Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier

18 interventions trouvées.

Il se fonde sur l'article 48 du règlement. De deux choses l'une : soit l'on considère que la parole du Premier ministre est importante et structurante, y compris pour l'organisation des institutions – sa mission est en effet de fixer le cap de la politique gouvernementale ; soit elle est d'importance marginale et ne sert à rien. Selon nous, la...

sur les principaux objectifs de son douzième texte relatif à la gestion de la crise sanitaire. J'en viens à la tentative de faire porter sur les oppositions le poids des drames causés par la crise. Le porte-parole du Gouvernement, notamment, a osé prétendre ce matin que depuis deux ans, nous serions responsables de ceci ou de cela. Mais il y a...

Il y a deux ans, vous étiez dans le flou artistique le plus complet ! Faire porter la responsabilité de tous vos maux et de toutes vos turpitudes sur les Français, cela ne peut pas faire la maille ! Je rappelle l'état d'esprit du groupe communiste : nous sommes favorables à la vaccination. Nous formulons, pour ce texte, des propositions pour p...

Depuis le début de la législature, nous appelons votre attention sur la dégradation hospitalière et sur l'abîme dans lequel il se trouve. Je demande donc une suspension de séance en attendant la parole, non de l'homme providentiel, mais du chef du Gouvernement, qui doit nous informer sur les objectifs du texte qu'il présente.

En tant que porte-parole de mon groupe, je veux intervenir pour mise en cause personnelle. À quel moment, dans l'intervention de notre collègue Nilor – qui figurera au procès-verbal et dont la vidéo peut être visionnée –, y a-t-il une mise en cause agressive et personnelle du ministre ?

Aucun. En revanche, notre collègue d'outre-mer dit simplement qu'au vu du niveau de tension en outre-mer, les 8 000 kilomètres qu'il vient de franchir…

et justifient que le ministre se lève pour lui répondre. Je ne vois pas en quoi cela est une mise en cause personnelle !

Avec tout le respect que nous vous devons, monsieur le président, il ne s'agit pas d'une intervention au nom d'un groupe, mais d'un rappel au règlement sur le fondement de l'article 48. J'évoquerai ensuite le premier alinéa de l'article 13. Le Président de la République a fait un choix délibéré : celui de faire irruption dans le débat parlemen...

Il a donné une interview écrite qui a été relue et vérifiée par son équipe. Ce n'est donc pas un dérapage : le Président de la République a fait le choix délibéré d'hystériser le débat ,…

…pariant peut-être sur le fait que l'opposition quitterait l'hémicycle. Mais nous continuerons d'occuper ces bancs pour assumer nos responsabilités. À la seconde où nous sommes élus députés, notre rôle est de représenter tous les Français : ceux qui ont voté pour nous comme les autres, ceux qui sont vaccinés comme de ceux qui ne le sont pas.

Avec ses propos intolérables, inacceptables, le Président de la République vient de dénaturer le texte qui nous est présenté.

Nous avions cru comprendre que ce projet de loi visait à lutter efficacement contre la crise qui nous est tombée sur la carafe voilà deux ans. Nous venons de comprendre, à la lecture des propos du Président de la République, que son objet n'est pas sanitaire : il s'agit d'emmerder les Français, de cliver le pays et de fracturer la société !

Il s'agit – permettez-moi cette métaphore qui vous éclairera peut-être sur la tournure que prendra la suite des débats – d'un Benalla sanitaire. Nous sommes dans le même registre !

Je demande donc une suspension de séance pour permettre au Premier ministre de venir éclairer la représentation nationale sur les objectifs du Gouvernement.

Le texte qui nous est présenté obéit-il à des objectifs sanitaires, ou à des objectifs politiciens d'hystérisation du débat au sein de la société française ?

Monsieur le ministre, lors de la discussion générale, j'ai attiré votre attention sur le fait que, si j'ai bien compris, le développement des autotests, qui est massif, puisque plus d'1 million d'autotests seraient effectués chaque jour, nous priverait de la possibilité de suivre la pandémie, puisque, par définition, les autotests ne sont pas e...

Plusieurs arguments sérieux ont été avancés contre le passe vaccinal pour les mineurs. Le premier est l'évaluation de la balance bénéfice-risque. Le deuxième est la dépendance des jeunes de moins de 15 ans au consentement de leurs parents. Je veux en développer un autre. Vous savez à quel point la jeunesse a vu son mal-être s'aggraver du fait ...

Sur la forme, nous avons la démonstration que, lorsque notre réflexion est le fruit de plusieurs cerveaux plutôt que d'un seul, elle est plus riche – cela aurait d'ailleurs dû inspirer le Gouvernement depuis plusieurs mois. Sur le fond, il est heureux que l'intérêt supérieur de l'enfant l'ait emporté sur tout le reste. Je me félicite de cette ...