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Voilà plusieurs années que l'écologie est au centre de tous les discours politiques, mais la révolution culturelle et sociétale qu'elle exige semble s'inscrire dans un temps définitivement long, trop long. Rappelons-nous la fameuse formule du président Chirac : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Ce budget peut-il prétendre réconcilier les discours et les décisions politiques en matière de développement durable, lui qu...
J'aime répéter : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ». Dépeuplés, votre ministère et les opérateurs qui travaillent dans le domaine de l'écologie solidaire, celle que nous souhaitons, le sont aujourd'hui. Au-delà de cette constance, que plusieurs de mes collègues ont déjà rappelée, je voudrais commencer mon propos par la question des énergies renouvelables. En effet, le Gouvernement a récemment ouvert les discussions avec les acteurs du photovoltaïque, afin de réviser a posteriori les contrats signés avant le moratoire de 2010, dont les t...
...ologique, sur le terrain, des mesures que nous adoptons. Étant majoritairement issus de la société civile, nous sommes en effet des élus de terrain et cela se vérifie dans nos actes ! N'en déplaise aux oppositions, le Gouvernement et la majorité présidentielle sont pleinement ancrés dans la transition écologique : les actes sont là, preuve qu'aucun parti politique ne possède l'apanage du vert. L'écologie n'appartient pas à un groupe : elle est de notre responsabilité à tous. C'est une démarche collective, main dans la main ; une pratique que nous pouvons tous appliquer dans notre vie quotidienne. Car en matière écologique, le respect de soi commence par le respect des autres : c'est avec l'écologie que nous garantirons notre terre, nos modes de vie, notre santé, la protection de nos espaces natur...
Les chiffres de ce budget témoignent de notre volonté politique, mais qu'en est-il du chemin que nous traçons, à notre pays, de notre vision ? Aujourd'hui, ce n'est pas une idéologie qu'il nous faut, mais plutôt – je le dis en cette journée gaullienne – une certaine idée de l'écologie, qui nous guide et nous assure de rester toujours sur le chemin que nous sommes en train d'ouvrir. Quel nom notre programme écologique porte-t-il aujourd'hui, madame la ministre ? Son nom n'est pas punition car, là où certains pratiquent l'écologie punitive – quand il ne s'agit pas d'expéditions punitives ! – nous défendons une écologie de liberté qui incite à la responsabilité économique, à l'i...
… car là où certains prônent la décroissance et la sobriété malheureuse, l'écologie que nous portons est créatrice de richesses et de valeur ; elle réinvente la croissance économique.
C'est une écologie qui crée des solutions pour mieux se déplacer, mieux habiter, mieux produire et mieux se nourrir. C'est une écologie qui produit des bénéfices pour la santé, pour le pouvoir d'achat, pour la planète et, disons-le, parfois même des bénéfices financiers – le gros mot est lâché ! Le nom de l'écologie que nous portons n'est pas non plus planification, car là où certains voudraient des citoyens aux o...
L'écologie que nous portons, c'est une certaine idée de l'écologie. Nous l'avons dénommée Turquoise, et c'est bien un budget turquoise que votera le groupe Agir ensemble. Soyez certaine, madame la ministre, que nous prendrons notre élan pour défendre ce budget à vos côtés.
...nement. Ne les oublions pas. Mes chers collègues, madame la ministre, monsieur le ministre délégué, en tant que rapporteure pour avis, je vous propose de regarder plus loin, sur le temps long : faisons de l'économie bleue le levier de l'excellence économique et environnementale de notre pays. Nous pouvons dès à présent poser les jalons d'une relance compétitive et vertueuse associant économie et écologie. Le projet de loi de finances que nous discutons est une étape supplémentaire dans le soutien à un volet compétitif et décarboné de l'économie maritime. La commission du développement durable et de l'aménagement du territoire a donné un avis favorable à l'adoption des crédits du programme 205 « Affaires maritimes ».
Monsieur le ministre délégué chargé des transports, je profite de l'occasion : si vous avez retrouvé le rapport Philizot que vous me devez depuis juin 2019, n'hésitez pas à me l'envoyer, il nous sera utile à tous. Ce serait faire enfin un peu cas du Parlement. Je vous en remercie par avance. Pas de planification écologique des transports – pas de planification tout court, pas d'écologie tout court. Les camions plutôt que le fret ferroviaire, les SUV plutôt que le train, l'avion plutôt que les petites lignes ferrées. Déni de réalité, improvisation, amateurisme, je ne sais plus expliquer les errements de votre politique des transports.
...sortir de notre société et de votre politique du tout voiture : quand on sait que 60 % de nos déplacements en voiture font moins de cinq kilomètres, il faut réduire la place de ce mode de transport, cesser le leurre de l'électrification massive et agir urgemment pour développer les modes de transport écologiques et populaires – accessibles et tendant à réduire les inégalités territoriales. Votre écologie c'est la bonne conscience des discours creux, des mesurettes, des non-décisions. Celle que je défends est en rupture avec le modèle de croissance infinie, celui des besoins artificiels. Il est temps d'initier une politique du suffisant et une écologie populaire !
