dans la même direction – aux soignants, aux malades, à toutes ces familles endeuillées. Et alors que nous nous trouvons dans cette enceinte où nous faisons la loi, je pourrais à nouveau vous parler, parce que c'est la réalité, de l'état d'exception que vous instaurez à nouveau...