Interventions sur "économie"

42 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivia Gregoire :

...ntreprises. Oui, les responsabilités sont lourdes et les causes de la situation actuelle multiples : fiscalité illisible, démultiplication des normes, complexité des aides, instabilité des soutiens. La faute à qui ? Ne soyons pas démagogiques, cessons les débats infantiles et soyons pragmatiques. Nous sommes tous d'accord, ce sont les entreprises les premières de cordée, celles qui portent notre économie, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivia Gregoire :

Cessons d'avoir une vision à court terme et de raisonner en économie fermée ! Nos mesures stimuleront l'activité, car dans ce PLF et ce PLFSS, tout se tient. Ayons la bonne foi, s'il vous plaît, de raisonner dans cet hémicycle de façon inclusive. Présentons aux Français une image globale de notre projet économique et cessons de saucissonner les mesures pour faire de la démagogie ! Nous intégrons, et vous le savez, au sein même de ce PLF, le contrôle et l'évaluati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

... euros le pouvoir d'achat des habitants du Var, mais pour ceux de l'Ariège le gain sera de moitié ! J'en viens à la loi de programmation des finances publiques. Selon vous, il serait la preuve que le Président de la République tient ses promesses. Mais si c'était vraiment le cas, ce serait 10 milliards d'euros qu'il faudrait demander aux collectivités, et non 13 ! Quant à la forme prise par ces économies, plutôt qu'une baisse uniforme des dotations pour toutes les collectivités, vous avez choisi de mettre à contribution les 317 plus grosses d'entre elles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Madame la présidente, monsieur le rapporteur général, monsieur le ministre, chers collègues, le contenu de ce projet de loi de finances ne nous a guère surpris. Pour certains adeptes de la calculatrice et de l'argent roi, il s'agit de compter ce qui rapporte et ce qui coûte. Voici donc où l'État souhaite faire des économies : l'éducation, la santé, le logement, la Sécurité sociale… Or qui peut croire aujourd'hui que les services publics vivent dans l'opulence ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...la politique du Gouvernement favorise encore les plus fortunés. Ainsi la transformation de l'ISF en impôt sur la fortune immobilière permettra-t-elle aux 1 % des Français les plus riches d'économiser 3,6 milliards d'euros ! Aux oubliettes, la lutte contre l'évasion et la fraude fiscales, la taxe sur les transactions financières intrajournalières, la taxe sur les dividendes. Le choix est clair : l'économie financière, qui appauvrit les gens et dévaste la planète, a de beaux jours devant elle. Exit l'économie réelle ! Certains disent, aujourd'hui : « Profitons ! ». Que diront-ils demain : « Sauve qui peut ! » ? Pour conclure, je voudrais citer Denis Duclos : « Une métamorphose du libéralisme en autoritarisme s'annonce. Un dispositif de contrainte et de hiérarchisation s'esquisse, analogue à celui ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...été multipliée par douze pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 million de personnes. Il y a donc urgence à trouver des solutions qui marchent. Car je suis d'accord avec vous, monsieur le ministre : depuis trente ans, ça ne fonctionne pas ! Vous répondez par plus d'austérité, vous nous dites qu'il faut moins d'impôts pour ceux qui en payent beaucoup et qu'ils investiront alors dans l'économie, qui créera des emplois, et encore plus si on diminue les cotisations des entreprises en transformant le CICE en baisse de cotisations pérenne, si on diminue l'impôt sur les sociétés, si l'on taxe moins les dividendes avec la flat tax, véritable bouclier fiscal. Vous confiez les clés de la maison France aux gros actionnaires et aux grandes fortunes…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...ion d'un million d'emplois en contrepartie du CICE ? Qu'en a-t-il été ? Les experts s'accordent sur le chiffre de 100 000 créations, bien loin des promesses qui, comme d'habitude, n'ont engagé que ceux qui les ont crues ! Dès lors, nous ne souhaitons pas de chèque en blanc ! Puis, beaucoup plus simplement, est-il raisonnable, au moment où la solidarité doit s'exprimer pour faire redémarrer notre économie, d'exonérer quelques dizaines de milliers de contribuables de sommes faramineuses ? Non bien sûr ! Je veux parler des 3,2 milliards d'euros récupérés ou abandonnés – cela dépend du côté où on se trouve – en transformant l'ISF en IFI, impôt sur la fortune immobilière. Voyant cette affaire pas très populaire et alimentant largement le sentiment d'un président des riches, vous essayez, pour faire di...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Les 50 millions d'euros espérés peineront à masquer les 3 200 millions gagnés par quelques-uns ! Habitant l'Allier, département au patrimoine très riche, j'aurais examiné avec intérêt la possibilité d'exonérer tout ou partie des monuments historiques classés ou inscrits pour mieux sauvegarder ce patrimoine historique exceptionnel qui peut, dans des départements ruraux comme le mien, nourrir une économie du patrimoine créatrice d'activité et contribuant à la sauvegarde de savoir-faire parfois très anciens.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...-delà de particularités comme celles que je viens d'évoquer et qui démontrent que nous ne sommes pas emmurés dans des idéologies à jamais figées comme je l'entends parfois, nous pensons, au groupe GDR, qu'il n'y a aucune urgence à supprimer l'ISF et que ceux qui le paient ne vont pas se retrouver brutalement sur la paille. Monsieur le ministre, vous avez raison : il faut investir pour relancer l'économie !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...mme dans les métropoles, les opérateurs investissent car le retour sur investissement est assuré et rapide ; là où la population est moins dense, il faut que s'exerce la solidarité nationale pour que ces territoires ne subissent pas des handicaps qui les feront décrocher, et leurs habitants avec. Il est temps que ce dossier soit considéré comme grande cause nationale ! Le très haut débit, c'est l'économie de demain, donc l'emploi de demain ; le très haut débit, c'est l'assurance de trouver des réponses à des problèmes difficiles à régler aujourd'hui – je pense à la télémédecine par exemple ; le très haut débit, c'est une attractivité renforcée pour des territoires offrant par ailleurs une qualité de vie recherchée par de nombreuses familles. Eh bien, plutôt que de faire un cadeau à quelques dizain...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...à nos enfants, et aux enfants de nos enfants. Nous voulons une France patrie des investissements et des ambitions, plutôt que terre d'asile du déclin et de l'obsession nostalgique. Nous voulons une France juste, où chacun soit en capacité d'évoluer et de trouver sa place. L'ADN de notre budget est conforme à celui de La République en Marche. Il s'appuie sur la justice et l'efficacité : libérer l'économie pour créer de l'emploi et protéger les plus faibles, encourager l'initiative pour mieux soutenir la solidarité, protéger et favoriser nos entreprises car dans une économie ouverte, cela est aussi juste que nécessaire. Nous nous ancrons dans la réalité…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Christine Dalloz :

