Les amendements de Stella Dupont pour ce dossier
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Le présent texte a été durci lors de son examen au Sénat. Pour ma part, j'ai voté contre la proposition de loi à l'issue de la première lecture à l'Assemblée nationale. Il va de soi que je ne suis pas favorable à ce texte modifié. Je suis en désaccord avec le texte mais, surtout, avec le principe qui le sous-tend, à savoir l'application stricte...
La procédure d'asile est complexe et doit être modifiée en profondeur ; ce sera l'objet du texte dont nous débattrons au printemps prochain. Alors pourquoi est-il urgent de légiférer ? Ce texte n'a pas fait l'objet d'études d'impact et intervient, me semble-t-il, un peu tôt. En matière de droits humains, particulièrement concernant le sujet sen...
L'article 1er bis prévoit que la personne demandeuse ne peut être regardée comme présentant un risque non négligeable de fuite au moment de sa présentation en vue de l'enregistrement d'une première demande d'asile en France. Cependant les nombreux critères fixés à cet article sont susceptibles de permettre une caractérisation rapide de ce risqu...
Les cas que j'ai évoqués sont tirés de la réalité, de ce que vivent les demandeurs d'asile qui se présentent dans nos préfectures.
J'ai presque terminé, monsieur le président. Les demandeurs ont besoin de temps, d'accompagnement. De nombreuses associations oeuvrent à leurs côtés. Je crois que nous devons leur apporter le temps dont ils ont besoin.
Merci pour ces précisions, monsieur le ministre d'État. Je pense qu'il est vraiment fondamental d'accorder ce délai aux demandeurs d'asile, car chaque cas est particulier…
Je l'ai déjà dit, en effet, mais tiens à le répéter, mon cher collègue. Je préfère maintenir cet amendement.
Je souhaitais intervenir sur l'amendement no 64 pour échanger avec M. le ministre d'État sur la question de l'accueil, s'il ne veut bien.
L'objectif du texte est de pouvoir renvoyer davantage de personnes dans le pays responsable, dans le respect, naturellement, du règlement Dublin III. Mais on les remet à des pays qui, on le sait, sont surchargés et pas toujours en mesure de les accueillir dans de bonnes conditions.
La question de la solidarité entre pays européens devrait être de nouveau débattue. Je suppose que nous aurons l'occasion de l'évoquer dans le débat sur le projet de loi qui a été annoncé.
La France elle-même n'est pas en mesure d'accueillir dignement tous ces arrivants, et je m'interroge sur les raisons qui poussent à les renvoyer vers le pays de primo-arrivée lorsque celui-ci rencontre déjà des difficultés – je pense à l'Italie ou à la Grèce. Cette question a été évoquée notamment par M. Boudié dans la discussion générale. Fais...