Les amendements de Thibault Bazin pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, le pouvoir d'achat est la préoccupation de nos concitoyens. Alors que l'inflation augmente, que les prix de l'énergie explosent, comment vivre quand votre retraite n'augmente pas ou que votre salaire ne suit pas ? Aujourd'hui, le prix de l'électricité augmente de 4 %. Certes, vous avez jugulé cette hausse en créan...
Les prix à la pompe atteignent des niveaux record, affectant directement des millions de Français qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, mais aussi ceux qui en ont besoin au quotidien pour consulter un médecin ou faire des courses.
Ce sont tous les Français qui habitent nos territoires ruraux que votre politique oublie si souvent. Or êtes-vous revenu sur votre hausse massive des taxes sur les carburants votée au 1er janvier 2018 ?
Non. Hausse de 8 centimes sur le prix du litre de diesel et de 4 centimes sur celui du litre d'essence ; hausse qui a rapporté 3,8 milliards d'euros de recettes aux caisses de l'État ; hausse que les Français continuent de subir alors que notre pays est le champion d'Europe des taxes et des impôts. Le Gouvernement, longtemps resté sans réactio...
Cette mesure arrive tardivement, il faut maintenant l'accompagner par une baisse de taxes. Je viens donc vous le demander, monsieur le Premier ministre : quand annulerez-vous votre hausse de taxes imposée aux Français depuis 2018 ?
Monsieur le secrétaire d'État, la vérité c'est que c'est vous qui êtes déconnecté de la réalité des Français.
La vérité, c'est que vous menez une politique injuste qui pénalise ceux qui ont besoin d'une voiture tous les jours. Alors je dis juste une chose : vivement l'alternance pour le pouvoir d'achat des Français qui vivent dans nos territoires ruraux.
Madame la ministre déléguée chargée du logement, vous avez déclaré que les « pavillons avec jardin » étaient un « non-sens écologique, économique et social ».
Je vous remercie d'avoir ainsi exprimé tout haut ce que la majorité à laquelle vous appartenez pense tout bas ! Depuis le début de la législature, je me heurte à un mur : les différents ministres ne pensent qu'en termes d'immeubles collectifs et de métropoles. Votre déclaration montre le total déphasage du Gouvernement avec ce que veulent les F...
En effet, plus des trois quarts d'entre eux plébiscitent la maison, et la crise sanitaire n'a fait qu'amplifier leur souhait. Nous savions que le Gouvernement n'aimait pas les propriétaires : vous pointez aujourd'hui du doigt ceux qui font le choix d'habiter une maison à la campagne. Quelle vision condescendante !
Vous faites fausse route. La maison individuelle peut être écologique : les constructeurs ne vous ont pas attendu pour recourir à des matériaux biosourcés.
La maison individuelle peut aussi être économiquement accessible – encore faut-il éviter de raboter les dispositifs d'accession à la propriété, comme le Gouvernement le fait depuis le début du quinquennat pour 95 % du territoire !
La maison individuelle peut être socialement bénéfique pour ceux qui la choisissent. Comment ne pas comprendre qu'elle peut correspondre à l'équilibre des familles et des enfants ? Il est vrai que la famille n'est pas non plus une priorité de ce gouvernement !
Une fois de plus, le Gouvernement veut choisir à la place des Français, leur imposer un mode de vie. Madame la ministre déléguée, je vous le demande, et j'associe à ma question mon collègue Philippe Benassaya : quel est, selon vous, l'avenir de la maison individuelle, puisque vous la méprisez ainsi ? Quel est, selon vous, l'avenir de nos campag...
Madame la ministre déléguée, vous criez à la caricature mais c'est votre vision de la maison dans nos campagnes qui est caricaturale ! On peut obtenir des densités heureuses avec des maisons groupées.
On peut éviter la consommation d'espaces naturels avec des maisons construites sur des dents creuses ou en optimisant des friches en cœur de village.
Il ne faut pas opposer collectif et maison, métropoles et campagnes, rénovation et construction. Nous aurons besoin de tout cela pour relever le défi de la construction de logements de qualité, pour habiter la France de demain et, surtout, pour répondre aux aspirations des Français.
Monsieur le Premier ministre, je me permets de vous alerter sur le sort des communes et des communautés de communes qui ont ouvert des centres de vaccination dans nos territoires éloignés des métropoles.
Elles se sont organisées dès l'hiver dernier à cette fin par civisme, pour contribuer à la protection de nos concitoyens face au virus. Je veux rendre hommage à ces élus locaux, à ces personnels territoriaux et aux bénévoles, notamment de la Croix-Rouge, qui ont permis aux professionnels de santé d'assurer la vaccination contre la covid-19 dans...
Pour les petites collectivités, la charge est lourde : mise à disposition de salles, de personnels, de matériels, et ce au bénéfice de leurs administrés, certes, mais aussi de ceux des territoires voisins. On les assurait alors d'une indemnisation à la hauteur de leurs investissements… Leur espérance a été mise à mal. En effet, les modalités de...