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...fforts soient justement répartis. Assumez, assumons la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Assumez, assumons qu'il faut des changements, et qu'ils doivent être justes et ajustés pour être efficaces. Nous l'avons dit et nous le répétons : il n'y aura pas de transition réussie sans justice. Vous le savez, mes collègues du groupe Socialistes et apparentés et moi-même ne verserons jamais dans l'écologie de la punition.
… qui redistribue, sensibilise, instruit et fait confiance à la responsabilité des citoyens, des élus, des entreprises, dès lors qu'un cap, un jalonnement, a été fixé par le législateur. Nous défendons la social-écologie, qui croit en l'éducation et en l'information du citoyen, et qui est en cohérence avec ses objectifs, pas l'écologie qui prétend dire stop aux véhicules les plus polluants en 2030, en ne prohibant d'ici là que la publicité pour quoi ? : pour l'essence ou les bouteilles de gaz. On voit bien que ce n'est pas cohérent, que ce n'est pas suffisant. Nous défendons la social-écologie, qui vise à répare...
...tendions – même si, je le reconnais, nous ne l'espérions pas. Vos renoncements nous mettent en danger. Notre société le comprend de mieux en mieux, ce qui suscite un formidable espoir et nous offre un formidable levier. La majorité sous-estime très certainement la conscience qu'ont les classes populaires de l'urgence climatique. Tout d'abord, elles en affrontent très concrètement les ravages ; l'écologie n'est pas qu'une préoccupation bourgeoise. Elle est aussi une aspiration collective à vivre mieux, à vivre ensemble et à vivre en décidant de notre destinée commune.
...que. Je demande que vos services analysent l'arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne du 23 février 1983, dit arrêt Wagner, qui dispose que la discrimination consiste non seulement « à traiter de manière différente des situations qui sont identiques », mais aussi à traiter « de manière identique des situations qui sont différentes ». Cette considération trouve à s'appliquer en matière d'écologie et de nature : le climat de Martinique et de Guadeloupe, leurs écosystèmes et leur biodiversité ne peuvent être comparés avec ceux d'ici – le dire n'est pas faire injure à ces derniers, et la différence est une richesse. Or vous les traitez de manière identique ! Je vous en donnerai quelques exemples : c'est outre-mer que se trouvent 80 % de la biodiversité française et 97 % des surfaces maritim...
Depuis le début de l'après-midi, vous vous présentez en point d'équilibre entre ceux qui veulent plus d'écologie et ceux qui craignent que vous ne déstabilisiez l'économie. En fait, votre majorité est ailleurs et vous demande de faire semblant.
Or ce qui manque dans votre texte, comme l'a dit tout à l'heure Elsa Faucillon, c'est la capacité à ouvrir la protection de l'environnement à celles et ceux des classes les plus populaires, les plus modestes, qui ont besoin d'une écologie qui ne soit pas punitive, mais mobilisatrice. Aujourd'hui, vous proposez un texte qui n'a d'autre ambition que d'aller jusqu'à l'élection présidentielle et de servir de béquille écologique au candidat Emmanuel Macron.
...és et relayé à ses débuts par le mouvement des gilets jaunes. Avec ce postulat, vous auriez pu, et je crois même que vous auriez dû, interroger directement les Français. Plutôt que d'instaurer un quinquennat de campagne perpétuelle et de faire semblant d'écouter les Français à travers un grand débat et une Convention citoyenne faussement démocratique, vous auriez dû questionner les Français sur l'écologie. Ils sont en effet, peut-être plus que sur tout autre sujet, directement concernés, car il y va de leur santé, de leur sécurité et, plus globalement, de leur cadre de vie. Il faut reconnaître que nous, Français, sommes privilégiés dans ce domaine : nous vivons sous un climat tempéré, nous possédons une très grande diversité d'écosystèmes, notamment grâce aux territoires ultramarins, et nous pouv...
... à synthétiser ces deux extrémismes. Nous croyons de notre côté, comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire, qu'il faut rendre désirable ce qui est nécessaire. Oui, la préservation de notre environnement est une nécessité. En ne changeant pas un iota du modèle économique ultralibéral qui montre tous les jours ses limites tout en assommant de normes et d'interdictions les Français, vous faites de l'écologie une contrainte au lieu d'en faire un désir. Croyez-vous un seul instant que nos compatriotes ne souhaitent pas être protégés de la pollution, ni avoir accès à une nourriture saine, à une énergie peu polluante et bon marché, ni contempler des paysages naturels préservés ? En réalité, il n'est pas très difficile de faire de la préservation de l'environnement un désir. Alors, comme vous ne souhaite...
