Les amendements de Raphaël Schellenberger pour ce dossier

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Or vous nous expliquez exactement l'inverse, puisque vous voulez, par l'intermédiaire de la loi, transformer les communautés de communes en une espèce de collectivité territoriale sans légitimité démocratique. Ensuite, vous affirmez que le transfert des compétences, là où il a été réalisé au bénéfice des intercommunalités, est bénéfique. Bien ...

Ce que nous disons, c'est que la loi NOTRe est mal écrite, qu'il faut la corriger, et qu'il faut la corriger davantage que ce que vous faites dans ce texte.

Cet amendement vise à introduire un critère supplémentaire sur le fondement duquel les communes pourraient s'opposer au transfert à l'intercommunalité de la compétence eau et assainissement : le prix de l'eau. En effet, quand un système particulièrement compétitif est en vigueur dans un territoire, il n'y a pas lieu de transférer cette compéte...

Madame Chalas, vous avez les chiffres pour vous, soit. Mais voici ce que vous nous dites : que le prix de l'eau, a-t-on observé, n'est pas très différent dans les intercommunalités et là où les communes exercent la compétence eau. Or le prix de l'eau dont vous faites état au niveau de l'intercommunalité, vous le mesurez dans les intercommunalit...

De mon côté, je n'utilise pas l'argument inverse pour étayer notre position : je précise ce que signifient les chiffres que vous nous présentez, lesquels ne peuvent en aucun cas servir d'argument au transfert aux intercommunalités. Madame la ministre, vous dites que, dans certaines communes, le budget général peut abonder le budget de la régie...

… où on lève l'impôt pour financer des services qui ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux que l'on paie dans une agglomération, et à plus forte raison dans une métropole. Ce sont des territoires où l'eau est un élément essentiel de la vie locale et communale, qui peut mobiliser l'ensemble des citoyens. Si le législateur a permis l'abon...

Je ne pense pas que les élus locaux qui alimentent leur budget d'eau à partir du budget général soient profondément malhonnêtes.

Comme le soufflait notre collègue Chassaigne, il s'agit d'une précaution nécessaire. Vous l'avez affirmé clairement, madame la ministre : la volonté du Gouvernement – qui n'est pas la nôtre – est d'encourager le développement de l'intercommunalité. Dans ce contexte, toutes les armes sont bonnes à mobiliser. Nous vous faisons confiance pour que...

Qu'avons-nous eu depuis ? Une proposition de loi encore moins ambitieuse, dont nous débattons ce soir, et une clarification dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances initiale, lequel a procédé à une ponction majeure dans le budget des agences de l'eau et remis complètement à plat le principe selon lequel l'eau paie l'eau.

En effet, les ressources des agences de l'eau découlent du prix de l'eau ; or on les prend pour financer autre chose ! Ensuite, on impose le transfert des compétences à l'intercommunalité, car il faudra, au cours des prochaines années, investir 2 milliards d'euros. Si on place cette somme en regard des centaines de millions d'euros ponctionnée...

Je profite de ce débat pour vous poser une question que j'ai déjà posée dans le cadre de la discussion générale, madame la ministre, relative à la nécessité – que vous affirmez – de séparer les compétences eau et assainissement dans certaines situations, notamment si elles sont exercées par des régies personnelles. Cela me semble particulièreme...

Je m'étonne que l'un de nos amendements ait été placé à cet article alors qu'il aurait dû figurer à l'article 1er. Il est regrettable que les représentants de la commission des lois ne soient pas là, parce qu'un vrai problème se pose et que, de surcroît, j'ai bien compris que cet amendement allait tomber – nous n'aurons pas l'occasion d'en disc...

Il proposait de supprimer le IV de l'article 64 et le II de l'article 66 de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République – NOTRe. Sur le fond, l'amendement que proposeront Mme la rapporteure et le groupe MODEM me semble améliorer la rédaction du texte en revenant sur quelque chose qui avait été grotesquement oublié, mais ...

Cet article, relatif à l'organisation des syndicats, me donne l'occasion de revenir sur l'argumentation qu'a livrée tout à l'heure notre collègue André Chassaigne, et à laquelle vous avez fait, madame la rapporteure, une réponse particulièrement insupportable. Ce qui justifie que les présidents de ces syndicats perçoivent une l'indemnité compen...

Je vous prie de m'excuser, car je vais faire un peu de hors sujet, mais puisque nous approchons de la fin de notre débat, j'aimerais que vous répondiez, madame la ministre, à la question que je vous ai déjà posée ce soir. On ne va pas vous refaire le coup de la loi relative à l'asile et à l'immigration, et nous avons attendu la fin du débat pou...

Monsieur le président, madame la ministre, madame la présidente de la commission, madame la rapporteure, chers collègues, trois mois après le renvoi en commission de la proposition de loi inscrite à l'ordre du jour par notre groupe Les Républicains, nous revoilà donc réunis dans l'hémicycle pour débattre de ce transfert de compétences. Il nous ...

À quoi ont bien pu servir ces trois mois supplémentaires ? En quoi ce texte répond-il mieux aux exigences de nos territoires ? En réalité, non seulement nous avons perdu du temps mais, en plus, cette proposition de loi n'est pas à la hauteur des enjeux, puisqu'au lieu de revenir sur l'esprit de la loi NOTRe en rétablissant le caractère optionne...

… et demeurent ainsi volontairement exclues de toute possibilité d'assouplissement du dispositif qui s'applique à elles. C'est donc une liberté toute relative et temporaire que vous nous proposez ce soir, doublée d'une sournoise maîtrise du calendrier. En refusant tout débat sur le dispositif introduit par la loi NOTRe avant le 1er janvier 201...

De plus, dans sa rédaction actuelle, votre texte laisse planer un flou inquiétant de six mois sur le dispositif applicable entre le 1er juillet 2019 et le 1er janvier 2020. Une minorité de blocage peut être constituée au sein de la communauté de communes avant le 1er juillet 2019, puis, après le 1er janvier 2020 ; l'organe délibérant de la comm...

Je défendrai des amendements en ce sens. Preuve supplémentaire du conservatisme de ce texte : l'absence d'ambition en matière de séparation des compétences eaux pluviales et assainissement. Avec mes collègues du groupe Les Républicains, nous proposerons une division qui permette aux communautés faisant le choix d'exercer la compétence assainis...