Les amendements de Stéphanie Rist pour ce dossier

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Même si ces amendements me semblent satisfaits par la prise en compte des besoins territoriaux, j'ai bien entendu l'importance de la spécificité de chaque territoire. Je m'en remets donc à la sagesse de l'Assemblée.

Il ne me semble pas licite de fixer une densité homogène, alors que nous venons d'expliquer qu'il fallait tenir compte des spécificités de chaque territoire et des populations. En effet, si celles-ci sont plus fragiles, une densité médicale supérieure sera nécessaire, et inversement. J'émets donc un avis défavorable.

Les amendements sont satisfaits par la réglementation en vigueur. En outre, les dispositions proposées sont d'ordre réglementaire et non législatif. Avis défavorable.

Il me semble important de laisser les universités et les ARS débattre de la meilleure façon d'atteindre les objectifs fixés en matière de nombre d'étudiants en deuxième année. Par ailleurs, la plupart des universités publient d'ores et déjà leurs capacités d'accueil. L'amendement me semble satisfait. Il a été repoussé par la commission.

Comme vous l'avez indiqué, chère collègue, il s'agit d'un amendement d'appel. Supprimer l'alinéa 4 équivaudrait à autoriser uniquement, dans le cadre de la transformation envisagée, le recours aux passerelles, ce qui provoquerait une complexité encore plus forte que celle que vous dénoncez. Le parcours de l'étudiant débutera ou bien par une pr...

Cet amendement a été repoussé par la commission. Notre idée, c'est au contraire de diversifier autant que possible les parcours, car c'est de cette façon que les futurs médecins s'adapteront mieux à l'évolution des métiers.

La transformation de la première année des études médicales ne sort pas de nulle part ! Des expérimentations sont menées depuis plusieurs années, par exemple à Angers et à Paris V. Elles montrent que des étudiants venus d'autres parcours peuvent parfaitement s'intégrer ; ils ne sont pas plus démunis. L'important, c'est qu'ils aient suivi une mi...

Ces amendements proposent d'inscrire dans la loi le portail santé, c'est-à-dire la majeure « santé ». À mon sens, il ne faut justement pas l'inscrire dans le texte, car il ne faut pas contraindre les universités à proposer cette majeure : certaines pourront choisir, par exemple, de proposer un portail sciences. Avis défavorable.

Nous les avons rencontrés à plusieurs reprises, et ils sont en effet favorables à l'inscription dans la loi du portail santé, c'est-à-dire de ce qu'ils font déjà avec la PACES. Mais je note de mon côté que la Conférence des présidents d'université ne tient pas le même discours… Il ne faut pas, je le redis, contraindre les universités à proposer...

C'est tout l'enjeu de cette réforme : améliorer les connaissances, mais aussi les compétences non techniques, comme l'empathie. J'aurai l'occasion de présenter un amendement permettant aux patients eux-mêmes d'intervenir dans les formations pour améliorer ces compétences. Il me semble que l'amendement est satisfait. Avis défavorable.