Interventions sur "émission"

85 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

J'exprime mon plein soutien à l'amendement no 688 de Mme Batho, qui a fait l'objet d'un avis de sagesse de la part de la rapporteure pour avis. Il est en effet très important de mettre en parallèle la réduction des émissions de gaz à effet de serre, d'une part, et l'adaptation et la résilience face au changement climatique, d'autre part. On voit clairement, dans une période de canicule comme en ce moment, combien on va devoir s'adapter rapidement aux conséquences de ce changement. Il est très utile de l'indiquer expressément dans cet alinéa.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Straumann :

Il est proposé d'insérer l'alinéa suivant : « Le Haut Conseil pour le climat évalue notamment le respect de la trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France et surtout le développement d'une filière industrielle française concourant à la réalisation de cette réduction. » Cet objectif crée en effet des opportunités économiques auxquelles il faut faire participer tous les acteurs économiques et tous les Français.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Il s'agit de corriger une erreur de vocabulaire. En effet, il convient, non pas de réguler les émissions de gaz à effet de serre liées aux transports aéronautique et maritime, mais de les réduire. Nous proposons donc de substituer le mot : « réduction » au mot : « régulation ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

À l'alinéa 15 de l'article 2, il est indiqué que le Haut Conseil émet des recommandations sur la « réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux transports aéronautique et maritime internationaux ». Dans son rapport, le Haut Conseil insiste particulièrement sur les transports internationaux. Monsieur le ministre d'État, madame la rapporteure pour avis, faut-il comprendre que ses recommandations ne peuvent porter que sur les débats relatifs à l'OACI – l'Organisation de l'aviation civile internationale – o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaure de La Raudière :

Les objectifs de l'article 3 sont importants, puisqu'ils contribueront réellement au respect par la France du plafond d'émissions de gaz à effet de serre. C'est même sans doute l'article du projet de loi qui y contribuera le plus. Le Gouvernement a fait preuve de courage en décidant, dans ce texte, la fermeture des dernières centrales à charbon d'ici à 2022. Les députés de mon groupe, Agir, UDI et indépendants y sont favorables. Tel est l'objet de la première partie de l'article. Le choix de confier la fixation de ce pla...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Zannier :

Nous l'avons dit, les centrales à charbon représentent moins de 2 % de la production électrique pour plus de 35 % des émissions de gaz à effet de serre dans ce secteur. Il est donc indéniable que l'arrêt de l'exploitation de ces centrales en 2022 est une mesure d'intérêt général. Si la volonté d'oeuvrer au mieux pour limiter les émissions de gaz à effet de serre est quasi unanime, elle ne doit pas nous faire oublier les réalités locales : des salariés, des familles, des territoires seront lourdement touchés par notre déc...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

... C'est une avancée majeure que de partir du devenir des salariés de ces sites. J'avais évoqué, en commission, une petite incertitude non sur l'engagement gouvernemental, qui sera tenu, mais sur la définition de l'utilisation, encore possible, en période de pointe, de ces centrales. Nous pourrons aller encore plus loin sur le sujet. Quoi qu'il en soit, c'est un engagement fort : l'équivalent des émissions de CO2 de 4 millions de voitures sera ainsi évité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCélia de Lavergne :

Je voudrais qu'on prenne un moment pour mesurer l'importance des mesures prévues par cet article. Le charbon ne représente que 1,8 % de notre mix électrique, mais la fermeture des quatre centrales à charbon permettra de réduire de 35 % les émissions de gaz à effet de serre du secteur de la production électrique. Cela paraît peut-être un petit pas dans l'examen de ce projet de loi, mais c'est un grand pas vers la neutralité carbone en 2050. C'est exactement là que se situe notre majorité politique : l'objectif est ambitieux mais il sera atteint de manière responsable. Ainsi, cet article prévoit de nombreuses dispositions d'accompagnement po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

...uffement climatique provoque un vieillissement prématuré des arbres, tandis que les activités humaines, en particulier agricoles et minières illégales – j'insiste sur ces deux qualificatifs – , sont responsables de la perte annuelle d'une surface de forêt amazonienne équivalente à la Belgique. La situation est critique, puisque le stockage net a déjà diminué de moitié. En outre, depuis 2014, les émissions fossiles en Amérique du Sud sont supérieures à ce dernier. À cet égard, les récentes déclarations du président brésilien Jair Bolsonaro et de sa ministre de l'agriculture ne sont pas de nature à nous rassurer. En Amazonie française, c'est-à-dire en Guyane, l'orpaillage illégal n'en finit pas de ravager la forêt tout en mettant en péril les populations locales – 15 000 garimpeiros déboisent, pol...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... Nous voilà rassurés ! Trêve de plaisanterie. En juin 2017, Emmanuel Macron déclarait : « Le changement climatique est l'un des plus grands défis de notre temps. [… ] Peu importe où nous vivons, nous partageons la même responsabilité : rendre à notre planète sa grandeur ». Un discours qui avait dû séduire Nicolas Hulot, ministre de l'environnement de l'époque, qui, faisant preuve de lucidité, a démissionné un an plus tard avec ces mots : « J'espère que M. Macron tirera les leçons de ma démission. J'espère que ce geste sera utile, pour que chacun se pose la question de sa responsabilité. » Depuis, les élections européennes sont passées par là et, avec elles, les 13,47 % de voix obtenues par la liste écologiste – un vote très convoité qu'il faut bien satisfaire. Quelles sont donc les mesures concr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

