Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier

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Depuis maintenant cinq ans, votre gouvernement et votre majorité se posent régulièrement en donneurs de leçons. En 2017, vous promettiez l'avènement d'un nouveau monde qui en finirait avec les pratiques de vos prédécesseurs et restaurerait la crédibilité de l'État. Vous promettiez une gestion plus saine et plus responsable des finances publique...

Cinq ans après, la désillusion est totale, tant le gouffre entre vos promesses et vos actes est béant ! La réalité, c'est que la France est devenue le maillon faible de l'Europe et que le bilan de votre quinquennat vous interdit de fanfaronner. En effet, après cinq ans de gestion par La République en marche, la France enregistre le plus haut n...

Après cinq ans de gestion par La République en marche, la France affiche le pire déficit commercial en Europe.

Après cinq ans de gestion par La République en marche, la France est plus que jamais championne d'Europe des taxes et des impôts.

Après cinq ans de gestion par La République en marche, la France est plus endettée que vingt-quatre des vingt-sept pays de l'Union européenne.

Il serait bien trop facile de tenir la crise pour responsable de ces piteux résultats, qui ne s'expliquent, en réalité, que par votre gestion défaillante des comptes publics, donc de l'argent des Français ! Ce n'est hélas pas ce budget pour 2022 qui inversera la tendance. Bien au contraire, il traduit le renoncement complet du Gouvernement à t...

Enfin, je vous le dis avec gravité, les conditions d'examen de ce projet de loi de finances furent indignes d'une démocratie moderne.

Si vous avez pris le temps, monsieur le ministre délégué, de répondre à nos questions durant l'examen du texte, il n'en demeure pas moins que jamais un budget n'aura semblé aussi peu préparé, aussi improvisé et aussi peu respectueux du travail parlementaire.

Au cours de la première lecture, le Gouvernement a présenté 125 amendements de dernière minute à son propre projet de loi de finances,…

…qui ouvre – tenez-vous bien – 3 milliards d'euros de crédits nouveaux et 34 milliards en autorisations d'engagement : c'est du jamais vu ! Votre fièvre dépensière va décidément de pair avec un mépris total de la représentation nationale. Au total, ce sont près de 15 milliards d'euros de dépenses nouvelles que le Gouvernement a introduits dans...

Cessez d'instrumentaliser ainsi la crise alors que vous êtes responsables d'une hausse de 100 milliards d'euros des dépenses ordinaires en trois ans : il s'agit de dépenses courantes, qui n'ont strictement aucun lien avec la crise. Nous approuvions le « quoi qu'il en coûte », mais la crise ne peut pas vous servir en permanence d'excuse ou d'ali...

Plus de 6 milliards d'euros de dépenses manquent. C'est tellement gros que même le Haut Conseil des finances publiques dénonce ces impasses et refuse, pour la première fois de son histoire, de se prononcer sur les prévisions de déficit du Gouvernement.

Avant même d'être voté, votre projet de budget, hélas, est déjà caduc. Toutes les estimations de dépenses, de déficits et de dettes sont volontairement minorées. Nous avons examiné et nous devrons encore examiner des amendements de dernière minute, qui viendront ajouter des milliards par-ci par-là, des milliards encore et toujours. Quelle drôle...

Nous ne pouvons pas non plus voter un budget qui empile à ce point les dépenses publiques, des dépenses qui pleuvent, qui pleuvent sans limite à mesure que se rapprochent les échéances électorales. En 2017, votre majorité n'avait pas de mots assez durs pour dénoncer la dérive budgétaire de la fin du quinquennat socialiste. Cinq ans plus tard, ...

qui n'ont aucun rapport avec le covid. Ces trois dernières années, les dépenses ordinaires, c'est-à-dire la dépense sans lien avec la crise, excluant toutes les dépenses de relance et de soutien, ont augmenté de 100 milliards d'euros : c'est le record de ces quinze dernières années.

Et le plus grave, ce n'est pas le court terme de 2022, mais tous ces engagements de plusieurs dizaines de milliards de dollars qui vont peser sur les budgets ultérieurs de manière quasi irréversible. Nous ne pouvons pas voter ce budget de la fuite en avant vers toujours plus de dettes et toujours moins de réformes.

En cinq ans, pas une seule réforme de structure n'a été menée pour redresser nos comptes publics, pas une seule.

C'est la première fois depuis trente ans que rien n'aura été fait pour sauver les retraites. Lors des trois années de croissance – 2017, 2018 et 2019 –, vous avez renoncé, par manque de courage politique, à désendetter notre pays.

Vingt-trois des vingt-huit pays de l'Union européenne se sont désendettées pendant cette période, mais la France, en a été incapable. Au total, durant cette législature notre dette publique aura progressé de 680 milliards d'euros. Triste record ! Avec une dette aussi vertigineuse, la France n'est plus à l'abri d'une crise financière qui remett...

Nous avons aujourd'hui le taux de dépenses publiques le plus élevé de l'Union européenne, nous avons le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé de l'Union européenne, nous avons le pire déficit commercial de l'Union européenne.