La révolution nationale, vous connaissez !
De toutes les origines, sûrement pas !
Les Français ont choisi !
Jean Zay a été député radical du Loiret, ministre de l'éducation nationale et des beaux-arts du Front populaire, ministre pendant quarante-quatre mois, …
… quarante-quatre mois pendant lesquels il a mené une oeuvre réformatrice, républicaine, progressiste et humaniste.
Quarante-quatre mois au terme desquels il a été emprisonné par le régime de Vichy. Il a passé toute la guerre emprisonné et, le 20 juin 1944, il a été extrait de sa prison à Riom pour être assassiné par la milice. Son cadavre n'a d'ailleurs été retrouvé que bien plus tard, deux ans après les faits. Nous avons de la mémoire : nous savons que, quand vous êtes dans l'opposition, vous vous faites les chantres de la liberté d'expression et de la liberté mais que quand vous êtes au pouvoir, vous êtes des liberticides. Vos leçons de liberté et de liberté d'expression, nous ne pouvons pas les entendre parce que nous savons d'où vous venez : nous ...
Et vous êtes fier de siéger sur ce banc, monsieur ?
Nous savons qui vous êtes !
Vous ne nous ferez pas taire !
Monsieur le président, en réalité, nous ne nous éloignons pas du sujet. Il se trouve que les travées de cette assemblée recèlent une mémoire ; nous avons de la mémoire. Depuis le début de ces débats, les députés non inscrits de l'extrême droite nous donnent des leçons de démocratie et nous rappellent ce qu'est la liberté d'expression. Mais, voyez-vous, nous avons un peu de mémoire. Il se trouve que j'ai demandé, et c'est un honneur qui m'a été accordé, de siéger à la place no 300, qui a été occupée par Jean Zay. Vous ne savez peut-être pas qui est Jean Zay, messieurs les non inscrits.
Je souhaitais répondre aux députés du groupe Nouvelle Gauche. Je suis en effet frappé par leur approche purement financière, mercantile, nonobstant le respect et la sympathie que j'ai pour eux. Le sport, ça n'est pas, et ça ne peut pas être avant tout une question d'argent. Le sport, c'est d'abord un vecteur de valeurs, des belles valeurs telles que l'émancipation, le dépassement de soi, l'humilité, le respect des autres et de soi-même, la responsabilisation ; des valeurs primordiales dans une société comme la nôtre en quête de sens.
Le sport c'est aussi quelque chose de concret pour nos concitoyens, leur loisir préféré, un loisir synonyme de bien-être, de plaisir, de santé, de lien social, qui nécessite effectivement des moyens.
Si l'on en revient aux chiffres, il faut être clair : la dépense sportive nationale française représente 38 milliards d'euros, c'est-à-dire près de 2 % du PIB.
Au sein de cette dépense nationale, la dépense publique représente 18 milliards : 12 milliards pour le secteur communal, 1,3 milliard pour les départements et les régions, 3,9 milliards pour le ministère de l'éducation nationale, et ce n'est qu'ensuite que le ministère des sports prend rang. Pour le ministère des sports, l'objectif en matière de dépenses ne peut donc pas être quantitatif ; il doit être qualitatif. Nous devons d'abord refuser le statu quo, le conservatisme. Nous devons, dans le sport comme dans toutes les sphères de notre société, entreprendre une action de transformation. Le recentrage du CNDS sur le « sport pour tous » et le ...
Il se trouve, cher collègue Lecoq, que nous avons une véritable ambition pour le sport, qu'a soutenue le président Macron. Grâce à elle, nous avons obtenu l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, …
… par le truchement d'une belle, grande, efficace et majestueuse cordée unissant le puissant mouvement sportif français, deux anciens présidents de la République, la Ville de Paris, la région Île-de-France et bien d'autres collectivités locales que je salue. Cette ambition pour le sport est bien plus vaste encore. Elle a été défendue dans le projet présidentiel, puis par la République en marche. Elle nous unit et nous réunit car elle fait consensus, et je m'en réjouis, autour de l'objectif premier et central du développement de la pratique physique et sportive des Françaises et des Français, par le biais du soutien au sport pour tous. Oui, ...
Compte tenu des annonces de M. le ministre prévoyant de réaffecter, à l'occasion de l'examen du projet de loi de finances rectificative, des crédits compris entre 22 et 30 millions d'euros, j'estime que la cause du sport pour tous sur le terrain est défendue. Je retire donc mon amendement.
Vous n'avez pas lu le projet !
En tout cas, vous, il ne vous y aide pas !
Les propos que nous avons entendus tout à l'heure, à l'ouverture de la séance, et qui viennent d'être repris par notre collègue de la France insoumise révèlent une méconnaissance abyssale de ce qu'est le service civique. Il s'agit en réalité d'une très belle politique publique, qui a démarré en 2010 avec quelques milliers de jeunes et qui aujourd'hui voit s'engager volontairement, librement, plus de 100 000 jeunes – 130 000 cette année, 150 000 l'an prochain – pour des missions qui sont, j'y insiste, d'intérêt général, dans des domaines extrêmement divers : la solidarité intergénérationnelle, l'écologie, le sport, la culture, la ...
