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...rdinaire ! En cas de catastrophe naturelle ou d'inondation ou de tempête, l'État le fait déjà : ne sommes-nous pas dans une situation absolument exceptionnelle et insupportable, avec, vous l'avez rappelé, madame Benin, des familles endeuillées et des gens en train de mourir ? C'est cela dont nous parlons, et le droit à l'eau est la première des mesures sanitaires à mettre en place, pour freiner l'épidémie et pour sauver des vies.
...es patients à l'eau de Cologne, faute d'eau. C'est une situation où les familles n'ont pas accès à l'eau : elles sont en tours d'eau permanents, dont certains ne fonctionnent même plus ; certaines n'y sont même pas raccordées. Dans ce territoire où vivent près de 400 000 de nos compatriotes, il n'y a, en temps normal, que vingt-sept lits de réanimation, quand une ville comme Rennes, en période d'épidémie, en compte plus de deux cents pour moitié moins d'habitants. Je vous implore d'écouter ce que demandent les collectifs et les associations : il faut impérativement garantir le droit à l'eau sur ce territoire si nous voulons réellement freiner l'épidémie.
...que j'ai dit plus tôt, il vise à créer, au niveau national, un comité de suivi de l'état d'urgence sanitaire dans les outre-mer. Ce comité serait chargé de renforcer le dialogue, le partage d'information ainsi que la coordination interministérielle autour de la crise sanitaire dans les outre-mer ; il devrait pouvoir émettre des avis sur tous les sujets en lien avec l'état d'urgence sanitaire et l'épidémie de covid-19, y compris concernant les mesures à adopter afin de renforcer la résilience des territoires ultramarins dans l'éventualité d'une reprise de la crise. Il s'agit d'engager un dialogue stratégique entre l'État et les territoires ultramarins, y compris sur des sujets non sanitaires mais directement liés à la crise actuelle comme la relance économique ou de l'accès de la population à des ...
Par cet amendement, le groupe La France insoumise demande un rapport présentant les conséquences de la pauvreté sur le nombre de cas graves et de décès des suites du covid-19 dans les outre-mer. La commission d'enquête sur la gestion de l'épidémie de covid-19 a mis en exergue l'explosion des inégalités en raison de la pandémie et la rupture d'égalité entre les citoyens et les territoires qu'elle a exacerbée. Selon les territoires et les individus, les risques subis et les conséquences pesant sur chacun varient, faisant de cette crise un catalyseur des inégalités sociales en France, qu'elle révèle et accroît gravement. Outre-mer, les popula...
Pourriez-vous développer vos propos, monsieur le rapporteur ? De quel rapport s'agit-il ? Si vous étiez conscients de la réalité de nos territoires, pourquoi refuser de la regarder en face et de prendre conscience que la meilleure façon de lutter contre la covid et contre les épidémies dont les territoires d'outre-mer sont malheureusement souvent victimes, c'est avant tout de lutter contre la pauvreté et l'isolement ? Je trouve vos propos inadmissibles et je demande des explications.
Bien évidemment, le groupe Agir ensemble soutiendra ce texte essentiel pour disposer d'un cadre exceptionnel, appliquer les mesures de freinage propres à limiter la propagation de cette épidémie inédite, mais aussi des mesures exceptionnelles de soutien sur le plan économique, monsieur le ministre, tant, comme ma collègue l'a dit, l'impact de crise sur le plan économique et social inquiète : plus vite on s'en sortira, mieux tout le monde se portera. Je souhaite bon courage à toutes les forces mobilisées, les soignants en premier lieu mais aussi les autorités et tous ceux qui sont impliq...
...nce et le monde affrontent un virus qui ne cesse de surprendre, de muter et de tuer. Depuis dix-huit mois, les soignants sont mobilisés sans relâche, les Français font preuve d'une résilience et d'une solidarité remarquables et les pouvoirs publics, qu'il s'agisse de l'État ou des collectivités locales, agissent et protègent dans l'urgence, malgré l'incertitude et l'imprévisibilité inhérentes à l'épidémie de covid-19. Les variants, en particulier le variant delta, participent à l'incertitude et à l'imprévisibilité ; ils illustrent parfaitement l'urgence à laquelle nous sommes confrontés. De nombreux pays ou régions de nos voisins réintroduisent des mesures contraignantes : l'Australie reconfine, le Portugal rétablit un couvre-feu et la Catalogne referme ses discothèques. Les indicateurs sanitaire...
