Les amendements de Stanislas Guerini pour ce dossier

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L'alinéa 11 indique que le droit à l'erreur n'est pas applicable dans les domaines de la santé publique, de la sécurité des personnes et des biens et de l'environnement, où les intérêts fondamentaux doivent être défendus. Nous assumons cette exclusion. La restriction que vous voudriez apporter en ne visant que les sanctions pénales amoindrirait...

Comme je l'ai indiqué à l'instant, il vise à introduire l'expression « préservant directement » pour bien traduire notre intention, qui est d'inclure l'environnement dans le champ de l'exception – décision que nous assumons, je le répète – , mais en visant les cas où l'erreur commise entraîne un dommage sur l'environnement.

Il me semble que l'amendement no 722 répond à l'attente, qui est de diminuer le champ de l'exception. Je maintiens la formulation que j'ai proposée : « préservant directement ». Avis défavorable sur les amendements identiques no 32, 391, 460 et 1004.

L'idée reste la même. La rédaction adoptée en commission semblait plus solide au regard des échanges que j'ai pu avoir notamment avec la Gouvernement. En tout cas, je veux vous rassurer : si la non-application de la règle n'a aucune conséquence sur l'environnement, comme c'est le cas dans l'exemple que vous avez cité, monsieur Viala – je pense ...

Nous parlons ici des règles « préservant directement ». La rédaction antérieure – « portant atteinte » – n'avait pas de signification très forte, ce qui posait problème. Je le répète, nous considérons ici les règles qui préservent directement la santé publique, la sécurité des personnes et des biens ou l'environnement. C'est ainsi qu'il faut li...

J'ai dit tout à l'heure que le droit à l'erreur envisagé ici est supplétif, c'est-à-dire qu'il prévaudra sauf si s'applique un autre droit. En l'occurrence, le code de l'environnement contient des articles qui créent cette possibilité. Plutôt que d'en faire la lecture exhaustive, je vous renvoie aux articles L. 171-7 et L. 171-8, qui précisent ...

L'amendement pose un problème de forme, puisqu'il propose d'introduire après l'alinéa 13 une précision qui pourrait figurer après l'alinéa 19. Sur le fond, le code de relations entre le public et l'administration prévoit déjà que toute demande adressée à l'administration fait l'objet d'un accusé de réception « sauf en cas de demandes abusives, ...

Il est parfois utile, lors des débats en commission, de renvoyer un amendement à la discussion en séance. Celui-ci a, en effet, été retravaillé. Cela dit, l'amendement no 1103 du Gouvernement répond à votre demande, monsieur Fuchs. Il propose, lui aussi, une expérimentation limitée aux caisses d'allocations familiales. Je vous suggère, par con...

Sur le fond, je comprends votre préoccupation. Mais je pense qu'une telle disposition affaiblirait vraiment le principe que nous avons choisi pour cet article, qui consiste à prendre la bonne foi au sens le plus large possible, et de laisser à l'administration le soin de définir la mauvaise foi. Depuis quelques années, l'administration fiscale...

Je ne suis évidemment pas favorable à la suppression de ce dispositif, le droit au contrôle, qui est l'une des deux mesures fortes de cet article 2. Vous mentionnez le risque que l'administration soit déstabilisée et ne puisse pas répondre à la demande. Or, l'alinéa 19 de l'article me paraît assez raisonnable et protecteur de l'administration ;...

Il y a deux types d'amendements, de nature très différente. Premièrement, s'agissant de l'amendement de Mme Rabault, qui prévoit que le délai raisonnable ne peut être inférieur à quatorze jours, je répéterai ce que j'avais dit à nos collègues qui avaient défendu cet amendement en commission : nous nous trouvons dans le cadre du droit au contrôl...

Il y a une confusion : l'amendement porte sur l'alinéa 19 de l'article, qui concerne le droit au contrôle ; il serait paradoxal que la personne ayant fait jouer ce droit produise ensuite un avis médical afin de reporter l'exécution du contrôle. Avis défavorable.

Comme je l'ai dit tout à l'heure à Mme Louwagie, cet amendement est satisfait par le code des relations entre le public et l'administration, puisque cette dernière est tenue de donner une réponse écrite et d'accuser réception de toute demande. Avis défavorable.

Nous avons eu cette discussion, fort intéressante, en commission. Je vous avais répondu que les champs de contrôle des grandes administrations telles que l'URSSAF ou les douanes étant suffisamment bien définis pour que les conclusions d'un contrôle ne soient opposables qu'à l'administration dont elles émanent. Par ailleurs, les services sanita...

Avis défavorable. Nos discussions en commission m'avaient fait douter, je l'avoue. Mais je ne doute plus. Je vais donc essayer de vous rassurer à votre tour.

J'ai demandé des précisions au Gouvernement sur l'opposabilité du droit au contrôle. Ce qu'il faut éviter, c'est qu'à la suite par exemple d'une erreur de l'agent administratif lors d'un contrôle – cela peut arriver – le droit ne soit cristallisé ad vitam pour l'entreprise concernée. Ce dont nous devons nous assurer en revanche, c'est que si un...

Ce débat est important car il porte sur l'un des éléments clés du texte : autant être très clair sur ce point. Oui, cela est sécurisant : la période entre les deux contrôles est sécurisée. Je veux m'exprimer de manière très claire : pour reprendre mon exemple, la période séparant les deux contrôles, entre 2010 et 2015 est sécurisée, l'entrepris...

Mais si, comme dans l'exemple déjà cité, un inspecteur a commis une erreur et donné un avis erroné lors du premier contrôle, il faut que l'administration puisse saisir l'occasion que lui donne le deuxième contrôle de demander à l'entreprise de corriger sa pratique. Vous évoquez madame Louwagie, l'hypothèse d'un changement de doctrine de l'admi...

J'avais répondu sur ce point en commission : il ne me semble pas possible d'appliquer différemment la loi selon qu'elle est favorable ou défavorable aux administrés. Avis défavorable sur les deux amendements.

Je comprends votre proposition parce que les administrations fonctionnent trop souvent en silo ; c'est d'ailleurs tout l'objet de l'expérimentation prévue à l'article 16 pour les PME, qui vise à limiter la durée de contrôle et, ce faisant, à opérer une meilleure coordination entre les administrations pour procéder à des contrôles dans les entre...