Il n'y a pas de confusion. Ce serait bien la première fois que nos collègues de La France insoumise soutiendraient une proposition faite par le Président de la République pendant la campagne. Nos collègues veulent transformer une politique publique qui repose sur le volontariat en contrainte. Ce sont deux approches philosophiques totalement différentes : nous sommes pour la liberté, vous êtes pour la contrainte. Je livre un élément à la réflexion de notre assemblée. Lors de sa dernière année, le service national, dans sa forme militaire, avait réuni 225 000 jeunes. Le service civique aura mobilisé cette année, sur la base du volontariat, 130 ...
Très bien !
Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, le débat qui s'ouvre aujourd'hui illustre une nouvelle fois, hélas, ce que les Français ont rejeté lors des dernières élections. Ainsi, plutôt que d'utiliser à bon escient toutes leurs niches parlementaires, nos oppositions préfèrent parfois nous présenter des textes ayant non pas vocation à améliorer la vie de nos concitoyens, mais uniquement destinés à faire le buzz.
La politique n'est pas un jeu, et le buzz ne doit pas se substituer au fond.
Voilà un horizon riche, utile et exaltant, vers lequel nous pourrons d'autant mieux tendre grâce à l'attribution à la France des Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Ces sujets-là méritent un travail approfondi et, je dirais même mieux, une co-construction entre le Gouvernement et le Parlement.
… contre ce texte : je le conclus par une main tendue.
Ne cherchons pas à monter les uns contre les autres, les riches contre les plus humbles,
Écoutez-nous !
Nous avons commencé à le faire !
J'en veux pour preuve la vidéo déconcertante où deux de nos collègues jouent au ballon dans les jardins de l'Assemblée nationale pour présenter une mesure que l'on qualifiera, au mieux, de démagogique. Nul besoin de montrer un maillot pour démontrer son appétence pour le sport. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la mission que nous ont confiée nos concitoyens.
C'est d'autant plus regrettable que ce texte est le premier de la législature sur le sujet du sport, qui mérite mieux. Cette proposition de loi, disons-le franchement, n'est pas à la hauteur des enjeux.
Si l'idée peut séduire à première vue, on voit très vite qu'elle va trop loin d'un point de vue fiscal, au risque de nuire à la compétitivité de nos clubs, et pas assez loin au plan géographique, au risque d'isoler la France sur un marché très ouvert. Il est évident que ce type de taxation ne peut s'envisager qu'à un niveau européen, voire mondial.
Néanmoins, je sens bien, mon cher collègue, qu'en proposant ce texte, vous exprimez une passion réelle et un engagement authentique en faveur du sport. C'est pourquoi je vous invite à travailler à nos côtés sur le projet ambitieux que la majorité va mettre en oeuvre, pendant ce quinquennat, au côté de Laura Flessel, notre ministre. Augmenter de dix points la pratique sportive des Françaises et des Français ; …
… améliorer la chaîne qui va du sport scolaire au sport en club, en passant par le sport universitaire, pour accroître le nombre de licenciés ; s'interroger sur l'explosion des pratiques désintermédiées ; avoir conscience que, dans notre pays, les femmes et les citoyens de conditions modestes pratiquent nettement moins le sport que les hommes appartenant aux catégories socialement favorisées, et travailler à réduire cette inacceptable inégalité ; refonder l'organisation et la gouvernance du sport pour les rendre plus transparentes et plus efficientes encore ; adapter les services pour accompagner et soutenir les bénévoles, qui sont les pierres ...
… améliorer la reconversion des sportifs de haut niveau, qui méritent d'être accompagnés au-delà de leur carrière sportive, pour laquelle ils ont tout sacrifié, et qui peuvent tant apporter à notre société grâce aux aptitudes qu'ils ont acquises ; …
… développer le sport santé au profit des 11 millions de Français atteints d'affection de longue durée, et pour lesquels une pratique physique encadrée peut améliorer sensiblement le bien être ; poursuivre la mise en place du contrat de filière sport pour amplifier la dynamique en cours permettant de développer l'économie du sport, les emplois qu'elle génère, l'innovation qu'elle porte, et son poids à l'export.
Nous l'avons initiée en nous donnant les moyens de nos ambitions dès 2018, avec une augmentation des crédits du sport de près de 8 % tels qu'ils ressortent des lois de finances votées ces dernières semaines. J'ai commencé mon propos par une sorte de réquisitoire…
mais rassemblons tous les sportifs autour de ces valeurs communes que sont le respect des autres et de soi-même et le dépassement de soi, valeurs cardinales qui permettent l'émancipation par le sport. C'est cela le coeur du sujet, c'est cela le coeur du projet de la République de progrès, dans lequel le sport a toute sa place.
C'est pourquoi, si nous ne votons pas ce texte, nous appelons l'ensemble de nos collègues sur tous les bancs à nous rejoindre pour oeuvrer au service du sport pour tous qui est notre ambition !
Madame la ministre, le compte est bon !
Manifestement, ils ne maîtrisent même pas les quatre opérations !
Vous ne vous êtes toujours pas remis de votre défaite ! Il va falloir la digérer !
Aucun régime n'a duré aussi longtemps !
Qualité de l'intervention : zéro !
Si vous êtes favorable au tirage au sort, dites-le !
Vous préférez qu'ils se retrouvent au chômage ?
Votre présentation est bien malhonnête !