... la riposte face à la quatrième vague. D'abord, il tend à proroger jusqu'au 31 décembre 2021 le régime de gestion de la crise sanitaire institué par la loi du 31 mai 2021 et jusqu'au 30 septembre l'état d'urgence sanitaire déclaré sur les territoires de La Réunion et de la Martinique. Ces dispositifs sont adaptés à la situation sanitaire : ils permettent une gestion territoriale différenciée de l'épidémie et leur durée est tout à fait proportionnée. Ensuite, le texte prévoit d'étendre le périmètre du passe sanitaire. Cette mesure nourrira ici de riches débats, comme ce fut le cas lors de l'examen en commission. Je ne rentre pas dans le détail des dispositifs, ni des modifications bienvenues que le Gouvernement, à la suite de l'avis du Conseil d'État, a apportées au texte : nous aurons le temps d'...
La réponse à cette crise sanitaire se trouve dans le progrès scientifique, médical et technologique. Cette réponse, c'est le vaccin. À chaque épidémie, à chaque maladie mortelle, à chaque fois qu'il a été possible d'élaborer un vaccin, ce dernier a permis de sauver des vies. C'est pourquoi les députés et sénateurs socialistes sont favorables à la vaccination obligatoire contre le covid-19 pour l'ensemble des Français. C'est la vaccination obligatoire qui nous permettra d'atteindre l'immunité collective, fixée à 90 % de couverture vaccinale. C'...
...ponsabilités. Essayons de ne pas perdre le court temps qui nous reste avant cette nouvelle vague qui commence déjà. Il faut des mesures fortes, loin du passe sanitaire que vous proposez, loin des licenciements et de l'isolement inscrits dans votre projet de loi. Pas un mot, par ailleurs, dans vos discours, dans vos déclarations, dans vos intentions politiques, sur la lutte mondiale contre cette épidémie. Or, cette bataille, nous ne pourrons la gagner seuls. Tant que des personnes sont infectées partout dans le monde, les variants continuent de progresser et de nous exposer collectivement, car leur apparition est corrélée à la diffusion du virus dans la population mondiale. La France doit répondre positivement aux demandes de l'Inde et de l'Afrique du Sud, entre autres, de lever les brevets sur l...
Comme toutes les épidémies, le covid revêt une forte dimension sociale : le risque d'être exposé au virus, les risques en fonction de l'état de santé initial, les conséquences de l'épidémie sur les conditions de vie ne sont pas les mêmes selon le lieu de résidence, selon le logement, selon la situation financière, selon l'emploi occupé. Ces inégalités sociales sont prégnantes sur chaque territoire de santé ; elles ont des...
Le groupe La République en marche votera contre cette motion. Chers collègues du groupe Socialistes, cette motion est surprenante à plusieurs égards, au moment où nous affrontons ce qui est d'une certaine manière une nouvelle épidémie, particulièrement grave, qui touche un nombre toujours plus grand de nos concitoyens et qui fait peser de vrais risques sur notre système hospitalier. Vous dites que vous êtes d'accord avec cela, mais au moment où nos concitoyens s'inquiètent et attendent de nous des décisions fortes et rapides pour freiner l'épidémie et accélérer la vaccination – pour continuer à vivre, tout simplement –, vous ...
...'entreprendre, le libéralisme gagnant, le nouveau monde et tralala, le voilà qui s'engouffre dans une fuite en avant autoritaire sans précédent. Bienvenue dans la société du contrôle permanent, celle où vous triez les bons des mauvais citoyens, dans laquelle nos rapports sociaux sont profondément bouleversés, où l'on ne jure que par un QR code ! Collègues, la vérité c'est que depuis le début de l'épidémie, vous faites passer des mesures autoritaires pour des politiques sanitaires. Avec vous, toute opposition est diabolisée. Que l'on s'entende bien : nous sommes pour les vaccins.
