Les amendements de Ugo Bernalicis pour ce dossier
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Voilà encore une fois des amendements provenant de la droite de l'hémicycle, qui vont jusqu'au bout de la logique de la brèche qu'a ouverte le garde des sceaux lui-même. Il est donc assez extraordinaire d'entendre la rapporteure et le ministre nous expliquer que l'article 1er n'a rien à voir avec l'affaire Halimi, mais il en est de même de l'ar...
Vous affirmez également que l'arrêt de la Cour de cassation nous oblige : mais il ne nous oblige à rien du tout ! Il constate que le législateur n'a pas voulu faire de différence entre une personne qui aurait pris des stupéfiants entraînant finalement une abolition totale de son discernement et une personne qui n'en aurait pas pris. Cela ne sig...
Vous, vous voulez prétendument combler un trou dans la raquette en prenant une autre raquette, un autre trou et un autre dispositif : qu'est-ce que c'est que ces histoires ? Vous pensez nous avoir en nous affirmant que votre dispositif est pénalement nécessaire dans un cas de figure hypothétique qu'on ne connaît pas. Mais alors, comme je vous l...
Il faut quand même dire les choses : dans le droit commun, le fait de commettre un délit – pour un crime, c'est différent – sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants est une circonstance aggravante : il n'y a pas de débat, c'est déjà le cas, ce n'est pas le sujet. En matière criminelle, qu'il n'y ait pas de circonstances aggravantes, c'est ...
Nous avons bien compris que l'article 1er est une sorte de trouvaille, issue d'un moment de réflexion, et qu'il ne vise pas à répondre à l'analyse de la Cour de cassation selon laquelle une lacune du droit empêche de condamner le meurtrier de Sarah Halimi. Dont acte. M. le garde des sceaux, s'il a mis un peu de temps pour le dire, indique toute...
Récapitulons pour les gens qui nous écoutent car nous sommes dans un « en même temps » extraordinaire. Nous allons combler un prétendu trou dans la raquette qui aurait été mis en exergue par l'avocat général près la Cour de cassation par le biais des articles 1er , 2 et 3. Ce faisant, nous constatons que ces mesures n'auraient rien changé à l'i...
Alors, à quoi sert ce que vous faites là, monsieur le ministre, si ce n'est à répondre de manière politicienne à une émotion légitime dans le pays. À quoi cela sert-il si c'est pour faire de la politique politicienne, agiter les peurs notamment à propos de la maladie, des troubles mentaux ?
Vous dites : regardez, face à ces gens dangereux, nous allons faire quelque chose ! C'est insupportable et nous nous y opposerons à chaque fois.