Interventions sur "étude"

133 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

...se passer, madame la ministre ? Avec quelle organisation, quel personnel et quels moyens ? À l'étudiant qui n'aura pas eu de place dans la filière demandée, un jury rectoral proposera une orientation en fonction des places restant vacantes. Le bachelier aura alors le choix entre une orientation par défaut ou ce qu'on appelle une année de césure. C'est là qu'intervient le « droit à la poursuite d'études », mais n'est-il pas illusoire ? Il risque de créer des sous-filières. Ce texte est peut-être une occasion manquée, madame la ministre. Vous auriez pu apporter une réponse claire et fondamentale à l'orientation des jeunes et à l'égalité des chances. À cet égard, ce texte ne répond pas à nos attentes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...stage, il aurait dû abandonner ces deux emplois ou prendre un autre crédit. Il n'a pas voulu le faire : il a abandonné son rêve et a commencé à travailler chez Médiamétrie. Ce n'est pas bon pour lui, mais pas non plus pour la collectivité, qui a besoin de niveaux de formation plus élevés ! Je pourrais également citer l'exemple de Wendy, qui a perdu sa bourse et ne sait plus comment continuer ses études, ou celui d'une autre étudiante qui avait déjà 25 000 euros de crédits à rembourser, ce qui suscitait de grandes inquiétudes. Parmi ces jeunes, celui qui a réussi à trouver sa voie était le boursier, à l'échelon le plus élevé, éligible à toutes les allocations, notamment l'aide personnalisée au logement. Ainsi, il a eu le temps de choisir tranquillement sa voie. Je pense que le revenu de format...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il a commencé par un CAP de peintre en bâtiment, un BEP vente et un baccalauréat professionnel en alternance avec la SNCF, avant d'entrer, grâce à l'obtention de ce bac pro, à la faculté, où il a obtenu une licence en sociologie et un master à l'EHESS – École des hautes études en sciences sociales. Il prépare actuellement une thèse de doctorat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Cathy, elle, qui est actuellement en bac pro dans ma circonscription, est venue au mois de novembre faire un stage. Elle reviendra au mois de janvier. Le parcours de Fabien, dont elle a pris connaissance, lui a redonné confiance tout en lui rappelant le but de l'école. Malheureusement, Cathy ne pourra pas suivre d'études après le baccalauréat si ce texte est adopté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

La ministre s'est également clairement engagée à ce que tout bachelier qui souhaite poursuivre ses études dans le supérieur y trouve une place. Madame Fiat, je suis d'accord avec vous sur le fait qu'un échec n'est jamais définitif, qu'il faut savoir se relever et qu'on peut fort bien réussir sans avoir fait d'études supérieures, parfois même sans avoir obtenu le baccalauréat. Nous avons, ici, des exemples de députés qui ont gravi les échelons sans être bacheliers et qui ont réussi à obtenir ce beau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

On doit jouer sur les mots… Chaque bachelier pourra poursuivre des études universitaires, mais pas nécessairement celles qu'il aura choisies ! Pourtant, on peut avoir échoué au lycée, avoir vécu une seconde ou une première difficile, puis se dire un jour, pardon d'être vulgaire, qu'on a merdé mais que maintenant on a envie de se donner à fond pour réussir des études de médecine ! Il ne faut pas partir du principe que l'échec est définitif parce qu'on a eu, adolescent,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Bien sûr, personne n'a jamais eu des parents qui font louper une année scolaire en divorçant ? Bien sûr que si, et les notes descendent en flèche ! Il faut arrêter de se focaliser sur ces exemples-là. Tous les jeunes méritent d'accéder aux études qu'ils ont choisies.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Cette savante mécanique fera que je serai, certes, envoyé dans la filière que je souhaite, mais à la condition que je suive une année supplémentaire : or, vous l'avez vous-même reconnu, madame la ministre, monsieur le rapporteur, une année supplémentaire d'études, dans les conditions actuelles, c'est un coût pour l'étudiant !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Choisir ses études, au fond, c'est un peu choisir dans les grandes lignes sa vie. C'est pourquoi cet amendement vise à proclamer le principe selon lequel chaque étudiant, chaque étudiante, a le droit de s'inscrire dans la formation de son choix. En effet, ce projet de loi abolit concrètement cette liberté. Il faut bien garder cela en tête ! Étant donné ce que j'entends depuis tout à l'heure, il ne me paraît pas i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Cela signifie qu'une génération entière souhaite élever son niveau d'éducation. Y répondrons-nous en disant que nous n'avons pas les moyens d'accueillir tout le monde et qu'il faut faire du tri sélectif ? Ou bien donnerons-nous à tous les étudiants les moyens d'étudier dans des conditions dignes ? Quand les étudiants ne réussissent pas leurs études, bien souvent, c'est parce que les salles sont bondées, c'est parce qu'ils sont obligés de travailler en même temps que leurs études…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

