Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Questions au gouvernement


Les interventions de Robin Reda


Les amendements de Robin Reda pour ce dossier

48 interventions trouvées.

En effet, comment expliquer qu'un policier, officier de police judiciaire, ou qu'un pompier ne puisse pas être maire de sa commune quand, dans le même temps, on laisse se présenter librement aux élections municipales un candidat qui pactise avec l'ennemi ?

Monsieur le Premier ministre, un clivage oppose désormais les vrais républicains à ceux qui baissent la tête et feignent toujours de ne rien voir.

Laisserez-vous le suffrage universel confier une part de la souveraineté nationale à des ennemis de la République, ou soutiendrez-vous notre proposition de loi ?

Monsieur le Premier ministre, l'État doit être aux côtés des musulmans de France. Il doit être intraitable avec ceux qui veulent empêcher l'exercice d'un culte lorsque celui-ci se pratique dans la tolérance vis-à-vis des autres cultes. L'État doit protéger, dénoncer et réparer les souffrances infligées à nos compatriotes musulmans qui intègrent...

Allez-vous enfin clarifier votre position sur l'islam et mettre les musulmans de France à l'abri du démon de l'intégrisme et de la violence imbécile de l'extrémisme ?

La semaine dernière, le préfet de la Drôme a eu le courage de porter plainte au nom de l'État contre un individu qui comparait votre gouvernement à celui de Vichy…

… et vous accusait de mener une guerre contre les musulmans. Vous continuez pourtant de financer des associations comme la Fédération des associations de solidarité avec tous-te-s les immigré-e-s – FASTI – , qui justifie les attentats de 2015 au nom de la paupérisation et assimile même nos policiers à des oppresseurs au service de la domination...

Ma question, à laquelle j'associe mon collègue Patrick Hetzel, s'adresse à M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse. Hier, à Athis-Mons dans l'Essonne, le proviseur du lycée Marcel-Pagnol a été victime d'une agression effroyable commise par deux lycéens qui n'étaient pas scolarisés dans l'établissement, sous prétexte qu'ils ét...

Cette agression n'est malheureusement pas un cas isolé. Elle vient faire écho à la déferlante de violence que nous avons connue en décembre et au printemps derniers dans les lycées de banlieue. Nous n'oublions pas la peur ressentie par cette professeure braquée par un élève en octobre dernier, quand il ne fallait pas « faire de vague ». Nous de...

Il est grand temps d'arrêter la complaisance. Comment voulez-vous que les enseignants, les élèves, les parents aient confiance dans l'école de la République si la République est incapable de protéger ceux qui transmettent, ceux qui donnent tout pour faire réussir nos jeunes ? Cette violence intolérable, monsieur le ministre, je ne la confonds ...

Mes deux questions sont simples : comment comptez-vous rétablir efficacement et durablement l'ordre dans nos établissements scolaires ? Quelles mesures comptez-vous prendre pour que ce baccalauréat 2019 ne reste pas dans les mémoires comme un bac à deux vitesses et démonétisé ? L'été est déjà gâché pour des milliers d'élèves et de familles ains...

Monsieur le Premier ministre, la France compte 71 000 détenus, dont 23 000 dans des prisons occupées à plus de 150 %. Cette semaine, dans mon département, l'Essonne, la prison de Fleury-Mérogis fête ses cinquante ans, dans un contexte où le malaise pénitentiaire n'a jamais été si profond. La situation dramatique de nos prisons, l'épuisement de ...

Monsieur le Premier ministre, vos annonces pour la banlieue passent à côté d'un vrai défi de civilisation et ignorent la réalité de l'apartheid français. Cet héritage dramatique est supporté par les élus locaux, dont je fais partie, et qui ne se sentent pas comptables des choix du passé.

Pour les banlieues, il ne suffit pas d'avoir le verbe haut : il faut avoir l'acte fort. Nous sommes face au destin d'une France des territoires qui se sent loin de tout et où il y a moins de tout :

moins de sécurité, moins de justice, moins de transports, moins d'éducation, moins de santé ; en un mot, moins de République.

D'autres solutions permettraient de casser les ghettos et de tirer les quartiers vers le haut, mais vous ne voulez par les mettre en place. Les projets des élus locaux et des bénévoles pour le sport et la culture, vous ne les financez pas. Les subventions aux organismes qui ne respectent pas la laïcité et l'égalité entre les femmes et les hom...

Le droit au logement qui envoie les familles les plus pauvres dans les quartiers les plus pauvres, vous ne le réformez pas. Les trafiquants de drogues et les bénéficiaires de logements sociaux qui troublent le voisinage, vous ne les expulsez pas. La construction d'immeubles HLM dans des villes déjà ghettoïsées, vous ne l'interdisez pas. L'us...

Le refus d'intégration de milliers de citoyens qui rejettent la France, vous ne le sanctionnez pas. Les 5 000 policiers dont nous avons besoin sur le terrain, vous ne les recrutez pas.

Les 15 000 places de prison promises pour ne pas laisser les voyous dans les quartiers, vous ne les construisez pas.

Monsieur le Premier ministre, il y a déjà eu trop de questions sur le sujet, et telles sont nos réponses.