Nous examinons les crédits de la mission « Écologie, développement et mobilité durables », en particulier ceux des programmes « Infrastructures et services de transports » et « Affaires maritimes ». Les députés du groupe Les Républicains – nous avons entendu Pierre Vatin pour ce qui concerne l'énergie – ont pleinement conscience des enjeux liés à l'écologie et aux mobilités. À ce titre, l'augmentation des crédits du programme 203 est un signal pos...
... vers une société décarbonée. Tout l'enjeu est de comprendre, et de faire comprendre à nos concitoyens, que la transition énergétique est liée à l'inégalité sociale, que la première peut être un remède à la seconde. L'objectif que nous devons nous fixer ensemble est simple : améliorer le quotidien de tous les Français tout en protégeant notre planète. Pour cela, nous devons urgemment passer d'une écologie punitive, incantatoire et symbolique à une écologie concrète, active, protectrice et accompagnée. Ménager les territoires, réduire les émissions de gaz à effet de serre en luttant contre les passoires thermiques, améliorer notre alimentation en aidant nos agriculteurs, soutenir notre industrie en développant des mobilités propres : voilà ce vers quoi nous devons nous tourner. S'engager dans une ...
Le 5 novembre dernier, alors que nous débattions dans le cadre du projet de loi de finances des crédits de la mission « Écologie, développement et mobilité durables », j'exprimais à cette même tribune un sentiment partagé par un grand nombre d'entre nous : « Entendons les cris et les grondements de nos territoires ! Nous faisons porter sur nos citoyens une transition qui confirme les fractures territoriales et les injustices sociales par une augmentation de la fiscalité verte au détriment des zones rurales et des couches l...
...considère même pas l'opinion de ceux qui nient le caractère anthropique du changement climatique ou de ceux qui le tiennent pour un sujet mineur : je m'en tiens à ceux qui entendent ou prétendent oeuvrer à l'élaboration de politiques écologistes. Ces dernières semaines, l'écume des mouvements individuels entre forces politiques a mis en avant cette différence fondamentale entre deux visions de l'écologie. Certains, et je suis sûre que la majorité parlementaire en fait partie, pensent que l'écologie est soluble dans le capitalisme.
L'obsession de l'argent et des biens de consommation nous a menés là où nous sommes. Nous ne sortirons certainement pas de ce problème immense en nous laissant guider par la même lumière sombre et destructrice. Le parti de la majorité, ainsi que ceux qui essaient de lui courir après à grand renfort d'écologie de marché et de libre entreprise, appartiennent à ce camp qui, foncièrement, reconduit les conditions du désastre qui vient pour le conjurer. La pensée et l'action, qui partent du principe de la compatibilité entre écologie et accumulation capitaliste, peuvent être résumées sans peine : vous défendez, monsieur le ministre, l'écologie de l'argent.
Quant à nous, nous savons qu'il faut rompre avec l'organisation sociale et économique actuelle. Nous sommes, monsieur le ministre, sur une autre rive que la vôtre. Nous luttons pour une tout autre écologie, l'écologie des gens, l'écologie populaire et massive, qui terrasse à la fois l'exploitation sociale et la destruction de nos milieux de vie. L'écologie que nous défendons ne part pas de l'idée que tous les êtres humains seraient d'accord pour garantir nos conditions d'existence future. Nous savons que certains préfèrent tout faire pour conserver leurs intérêts et leurs placements à court terme,...
Pour obtenir les congés payés, il a fallu des grèves massives, afin de rappeler aux patrons que la production n'était rien sans l'ouvrier. Je terminerai mon propos en vous donnant quelques pistes de l'écologie populaire. Pour obtenir la réduction des gaz à effet de serre, il faut juger ceux qui collaborent à la destruction présente de l'espèce. Pour préserver la biodiversité, il faut mettre à bas l'un des empires les plus nocifs de l'histoire du XXe siècle, et lutter pied à pied contre Bayer Monsanto. Pour que la bifurcation écologique soit entamée, il faut partager les richesses, et imposer ce partag...
...rser la tendance et redonner espoir à nos enfants. Or, à ce jour, les réponses, pleines de bonnes intentions que nous entrevoyons ici et là, ne sont pas à la hauteur. Nous sommes, mes chers collègues, en retard. Nous sommes aussi en décalage par rapport à la jeunesse qui, consciente du péril, se mobilise et nous reproche, à juste titre, la faiblesse de notre action. Député engagé en faveur de l'écologie depuis vingt-cinq ans, je mesure ce retard et je regrette que toutes les alertes n'aient pas été entendues. Mais allons de l'avant ! C'est bien l'écologie qui est au coeur du débat actuel. Il n'est pas anodin qu'une pétition rassemble plus de deux millions de signatures ou que les marches pour le climat se multiplient. Il n'est pas anodin non plus que l'attention se porte enfin sur la préservati...
Je remercie également le président Richard Ferrand d'avoir organisé ces débats ici, dans l'hémicycle, coeur battant de notre démocratie représentative. Le travail de synthèse que nous devons maintenant effectuer est complexe, car la transition écologique est un sujet qui passionne nos concitoyens autant qu'il divise. Les Français veulent que l'écologie soit une de nos priorités d'action, mais, quand il s'agit de trouver des solutions, les avis divergent. Le développement des énergies renouvelables est plébiscité, mais, quand il faut déployer ces installations, personne n'en veut à côté de chez soi.