... l'on ne rétablira pas les frontières qui permettent de lutter contre la cupidité de certains financiers, tant que l'on ne préférera pas les circuits courts qui favorisent le producteur local par rapport au producteur du bout du monde et tant que la consommation de masse sera la norme, voire l'objectif. Vous vous en doutez, j'aurai l'occasion, dans les prochains mois, de développer ma vision de l'écologie…
...onieusement les activités sur le territoire. Malheureusement, les mesures de ce texte, que mes collègues Meizonnet et Bilde commenteront plus tard en détail, ne changeront sans doute pas grand-chose au dérèglement climatique en cours. Plus problématique encore, certaines mesures très contraignantes risquent d'éloigner un peu plus les Français de ces questions pourtant fondamentales. Faisons de l'écologie un désir plus qu'une contrainte, faisons de cette science un levier pour la croissance de demain, faisons de ce combat un projet fédérateur ! Je suis persuadée qu'alors, les Français y adhéreront massivement. Un référendum sur des questions précises m'apparaît donc clairement comme la première étape de ce combat nécessaire pour préserver notre beau pays.
Il y a encore deux ans, vous n'aviez pas de mots assez durs pour évoquer EELV (Europe Écologie Les Verts) et Yannick Jadot. Vous découvrez l'écologie !
Je ne vous poserai qu'une question : avez-vous lu le projet de loi ? Non, incontestablement ! Vous affirmez que c'est notre seule loi relative au climat. Ce n'est pas vrai : depuis le début de la législature, la loi dite énergie-climat, la loi ÉLAN sur le logement, la loi ÉGALIM et la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire concernent l'écologie.
...sidentielle, la majorité se découvre soudain une âme de démocrate, après avoir gouverné par ordonnances pendant plus d'un an. Ce texte favorise la répression, s'inscrivant dans une démarche de rupture plus que de transition écologique, choisissant par là la meilleure façon de rendre l'effort environnemental impopulaire. Il achève une économie déjà au sol et sacrifie la démocratie sur l'autel de l'écologie, allant ainsi à l'encontre des valeurs de ce pays. C'est pourquoi il n'est pas souhaitable de le voir intégrer notre droit positif.
... en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Cette histoire ne pourra s'écrire que si ce texte se donne pleinement les moyens d'atteindre les objectifs fixés, et surtout, s'il s'attache à lier impératif climatique et justice sociale, tout en tenant compte des réalités, potentialités et fragilités des territoires et des secteurs d'activité concernés. Pour faire entrer effectivement l'écologie dans la vie des Français, il conviendra de n'en laisser aucun de côté ; sur le long et sinueux chemin vers la transition énergétique et écologique, nous devons les embarquer tous, sans exception. Ce sera le fil rouge des propositions du groupe Socialistes et apparenté sur ce texte : moins de carbone et plus de justice. Nous insisterons sur le volet social. Ces sujets, nous les défendons de longu...
...la moitié des émissions de gaz à effet de serre sont liées à nos importations, rien ou presque rien pour dépolluer les transports ni pour lutter contre les passoires thermiques, alors que les transports et le bâtiment sont les secteurs les plus polluants. À la place, vous accumulez les mesures liberticides et bureaucratiques aux effets dérisoires sur l'empreinte carbone. Bref, c'est un condensé d'écologie punitive. Pendant que nous débattons d'une loi qui rate sa cible, l'argent du contribuable continue à subventionner le démantèlement du principal atout de la France dans la lutte contre le réchauffement climatique : au nom d'une fausse écologie, nos impôts sont dilapidés pour financer le démembrement de notre mix électrique, pourtant décarboné à plus de 90 %. Grâce à l'alliance des productions n...
...tils concrets à l'intention des maires et des collectivités locales, afin de préserver la qualité de l'air en zone urbaine, d'encadrer la publicité lumineuse et de favoriser un aménagement vertueux du foncier, objectif intégré aux documents de planification. Il contient des mesures et indicateurs pour mieux informer le consommateur et encourager l'évolution, comme l'Éco-score ou encore le DPE. L'écologie punitive n'est pas efficace. Un chemin existe entre ceux pour qui aucune mesure n'est efficace, et ceux qui voudraient ne jamais rien faire évoluer. Nous incarnons ce choix d'une voie médiane de bon sens. Nous ne reprenons pas à notre compte l'injonction, dont certains partis politiques ont fait une rente ; nous ne prônons pas l'écologie de la décroissance…
L'intention qui sous-tend cette motion de rejet est à l'évidence de priver l'écologie et les Français non seulement d'une loi historique, mais aussi d'un débat démocratique. En résumé, la démocratie est sommée de se taire.
Il semblerait que ce soit à la mode ! Monsieur Mélenchon, il fut un temps où la démocratie, et non les ego, était sacrée pour les membres de cet hémicycle. Seulement, les gens changent, et pas toujours dans le bon sens, jusqu'à parfois devenir la caricature d'eux-mêmes. C'est un bien triste spectacle que cette motion pour ceux qui défendent à la fois l'écologie et la démocratie représentative ; pour les Français, aussi, qui voient leurs aspirations en matière d'écologie prises en otage par des aventures et des soliloques personnels pseudo-révolutionnaires.
Aujourd'hui, nous sommes attendus : à nous de réussir à passer d'une écologie conceptuelle à une écologie dite opérationnelle.