Les amendements de Pierre-Henri Dumont pour ce dossier
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… car les trois piliers de la Macronie sont touchés par cette affaire. Premier pilier : l'Élysée, directement, en plein coeur, par l'affaire de M. Benalla. Le deuxième pilier est l'Assemblée, ici même, et le troisième, le parti La République en marche. Pour ce qui est de l'Élysée, tout le monde comprend. Nous ne reviendrons pas sur l'affaire B...
Deuxième pilier : l'Assemblée et le parti – qui, en réalité, ne font qu'un sous l'égide d'un seul homme : M. Castaner, délégué général du parti La République en marche et secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement.
… et expliqué qu'un tel mélange pouvait être source de malaise, car il ne permet pas d'avoir des débats sereins ni de savoir qui est devant nous. C'est bien pour cela qu'il n'a malheureusement pas été donné satisfaction à la demande des groupes de l'opposition de pouvoir auditionner M. Castaner, non pas en tant que ministre chargé des relation...
mais surtout en tant que délégué général de La République en marche, employeur d'une personne, M. Crase, qui est l'auteur de faits au moins comparables à ceux qui sont reprochés à M. Benalla.
En réalité, mes chers collègues, vous êtes complices d'obstruction à l'enquête parlementaire qui va se dérouler, en refusant d'auditionner les personnes qui devraient légitimement l'être par cette commission d'enquête. Vous nous dites qu'il faut continuer à réformer la Constitution, mais cela ne vous pose-t-il pas de problème éthique de demande...
Rappel au règlement sur le fondement de l'article 58-1 de notre règlement, relatif au bon déroulement de la séance. Il est manifestement impossible de tenir l'ordre du jour de notre assemblée. Pourquoi ? La question n'est pas de savoir à qui la faute…
… mais de regarder les faits en face. Cette assemblée constituante n'a plus, ce week-end, la crédibilité nécessaire pour débattre sereinement de la réforme de la Constitution et de la constitution Macron.
Pourquoi ? Mais parce que votre constitution, la constitution Macron, sera désormais indéniablement souillée, marquée du sceau de la dissimulation, des barbouzes et, in fine, de la honte.
Parce que nous avons trop de textes à l'étude d'ici à la fin supposée de nos travaux ; c'est une réalité. Parce que la commission des lois doit mener son travail d'enquête, comme il en a été décidé, mais ne peut siéger en même temps que nous le faisons dans l'hémicycle. Vous avez donc un choix à faire, et je me tourne vers vous, monsieur le pr...
Je crois comprendre à vos vociférations que vous préférez donner la priorité à la poursuite, les yeux fermés, de la réforme de la Constitution. Je le regrette, mais la nécessité, nous le savons tous, veut, monsieur le président, que vous réunissiez séance tenante une conférence des présidents
pour que nous puissions réorganiser le calendrier. J'ai envie de vous poser une question, mes chers collègues de la majorité. Reportez-vous une quinzaine de mois en arrière, quand vous étiez sur les marchés, quand vous faisiez campagne dans vos circonscriptions. Comment auriez-vous réagi à ce spectacle d'un scandale d'État en train d'éclater ?
Vous auriez dit que c'était scandaleux, qu'il fallait rénover la démocratie et le Parlement et que c'était pour cela que vous étiez candidats.
En réalité, ceux qui, aujourd'hui, blessent la démocratie, ce ne sont plus seulement M. Benalla et les barbouzes de l'Élysée. Par votre entêtement, par votre volonté de ne pas déplaire au chef, à Jupiter, vous aussi, chers collègues de la majorité, vous blessez la démocratie.
Il est temps que vous preniez enfin conscience du fait que vous incarnez un véritable pouvoir. Ouvrez les yeux ! Levez-les de vos messageries Telegram !
N'écoutez plus les éléments de langage fournis par l'Élysée ! Retrouvez le bon sens qui, normalement, a présidé à votre élection ! Vous devenez aujourd'hui les caricatures politicardes que vous dénonciez hier.
Mon rappel au règlement concerne le bon déroulement de la séance. Je ne peux que m'étonner de l'absence de M. Castaner, secrétaire d'État chargé des relations avec le Parlement et par ailleurs délégué général du parti majoritaire. Nous l'avons vu à midi, à la buvette, discuter avec vous, madame la garde des sceaux, pendant de très longues minut...
Il fait preuve d'un assez grand manque de courage. J'avais justement une question à poser à M. Castaner, mais peut-être pourrez-vous être mon porte-voix, madame la garde des sceaux. Est-il commun de voir des salariés de l'Élysée ou du parti majoritaire comme M. Benalla et M. Crase armés au sein des manifestations organisées, la plupart du temps...
Soyez assurés que nous serons les premiers à faire votre promotion. Je comprends, chers collègues de la majorité, votre empressement à reprendre la discussion de la révision constitutionnelle – elle sera adoptée, ne vous inquiétez pas ! Comme cela a été démontré, il en résultera que les groupes d'opposition seront moins nombreux numériquement ...
… portant des oeillères, refusant d'écouter ce que nous disons, faisant fi des révélations de la presse, …
… refusant d'écouter ce que disent, à juste titre, les députés de tous les groupes d'opposition dans l'hémicycle, mais aussi certains membres de la majorité dans les couloirs.