Interventions sur "école"

31 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal :

La séance a été suspendue à la suite d'un malentendu. Notre collègue du groupe La République en marche n'a pas voulu faire d'amalgame entre des écoles régionales bilingues et l'école de Toulouse. Au contraire, elle voulait dire que certaines écoles se revendiquaient de réseaux afin de s'infiltrer, d'ouvrir et de propager des messages. Comme il ne faut justement pas qu'il y ait d'amalgames, il convient de clarifier les choses, et cet amendement ne devait pas être adopté. Il y a des défenseurs des langues régionales sur tous les bancs de cette ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Nous prenons acte du regret du groupe La République en marche sur la question des écoles dispensant un enseignement en langue régionale. Il faut être extrêmement prudent dans les propos tenus dans cet hémicycle sur la question éducative, matière hautement inflammable. On le sait, ce sujet suscite énormément de débats. Nous n'avons pas voulu relever, tout à l'heure, le propos fort malheureux d'une de nos collègues du groupe La République en marche, qui a affirmé que les deux critère...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...olac, mais je vais à l'encontre de cette idée. Il est bien que des lois – vous avez fait allusion à la politique de Michel Debré – aient permis aux langues régionales d'être enseignées dans le service public. Natif de Béziers, j'ai moi-même appris l'occitan avec Marie Rouanet et d'autres grandes personnalités de la langue occitane. Cependant, notre groupe n'est pas favorable au développement des écoles régionales qui pratiquent l'enseignement immersif. Attention ! Vous vous trompez si vous ne montrez que de la bienveillance envers ces écoles. En effet, elles véhiculent parfois des idéologies identitaires antirépublicaines.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Ce n'est pas honteux de dire cela. Nous devons avoir tranquillement ce débat. Je n'aurais pas voté cet amendement s'il avait été maintenu et je voulais tenir ce propos, monsieur Le Fur, pour que le ministère de l'éducation nationale garde le contrôle de ces écoles. Monsieur Le Fur, lorsque vous dites que des familles souhaitent que leurs enfants parlent la langue de leurs parents, on peut entendre votre argument. Mais faisons attention : je suis élu en Seine-Saint-Denis où beaucoup de Français ont des parents dont la langue n'est pas une langue régionale. Comment accueillons-nous cette situation ? Quand des gens voudront apprendre le portugais ou l'arabe...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je vous assure que ce n'est pas du tout le cas. Aujourd'hui, dans nos collèges, écoles et lycées, l'enseignement du fait religieux se fait de la meilleure façon possible. Les parents ont la faculté de pouvoir dispenser leurs enfants, le cas échéant. Il n'est pas opportun de faire un tel procès au régime concordataire qui, pour des raisons historiques, est encore appliqué en Alsace-Moselle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

...issements à statut multiple. Ce type de manoeuvre n'a pas lieu d'être dans un État qui se dit laïc – comme nous venons de le rappeler, même si certains voudraient remettre ce principe en question – , dans un État où la séparation de l'Église et de l'État est soi-disant claire. Ce procédé permet en effet à des établissements qui choisissent de se désolidariser des outils collectifs proposés par l'école publique, laïque et républicaine, de percevoir tout de même des financements publics. Nous vous proposons de rompre avec cette hypocrisie et de dénoncer, en toute transparence, ces montages occultes qui financent la création et le fonctionnement de ces établissements hors contrat. Cet amendement vise à revenir entièrement aux lois de la République.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...au développement d'établissements privés hors contrat sur notre territoire. Nous devons en garder le contrôle précis, savoir qui finance quoi et dans quel objectif. Nous ne voulons pas interdire tout lien entre un État et un établissement installé en France. Certaines relations sont légitimes, avec l'Italie, l'Allemagne etc. La question n'est pas là. Nous savons fort bien, en effet, que certaines écoles hors contrat se développent aujourd'hui grâce au financement de quelques États, parfois obscurantistes, défendant une idéologie que l'on ne peut tolérer lorsque l'on est pétri de convictions républicaines fortes, ce qui est notre cas à tous, je n'en doute pas. C'est pourquoi, à l'image des partis politiques, nous devons veiller à ce que ces écoles ne bénéficient pas, à notre insu, d'un financeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Rubin :

Je ne saisis pas le lien entre vos arguments et ma proposition. À l'heure où nous cherchons le moindre centime pour l'école et les services publics, il me semble légitime de connaître le coût de l'enseignement religieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

...des établissements privés. Nous manquons toutefois d'éléments statistiques probants, qui ne soient pas susceptibles d'interprétation. C'est la raison pour laquelle nous demandons au Gouvernement un rapport permettant d'évaluer ce que coûte chaque année, en argent public, le financement d'établissements privés. Comme je l'ai souligné hier, des régions comme l'Île-de-France financent largement des écoles privées hors contrat. Nous sommes en désaccord avec de tels financements : pourrions-nous au moins obtenir des éléments nous permettant d'en juger ? Nous mesurerons alors sans doute les moyens qui sont ainsi retirés à l'enseignement public.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Peut-être, mais c'est à cela qu'on en arrivera avec vous, j'en suis sûr. Vous avez stigmatisé les écoles Diwan : elles ont entre 97 % et 100 % de réussite au baccalauréat. De nombreux élèves qui les ont fréquentées sont devenus chercheurs dans des organismes publics et travaillent dans l'administration. Mon assistant parlementaire sort d'une école Diwan. Ces écoles n'ont rien à voir avec la caricature que vous avez voulu en faire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

M. Mélenchon, je le sais, a traité de sectes ces écoles. J'ignore s'il a révisé son opinion depuis. Sachez en tout cas que ces écoles sont soutenues par des personnes qui, de bonne foi, défendent une langue qui a été longtemps interdite à l'école, je vous le rappelle – les enfants étaient punis lorsqu'ils la parlaient. Il faudrait prendre en considération cet élément.