...t su mener des auditions de qualité et un véritable travail collégial lors des débats en commission. Dans la continuité du plan climat de 2017, de la programmation pluriannuelle de l'énergie ou encore de la loi d'orientation des mobilités, ce texte vient rappeler, alors que nous subissons de plein fouet cette semaine les effets du dérèglement climatique, nos ambitions en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre ainsi que dans la lutte contre les changements climatiques. Nous connaissons l'urgence à agir et il est plus que nécessaire aujourd'hui de faire des choix politiques concrets et pragmatiques, qui nous permettront, dans un futur proche, d'atteindre nos objectifs. C'est dans cette perspective que je salue notamment dans ce texte : l'inscription des objectifs de neutralité...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Pajot :

...présenté aujourd'hui tend soit vers des déclarations de bonnes intentions – comme atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050 – , soit vers un catalogue de mesures parfois très négatives. Le cas du nucléaire est à ce titre particulièrement emblématique. Vouloir réduire la part du nucléaire alors que celui-ci est une énergie qui n'émet pas de CO2, et qui répond donc aux objectifs de diminution d'émissions de gaz à effet de serre, est absurde. Si le nucléaire pose la question essentielle du traitement des déchets, nous ne disposons pas à l'heure actuelle d'une autre source d'énergie de substitution. Pour notre part, nous refusons de couvrir la France d'éoliennes qui défigureront durablement notre environnement et menaceront nos écosystèmes. Les Français attendent des mesures fortes en matière éco...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Cet amendement de fond tend à réécrire l'article 1er pour fixer l'objectif de réduction de l'émission des gaz à effet de serre à une réduction de l'empreinte carbone de 57 % entre 1990 et 2030. Par cet amendement, nous voulons répondre aux recommandations du rapport du GIEC, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Le débat ne se situe pas au niveau de l'ambition que l'on pourrait nourrir rapportée à l'efficacité recherchée, mais à celui de l'état des connaissances scie...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois-Michel Lambert :

...endement. L'impact énergétique des biens de consommation ne saurait se réduire à leur seule production. Il faut prendre en compte l'ensemble du cycle, de l'extraction des matières premières jusqu'à leur retraitement en fin de vie, sans oublier l'importation. Le Haut Conseil pour le climat, dans son rapport Neutralité carbone, d'une actualité brûlante puisqu'il est sorti ce matin, affirme que les émissions liées aux produits importés et consommés par les Français ne sont pas explicitement prises en compte dans les objectifs nationaux chiffrés. En 2015, l'empreinte carbone de chaque Français est estimée à 11 tonnes d'équivalent CO2 par personne et par an alors que la consommation finale prise en compte dans le territoire n'est que de 6,6 tonnes par personne et par an. Si nous ne disposons pas du b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnthony Cellier, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...uté en commission. Surtout, le nouvel article 1er sexies tend à prévoir des objectifs de réduction de l'empreinte carbone, pour chacune des périodes de la stratégie nationale bas carbone. Par ailleurs, je ne souhaite pas imposer un facteur 8, qui répondrait à une situation où l'on se retrouverait incapable de capter le carbone ou bien à celle où l'agriculture ne serait plus responsable d'aucune émission, ce qui signifierait la fin de l'élevage en France. Le projet de loi me semble déjà ambitieux, puisque nous passons d'un facteur 4 à un facteur supérieur à 6. Quant à la définition de la neutralité carbone, il n'est pas nécessaire d'exclure les solutions technologiques qui pourront contribuer à cet objectif très ambitieux, mais je reconnais avec vous qu'elles doivent jouer un rôle limité, en co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Ces deux amendements présentent l'avantage de porter un regard global sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et pas seulement national. Si l'on délocalise du carbone, il faut le réintégrer dans le bilan. Ces amendements sont logiques. Cela étant, les objectifs fixés ne semblent pas compatibles avec les moyens dont nous disposons. J'ai écouté attentivement les réponses du rapporteur et du ministre d'État, ce dernier ayant été plus concis. Je suis étonné que vous invoquiez des ra...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

Il vise tout d'abord à prendre en compte les conclusions du rapport du GIEC SR 15 pour fixer les objectifs à atteindre en 2030. En effet, la seule vraie question vise à savoir si nous prenons au sérieux ce rapport du GIEC et si nous fondons nos décisions législatives sur la science. L'amendement propose ensuite de diviser par huit, par rapport à 1990, nos émissions de gaz à effet de serre en 2050 : je rappelle que ce facteur 8 est celui que M. le ministre d'État avait annoncé lors de la présentation de la version initiale du projet de loi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...ce des libéraux favorables à la mondialisation et de certains écologistes, se pose la question du modèle de capitalisme que nous défendons. Il a donc posé la bonne question. Ce que je redoute, c'est la fin d'un certain modèle de croissance : je ne demande qu'à être démenti. Ni M. le ministre ni M. le rapporteur n'ont répondu sur le fond à cet amendement, qui plaide pour une division par huit des émissions de gaz à effet de serre. Je répète ma question : puisque vous souhaitez diviser nos émissions par un facteur supérieur à six, avez-vous chiffré le coût budgétaire et économique des moyens à mettre en oeuvre pour atteindre cet objectif ? Savez-vous combien il coûtera sur la période ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-Noëlle Battistel :

Il vise à inscrire l'article 1er dans le calendrier fixé par le GIEC, en fixant l'objectif de baisse des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990 à 57 % au lieu de 40 %. Le GIEC rappelle en effet que chaque degré compte. Le rapport du Haut Conseil pour le climat plaide, quant à lui, pour une accélération du rythme.