Les amendements de Pierre-Henri Dumont pour ce dossier

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Le rapport que vous avez confié à Jean-Louis Debré concernant la tenue des élections départementales et régionales durant la crise sanitaire, monsieur le Premier ministre, préconise le report de ces scrutins en juin 2021. Or, lors d'une audition au Sénat, M. Debré vous a accusé de vouloir repousser ces élections locales après l'élection préside...

Une telle manoeuvre politicienne, destinée à vous éviter un nouveau fiasco électoral, serait intolérable. Alors que le Portugal a voté dimanche, après la Roumanie en décembre et la Lituanie en octobre, alors que les Pays-Bas voteront en mars et la Bulgarie en avril, la France est-elle le seul pays européen à ne pas savoir respecter son calendri...

Alors que nos entreprises, nos écoles et nos commerçants ont su s'adapter, l'expression citoyenne est-elle la seule à ne pas pouvoir s'accommoder de la situation ? Voter est-il plus dangereux pour les Français que de s'entasser dans les transports et les supermarchés ? Avez-vous l'intention d'organiser un cynique braquage démocratique, en détou...

Nous aimerions vous croire, mais la réalité, sur le terrain, prouve au contraire que vous instrumentalisez la situation sanitaire : vous profitez de l'état d'urgence pour mettre sous cloche la démocratie.

Pire, vous créez deux types d'élections : d'une part, celles où vous cherchez un plébiscite référendaire avant la présidentielle – et vous n'aurez aucune difficulté à organiser des scrutins, que ce soit au sujet de la proportionnelle ou de l'environnement – ; d'autre part, celles où vous risquez la déroute – et que vous voulez repousser après l...

À vingt kilomètres pourtant, à Grand-Fort-Philippe, ville de plus de 5 000 habitants, une élection municipale s'est tenue sans encombre dimanche dernier…

Quand vous décidez seuls du calendrier électoral, selon vos propres intérêts, c'est, au-delà de la mesquinerie, la marque d'une dérive autocratique du pouvoir. Votre nouveau monde politique est pire que l'ancien !

Monsieur le Premier ministre, votre ministre de l'intérieur vient d'annoncer l'expulsion prochaine de 231 étrangers identifiés par l'administration comme radicalisés. Or ces 231 étrangers ne représentent que 5,6 % des étrangers inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste.

Pourquoi ? Pourquoi ne prenez-vous pas la décision d'expulser tous les étrangers radicalisés de notre territoire, comme les députés Les Républicains l'avaient proposé en 2018 par un amendement – rejeté par votre majorité – lors de l'examen du projet de loi pour une immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie ?

Pourquoi faites-vous courir ce risque insensé à nos concitoyens en gardant sur notre sol des ennemis de notre pays ? Monsieur le Premier ministre, l'impuissance publique à agir tue. Elle tue dans nos écoles, dans la rue, dans les rédactions, devant les gares, dans les églises, sur les marchés de Noël, durant les feux d'artifices.

Allez-vous, comme Les Républicains vous le demandent, expulser définitivement les 4 111 étrangers fichés pour radicalisation, dont 851 se trouvent d'ailleurs en situation irrégulière ?

Expulser, c'est une question de volonté. En 1977, plus de 5 300 étrangers étaient expulsés pour trouble à l'ordre public. Et Nicolas Sarkozy expulsait deux fois plus que vous ne le faites ! Les Français ne peuvent plus tolérer que les pays d'origine de ces étrangers refusent de reprendre leurs ressortissants radicalisés, en ne délivrant pas le...

Êtes-vous prêts, madame la ministre déléguée, monsieur le Premier ministre, à forcer la main de ces pays en ne délivrant plus de visas pour les ressortissants des nations qui refusent de reprendre leurs radicalisés, …

… et en limitant fortement les 10 milliards d'euros annuels de l'aide publique au développement qui leur est allouée par la France ?

Monsieur le Premier ministre, votre ministre de l'intérieur était dimanche à Calais pour rencontrer les forces de l'ordre qui luttent contre l'immigration irrégulière. Une visite de plus d'un ministre de l'intérieur de plus, pour que, au bout du compte, rien ne change pour les habitants et les entreprises du Calaisis qui vivent dans l'insécurit...

Quand il s'agit de la sécurité des Français, seuls les actes importent. En cela, vous êtes comptable, monsieur le Premier ministre, du bilan catastrophique du président Macron.

Ces trois dernières années, l'insécurité a explosé dans notre pays. Partout l'autorité de l'État recule. Des gendarmes se font assassiner. Des bandes rivales s'échangent des rafales d'armes automatiques. Un chauffeur de bus se fait lyncher pour un ticket et trois masques. Des pompiers en intervention sont visés par des tirs d'armes à feu. Plus ...

Ces trois dernières années, le communautarisme a gangrené des pans entiers de notre pays. Le voile dans l'espace public n'est pas l'affaire du Président. Les mosquées salafistes restent ouvertes. Les 3 000 étrangers radicalisés ne sont pas expulsés. Les femmes sont exclues de certains lieux publics. Ces trois dernières années, l'immigration es...

Le nombre de titres de séjour a augmenté de 20 %. Moins de 10 % des obligations de quitter le territoire français sont exécutées. Le débat sur la politique migratoire n'a suscité qu'incompréhension, déception et désillusion. Monsieur le Premier ministre, avec votre nomination, on promettait aux Français un changement de cap. Ce cap fut tracé l...

Avec Emmanuel Macron, la France s'est transformée en un pays où la violence est devenue le principal moyen d'expression, l'impunité pour les délinquants la norme et l'autorité de l'État une chimère.