Les amendements de Stéphane Mazars pour ce dossier

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Madame Kuster, votre demande est satisfaite. En effet, les dispositions relatives au secret de la défense adoptées en commission font référence à la loi du 31 décembre 1971. Demande de retrait ; à défaut, avis défavorable.

Je ne comprends pas trop le sens de votre amendement. Vous voulez supprimer la protection du secret de la défense dans le cadre des procédures pénales ?

Actuellement, quand le secret de la défense est mis à mal, c'est forcément dans une procédure pénale – c'était le cas, dans l'affaire à laquelle vous faites référence. La commission des lois a adopté des dispositions pour que la protection du secret professionnel, actuellement réservée à la défense pénale au sens propre, englobe tous les aspec...

Votre demande est satisfaite par les alinéas 19 à 22 de l'article 3, qui prévoient notamment qu'« aucune interception ne peut porter sur une ligne dépendant du cabinet d'un avocat ou de son domicile. » Demande de retrait.

Le texte prévoit de réserver la possibilité de procéder à une perquisition dans le cabinet d'un avocat aux cas où il existe des « raisons plausibles » de soupçonner qu'il a commis ou tenté de commettre une infraction passible d'une peine d'emprisonnement. Nous reprenons, avec le vocable « raisons plausibles », celui utilisé pour justifier les m...

… condamnée, qu'il ne reste plus qu'à discuter du quantum de la peine. De telles conditions vont beaucoup trop loin. Remontons en amont et permettons aux services d'enquête de mener un minimum d'investigations, pour établir des éléments à charge et à décharge. J'en profite pour évoquer des amendements qui seront présentés ultérieurement, auxqu...

En commission, madame Vichnievsky, je vous avais demandé de retirer votre amendement pour nous laisser un temps de réflexion, car j'étais sensible à votre argument. Le temps vous donne raison, puisque je suis à présent favorable à l'amendement.

J'y suis favorable. Nous avons également eu cette discussion en commission ; vous aviez retiré l'amendement, pour que l'on puisse prendre le temps de la réflexion. C'est une très bonne mesure que de pouvoir protéger la correspondance entre un avocat et son client lorsqu'elle est saisie à l'extérieur du cabinet, chez le client.

Vous connaissez la réponse, madame Untermaier ? Moi, je ne la connais pas. Vous avez raison de vous étonner que l'amendement soit déclaré recevable et débattu dans l'hémicycle, car le secret des sources n'était pas dans le périmètre du projet de loi soumis à la commission des lois et désormais examiné en séance publique. Pendant les deux semai...

Je serais malvenu de formuler une autre réponse que celle que je viens d'adresser à Mme Untermaier. Ces amendements n'entrent pas non plus dans le champ de la loi et je n'ai pas mené de travaux préparatoires en la matière. D'ailleurs, aucun amendement similaire n'a été déposé en commission, et nous n'avons donc pas eu ce débat. Monsieur Huyghe...

Nous sommes confrontés aux limites de l'exercice. Je le répète, il serait malvenu de ma part d'approuver l'amendement sur les parlementaires alors qu'à l'instant, à propos du secret des sources, j'ai estimé ne pas être en mesure d'émettre un avis éclairé, faute d'une analyse approfondie. J'ai fait valoir que, sur un tel sujet, un débat commencé...

Je ne suis pas en mesure, en tant que rapporteur, d'émettre un avis éclairé sur des sujets aussi importants que le secret des sources des journalistes ou l'immunité des parlementaires. Je suis incapable de me prononcer sur l'amendement, aussi pertinent et intéressant soit-il, au vu des enjeux. Que diront nos concitoyens demain ? « À vingt-trois...

…« ils ont adopté en catimini – ils n'étaient pas si nombreux – un amendement sous-amendé, écrit sur un coin de banc, qui organise l'immunité parlementaire. »

Ce n'est pas convenable, ni à la hauteur de notre tâche sur un sujet aussi important. C'est la raison pour laquelle, je le répète, malgré la pertinence de l'amendement et sans doute du sous-amendement – des amendements complémentaires seraient certainement nécessaires pour couvrir la totalité du sujet –, mon avis est défavorable.

Nous ne découvrons pas le sujet, puisque nous l'avons déjà abordé en commission. Nous avions alors invité Naïma Moutchou à retirer son amendement, sur lequel nous avions émis des réserves. Ainsi retravaillé, l'amendement donne entière satisfaction à la commission des lois et, sans vouloir préjuger de l'avis du garde des sceaux, au Gouvernement....

Ils se rapportent aux raisons plausibles et autres éléments de preuve, dont nous avons déjà débattu tout à l'heure. Avis défavorable.

En vertu du dispositif que proposent le garde des sceaux et la commission, il reviendra désormais au JLD d'autoriser la réquisition des fadettes, ce qui constitue une avancée considérable en matière de protection de celles-ci. Il serait inutile d'aller plus loin, notamment en limitant la période durant laquelle ces fadettes pourront être requis...

Si je comprends bien vos intentions, madame Kuster, votre amendement prend implicitement pour cible la technique des « filets dérivants » ; mais celle-ci concerne les écoutes téléphoniques, non les fadettes, qui sont les relevés des appels passés depuis un téléphone, et pour lesquelles la question ne se pose pas. Il n'est donc pas adapté, sauf ...

Pour les mêmes motifs que ceux que j'ai évoqués au sujet d'un autre amendement de Mme Untermaier, je demande leur retrait ; à défaut, avis défavorable.