...rité. Vous avez appliqué la même vieille méthode que dans l'ancien monde : celle des artifices comptables. La meilleure preuve en est, si tant est que nous ayons pu nous faire des illusions, votre réponse, cet après-midi, lors des questions au Gouvernement. Lorsque vous évoquez les charges supplémentaires liées à l'augmentation de la CSG, vous les chiffrez par mois. Mais lorsque vous évoquez les économies permises par l'exonération de la taxe de d'habitation – laquelle ne sera en 2018 que de 30 % de son montant total – , vous les chiffrez annuellement. Or, il y a forcément un delta entre des charges présentées mensualisées et des recettes présentées annualisées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Noël Barrot :

...agilisés par ces transitions : tel est l'objectif de notre proposition de sortie progressive du crédit d'impôt pour la transition énergétique, le CITE. C'est dans cet esprit aussi que nous souhaitons une réforme en profondeur de la formation professionnelle, afin que chacun puisse saisir les opportunités offertes par les nouveaux modèles de croissance. Pour innover, investir, recruter dans cette économie nouvelle, les entreprises doivent mobiliser des moyens de financement appropriés. Mais les entreprises de France ont plus de difficultés qu'ailleurs à trouver des fonds propres. Trop souvent, elles doivent se replier sur des financements bancaires, plus prudents, moins propices à la prise de risque et à l'innovation. L'une des raisons à cela est la fiscalité du capital, qui pèse plus fortement en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

mais le montant des économies reste insuffisant et finance pour les trois quarts des baisses de recettes fiscales partiellement inadaptées. Aussi, la réduction des déficits publics est-elle très faible et peu compatible avec nos engagements européens. Premier point : ce budget est le plus sincère de ceux que j'ai vus depuis dix ans. Je veux vous rendre hommage, monsieur le ministre, car c'est une promesse que vous aviez fai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Certes, mais par rapport aux précédents budgets, un vrai effort a été fait – et j'en ai connu vingt-cinq ! Deuxième remarque : un effort très insuffisant en matière d'économies. Monsieur le ministre, s'agissant de l'évolution des dépenses, vous révisez à la baisse votre ambition de maîtrise de la dépense publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

On voit bien que le Gouvernement a réduit de moitié ses ambitions. Or si avec une économie de 20 milliards, on redressait les finances publiques, à condition que l'on continuât chaque année, ce ne sera pas le cas avec une économie que l'on peut évaluer à quelque 8 à 9 milliards, l'effort structurel de réduction des dépenses représentant 0,4 point de PIB – et je ne compte pas les sous-budgétisations chroniques, qui, sur ces deux postes, dépassent les 3 milliards. Aussi, monsieur le mini...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Or, en l'espèce, l'objectif dépend de la décision de 40 000 collectivités territoriales. Du pacte financier négocié entre les collectivités et l'État, vous escomptez une économie d'environ 3 milliards d'euros ; mais comme les contrats mis en oeuvre à partir de 2018 ne produiront pas leurs effets éventuels avant 2019, l'atteinte de cet objectif pour 2018 risque de poser problème. Comme je vous l'avais dit au cours d'une conversation privée – mais ma position est publique puisque je n'ai jamais changé d'avis sur ce point – , il fallait continuer à diminuer la dotation glob...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Si on ne le fait pas, le coût approchera les 2 milliards par an. Si vous le faites, en revanche, vous pourrez procéder à quelques réévaluations dans les années qui viennent. S'agissant des dépenses sociales, le Gouvernement concentre l'effort sur l'assurance maladie en détaillant, de mémoire, une quinzaine de mesures. Je veux appeler l'attention sur deux d'entre elles, à commencer par l'économie de 1,5 milliard sur les médicaments. Vous serez bien en peine d'atteindre cet objectif car, si l'on peut continuer à faire des économies, vient un moment où cela devient compliqué.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

Seconde mesure d'économie, celle de 1,2 milliard sur les hôpitaux au titre d'un effort que vous appelez de « réorganisation ». Or près de 25 % des hôpitaux, vous le savez, sont aujourd'hui en déficit, et toute réorganisation prend du temps : cela ne se fait pas en un an. Bref, d'après mes calculs, les économies n'atteignent pas 4,2 milliards d'euros ; or vous en avez annoncé 5 milliards sur l'ensemble du bloc « Sécurité ...