Merci, monsieur le président. Le texte qui est aujourd'hui soumis au Parlement est tout sauf anodin. Oui, la covid-19 est un virus dangereux. Oui, la propagation de l'épidémie reprend malheureusement de la vigueur. Oui, nous devons prendre des mesures à la hauteur de la situation. Cela peut et doit notamment passer par la vaccination des soignants et des travailleurs de certaines professions qui sont au contact des personnes vulnérables. Cela étant, nous sommes plusieurs à estimer, au sein du groupe Libertés et territoires, qu'il ne faut pas démesurément dépasser les ...
Il y a quelques semaines, nous nous séparions après avoir adopté le projet loi relatif à la gestion de la crise sanitaire avec des perspectives particulièrement réjouissantes devant nous : celles d'une épidémie maîtrisée et d'un retour rapide à la vie normale. Hélas, un nouveau variant, intitulé delta, a depuis progressivement touché tous les pays. Six fois plus contaminant, il nous plonge de nouveau dans la réalité de la crise sanitaire. Le moment que nous vivons est donc empreint de gravité. L'augmentation fulgurante des cas positifs ces derniers jours – plus de 18 000 nouvelles contaminations ont ét...
Quelque 18 000 nouveaux cas de covid-19 ont été recensés avant-hier ; 96 % des personnes concernées n'étaient pas vaccinées. La progression extrêmement rapide de l'épidémie est très largement confirmée et si rien n'est fait, la situation épidémiologique s'aggravera. La quatrième vague est inéluctable ; il ne s'agit pas de savoir si elle aura lieu, mais comment nous la jugulerons. De fait, le variant delta, désormais majoritaire, change la donne en matière de contrôle de l'épidémie. Il est de notre responsabilité d'agir vite pour contenir sa progression fulgurante qu...
...e pays des Lumières et de Pasteur, la raison et la science doivent nous guider. » Ces propos ont ensuite été maintes fois confirmés par son ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran. Je vais m'arrêter ici pour les citations gouvernementales, je crois que vous avez saisi l'idée. Si tout un chacun peut comprendre qu'il est nécessaire d'ajuster la stratégie sanitaire à l'évolution de l'épidémie, c'est maintenant de tout autre chose qu'il s'agit : d'un revirement complet. Après nous avoir expliqué à maintes reprises pourquoi il ne le ferait pas, Emmanuel Macron nous impose l'obligation vaccinale, le passe sanitaire généralisé et les tests payants. Le nouveau projet de loi d'urgence que vous nous soumettez – dans la précipitation, comme l'a rappelé l'orateur précédent – a des implication...
...andations de l'Organisation mondiale de la santé. Selon cette dernière, la vaccination obligatoire pose en effet des problèmes juridiques et éthiques, et pourrait nuire à la confiance du public envers la vaccination. Vous sortez donc de votre chapeau le passe sanitaire. Nous avions pourtant proposé de nombreuses solutions préférables à la restriction des libertés, qui auraient permis de freiner l'épidémie : purificateurs d'air dans les salles de classe, gratuité des masques, renforcement suffisant des moyens des hôpitaux publics.
La seule question que nous devrions nous poser aujourd'hui dans l'hémicycle est de savoir si le passe sanitaire, qui sera une triste exception française – hormis peut-être l'Autriche et le Danemark –, est vraiment utile pour lutter contre l'épidémie. Ne s'agit-il pas d'une diversion pour masquer la réduction du nombre de lits d'hospitalisation, l'incapacité à dispenser des soins précoces, à installer des purificateurs d'air dans nos écoles, à séquencer correctement le génome du virus ou à contrôler nos frontières ? Vous privez de liberté plus de 20 millions de Français. Vous créez deux catégories de citoyens. Vous dressez une partie des Fra...
...n oublie. Ceux qui, il y a six semaines sur les bancs de la majorité, considéraient que le passe sanitaire constituait une atteinte aux libertés publiques, doivent au moins convenir que son instauration nous fait mettre le doigt dans un engrenage très grave. M. Gabriel Attal, après avoir affirmé en mai que tous les signaux étaient au vert, déclare désormais que la mesure s'appliquera tant que l'épidémie durera. Autrement dit, vous installez une société de contrôle généralisé pour des mois, voire des années. Pour avoir entendu le Premier ministre à midi, je crains en outre que le passe sanitaire, en plus d'être autoritaire, ne devienne le passe du laisser-faire. À son bénéfice, vous abandonnez des stratégies absolument indispensables, telles que le ciblage des personnes à risque, auquel ont si b...