Les amendements de Stéphane Mazars pour ce dossier
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Madame Panot, j'ai également visité le CRA de Cornebarrieu, avec mon collègue Jean Terlier, ici présent. Ces audiences, qui avaient été retransmises par visioconférence nous ont nous aussi alertés, mais elles se sont tenues au sein du CRA non pas devant la CNDA, mais devant la cour d'appel de Bastia. Si elles ont été dénoncées à juste titre, c'...
… et j'ai, en tant que tel, des responsabilités. Il convient de se montrer pragmatique pour trouver un point d'équilibre entre, d'un côté, l'efficience et l'économie de moyens, qu'il faut également prendre en compte, et, de l'autre, le respect des droits de la défense. Or les droits de la défense sont garantis lorsqu'on évite ce mélange des gen...
Il convient de rappeler l'objectif initial, qui a toujours été celui du candidat Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle et celui du Président de la République depuis son élection, à savoir ramener le délai de traitement de la demande d'asile à six mois au lieu de quatorze mois en moyenne aujourd'hui. Réduire ce délai, c'est d'abord...
… contre cette mesure, considérant ce délai trop contraint pour que la défense exerce pleinement ses droits. On peut entendre cette objection…
… puisque, par principe, quand on réduit un délai de recours, on limite le temps de l'action et, partant, la possibilité de contester une décision faisant grief.
dans la mesure où, après avoir déposé une demande auprès de l'OFPRA, ils savent qu'une décision va être rendue, qu'elle peut être négative et que, dès lors, ils pourront être amenés à former un pourvoi.
Qui plus est, ces requérants sont très souvent – même lors de la phase administrative, madame Dupont – accompagnés devant l'OFPRA par des avocats spécialisés ou des représentants d'associations particulièrement réactifs.
Ensuite, et c'est important, le délai de quinze jours peut être suspendu par un dépôt de demande d'aide juridictionnelle ou interrompu par le dépôt d'un recours sommaire,
… jusqu'à la clôture de l'instruction du dossier, voire, le cas échéant, jusqu'au jour de l'audience, s'agissant d'une procédure orale. Ce principe du recours sommaire pourra d'ailleurs être consacré dans la loi que nous allons voter par l'adoption de l'amendement no 1026 rectifié que vous présentera tout à l'heure Pacôme Rupin. Soyez rassurés...
Les droits de la défense seront effectifs pour les requérants même avec ce délai de recours ramené à quinze jours.