De fait, avec ce projet de loi, vous mettez fin à ce système. Sous prétexte de dénoncer des dysfonctionnements dans l'orientation, ce qui relève plutôt du parcours d'études au lycée, vous instituez une sélection qui ne dit pas son nom, au lieu d'améliorer l'orientation au lycée et d'augmenter le nombre de places à l'université. Votre solution, c'est la sélection – et, je suis au regret d'insister, ce sera vraiment une sélection par l'argent. Un exemple tout simple, dans mon académie : un Bordelais à qui le recteur refuserait l'accès à l'université de Bordeaux pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Hetzel :

...er la précipitation avec laquelle cette réforme est conduite. Vous m'avez indiqué tout à l'heure qu'il n'y avait pas de problème, qu'il fallait vous faire confiance et que d'ailleurs, il n'y avait pas d'autre solution que d'agir dans la précipitation. Mais il y a quelques jours, les représentants de la Conférence des présidents d'université, auditionnés au Sénat, ont pourtant insisté sur les inquiétudes que suscite en eux le calendrier de la réforme ! Les chefs d'établissements secondaires sont eux aussi inquiets : ils ne l'ont pas manifesté au moment de la concertation, car à ce moment-là le calendrier de la réforme n'était pas fixé, mais depuis quelques jours ils le font très largement savoir. Vous ne devriez donc pas vous contenter de dire que tout va bien ! Enfin, vous avez dit tout à l'h...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Aujourd'hui, les moyens financiers qu'un lycéen peut consacrer à ses études peuvent constituer un frein au choix de son orientation une fois qu'il a fait ses voeux et récolté sa moisson de oui mais, de oui et de non. Je reste, madame la ministre, bloqué sur la question des résidences universitaires. J'espère que vous viendrez à Lille en visiter quelques-unes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...nne chose de prendre conscience de la réalité, cela permet ensuite de légiférer plus efficacement. Finalement, le grand manque de ce projet de loi est son volet social, qui est pourtant, comme cela a été dit tout à l'heure, la condition de la réussite de l'étudiant. Or, madame la ministre, qu'y a-t-il dans votre projet de loi qui empêche les étudiants d'être contraints de travailler durant leurs études ? Nous savons que c'est un facteur d'échec !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

..., on voit bien que les deux amendements ne proposent pas la même. Pourquoi figer dans la loi de telles catégories d'information lorsqu'on sait que les métiers évoluent, comme les formations, et que par conséquent les informations qu'il faudra donner aux jeunes devront elles aussi évoluer ? L'avis de la commission est donc défavorable. J'ajoute, je ne sais pas si vous l'avez lue, un extrait de l'étude d'impact qui accompagne le projet de loi, pour le compte rendu de nos débats : « Au-delà des taux de passage, des taux de réussite à l'examen ou au diplôme, des taux d'insertion professionnelle ou de poursuite d'études, les établissements recruteurs devront présenter les objectifs de la formation et ses spécificités, l'organisation de l'enseignement et la structuration du cursus, les dispositifs ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

Je vous présente mon cas personnel, comme je l'ai précisé. Si l'étude d'impact et le règlement pouvaient prévoir que cette indication soit donnée aux étudiants, cela constituerait une avancée, sans rendre la loi rigide.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Madame Le Grip, la précision que vous proposez d'insérer n'a pas à figurer dans la loi, car il s'agit du cycle supérieur. Tout le travail sur l'orientation, particulièrement les exigences pédagogiques attendues dans le supérieur, sera effectué dès le lycée. L'accompagnement personnalisé, déjà mis en place, sera approfondi pour préparer les futurs étudiants à suivre leurs études dans le supérieur. À l'heure actuelle, ils ne sont en effet pas préparés à suivre des cours en amphithéâtre et à prendre des notes. Les exigences pédagogiques ne doivent pas apparaître dans cette loi, mais devront être rappelées dans les circulaires pour le secondaire. Monsieur Bernalicis, moi aussi j'ai fait des réunions Tupperware avec des étudiants : beaucoup d'entre eux attendent d'être pré...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Attal, rapporteur de la commission des affaires culturelles et de l'éducation :

On est toujours dans le même débat. J'ai cité tout à l'heure la phrase de l'étude d'impact de ce texte qui précise que les dispositifs d'accompagnement pédagogique feront partie des informations données aux lycéens sur la plate-forme. Nous avons fixé un cadre qui exclut de dresser une liste dans la loi. Comme je l'ai opposé à l'opposition, je me dois de faire la même chose pour la majorité, afin de ne pas être accusé de partialité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

L'ensemble de ces amendements démontrent que le Gouvernement ne veut pas alourdir la loi, ce en quoi il a parfaitement raison – nous avons été suffisamment nombreux sur ces bancs à dire que la loi ne devait pas être bavarde ni trop rigide – mais également que l'étude d'impact n'est pas complète. La question que je posais tout à l'heure sur les salaires à la sortie des formations n'a pas eu de réponse. Vous sembliez acquiescer à mes propos, monsieur le rapporteur, mais vous n'avez pas dit si cet élément serait inscrit dans la réglementation et transmis aux étudiants au moment de leur inscription. J'entends bien qu'il ne faille pas inscrire certaines choses da...