Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

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Monsieur le ministre, vous avez dit tout à l'heure que nous ne faisions pas de propositions. Or avec les organisations syndicales, nous faisons des propositions pour réarmer l'appareil productif français, afin de le rendre plus efficace pour la production de vaccins. Avec les organisations syndicales hospitalières, nous faisons depuis trois ans...

Il se fonde lui aussi sur l'article 48. À l'image du ministre Véran qui perd ses nerfs et enjoint aux oppositions de quitter l'hémicycle, l'exécutif se rend coupable d'inconséquence : laisser croire aux Français que les députés, par un vote prévoyant un simple contrôle parlementaire de l'état d'urgence et n'empêchant en rien le travail des pers...

C'est une fake news ! C'est faire écran au cafouillage face à la crise, à l'impréparation avec laquelle vous affrontez la deuxième vague et à l'échec du Ségur de la santé. C'est masquer les fermetures de lits qui se poursuivent, conséquences d'une gestion comptable de l'hôpital que vous continuez d'appliquer. Ce ne sont pas les mascarades et l...

De manière pragmatique, je suis allé dimanche à la messe pour montrer ma compassion et ma fraternité à l'égard de la communauté catholique, frappée à Nice.

J'ai pu mesurer à quel point les choses, au plan sanitaire et quant à la sécurité, étaient organisées. La laïcité, c'est aussi ça : être capable d'aller à la messe même quand on est comme moi athée.

Sur le fond, le président Mélenchon l'a dit : on touche là des libertés fondamentales, à valeur constitutionnelle, qui sont consubstantielles à notre histoire et à notre humanité. Il ne faut pas qu'à la faveur de la crise sanitaire nous consentions la moindre entorse, la moindre égratignure, le moindre affaiblissement de ces libertés fondamenta...

… parce que l'un des vrais sujets de votre gestion de crise, au-delà des avis différents que l'on peut avoir sur sa mise en oeuvre, c'est qu'elle manque profondément d'humanité.

Depuis le début de la législature, nous avons été habitués à votre volonté d'aller vite par le recours à la procédure simplifiée, à la procédure accélérée ou aux ordonnances. Nous avons dénoncé cette manière de gouverner à chaque fois qu'elle nous a semblé exorbitante du droit commun. Cette fois, nous avons affaire à une situation d'une extrême...

… peut-on considérer que le temps de l'échange, du débat démocratique et du contrôle parlementaire est du temps perdu ? C'est ce que nous voulons vous dire par ces amendements, madame la ministre déléguée : la représentation nationale peut être utile pour lutter efficacement contre le virus, et nous pouvons être en désaccord avec vous sans êtr...

J'ai dit tout à l'heure à quel point la manière de gouverner de la majorité depuis le début de la législature – dans une brillante et extrême solitude, sans vous embarrasser des avis de l'opposition, ni même de ceux de votre majorité – était préoccupante. Si cela fonctionnait et permettait de faire face à la crise sanitaire, on pourrait y conse...

Un parlement, c'est fait pour proposer, amender, voire s'opposer. Vous avez parlé, madame la ministre déléguée, des deux fonctions de notre assemblée, mais sa faculté législative est amputée par les ordonnances à répétition ! Vous vouliez nous transformer…

… en une chambre que l'on ne fait qu'informer, au gré du prince. Mais ce n'est pas possible ! Votre majorité s'en satisfait peut-être, mais pas votre opposition. Je prendrai l'exemple de l'école. Je fais partie de ceux qui ont toujours pensé que les enfants devaient aller à l'école, parce que c'est bon pour eux.

On a d'ailleurs mesuré combien le premier confinement a pénalisé les enfants privés d'école, particulièrement les plus fragiles d'entre eux. Nous sommes sur cette ligne depuis le début et vous ne nous avez pas écoutés, mais passons…

Dans un établissement de ma circonscription, à Eu, les enseignants et le proviseur estiment que pour à la fois répondre à l'impérieuse nécessité d'aller à l'école et respecter les règles sanitaires de protection des enfants, il faut adapter l'organisation des cours. Or, même si le ministre de l'éducation a dit que c'était autorisé, il n'existe ...

Il se fonde sur l'article 48. Alors qu'on connaissait les procédures accélérées, les procédures simplifiées et le recours idéologique aux ordonnances dans tous les domaines – nous avons suffisamment dénoncé ces pratiques cet après-midi – , voici que vous nous expliquez que nous devons revoter jusqu'à tomber d'accord avec vous, comme si nous éti...

Que les Français qui nous regardent comprennent bien en quoi consiste la seconde délibération : il s'agit de faire revoter les députés tant que leur vote ne vous convient pas ! L'enjeu n'est, de plus, pas anodin, puisque nous voulions notamment faire que la parole des petits commerçants soit entendue et que l'économie réelle de nos territoires...

Pourtant, même lorsque les différents bancs de l'opposition soutiennent une approche pragmatique sur une telle question, vous nous imposez de revoter tant que nous ne sommes pas d'accord avec vous : voilà une drôle de conception de la démocratie ! Vous ne sauriez vous prévaloir de votre propre turpitude. C'est la raison pour laquelle nous effec...

Historiquement, quand les intérêts suprêmes de la nation sont en jeu, quand l'essentiel – la vie – est en jeu, je crois pouvoir dire que les cocos ne se sont jamais trompés de camp.

Ils ont été au rendez-vous de l'histoire lorsqu'il s'agissait de défendre les intérêts de la France et des Français que nous représentons. Dans la période récente, nous l'avons démontré. Nous mesurons comme vous la gravité de la situation sanitaire ; celle-ci nous préoccupe et nous inquiète autant que vous. Nous pensons même que nous aurions dû...

Voilà ce qui nous conduit, en toute responsabilité, à la position suivante : oui, il faut tout faire pour que la vie soit préservée – « La santé d'abord ! », comme on dit par chez moi ; mais cela ne peut pas se faire sans le respect des prérogatives de contrôle du Parlement, d'une démocratie vivante, d'un dialogue social qui doit se poursuivre,...