Interventions sur "CNIL"

158 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRémy Rebeyrotte :

Comme M. Gosselin, je considère que la CNIL aura un rôle particulier à jouer. Nous avons du reste renforcé l'article 1er pour bien insister sur l'importance du travail à accomplir à destination des mineurs. Nous souhaitons également que, pour ce qui est du consentement commun du jeune et des parents, on explicite vraiment les choses, ce qui n'est pas toujours le cas aujourd'hui pour l'ensemble des opérateurs. Un travail important est donc ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...de plus en plus recours à des traitements algorithmiques, notamment pour les décisions de masse que la réglementation encadre précisément et dont l'édiction rapide permet la bonne délivrance du service public. » L'objectif visé est clairement le développement d'une administration numérique, voire d'une administration totalement dématérialisée, qui ne requerra plus une intervention humaine. Or la CNIL regrette le manque de garanties précises lors de l'utilisation de traitements algorithmiques débouchant sur l'adoption de décisions administratives et appelle à l'approfondissement de la réflexion sur ces différents points. De son côté, le Conseil d'État estime qu'« alors même qu'il n'est plus nécessaire que l'action humaine s'interpose entre le traitement et la prise de décision », il est essent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

...sier de Sécurité sociale, obtenir un permis de conduire ou une carte grise sans passer par une borne ; il n'y a plus d'agents dans les préfectures. Tous ceux que je rencontre demandent qu'on réintroduise de l'humain dans les relations entre les administrations et les administrés ; j'entends davantage cela qu'une aspiration à l'automatisation. Il aurait été utile de suivre la recommandation de la CNIL, qui nous appelle à pousser plus loin la réflexion sur ce sujet avant de légiférer. Je pense à certain algorithme : j'ignore s'il s'agissait d'un algorithme boîte noire ou sous maîtrise humaine, mais ce que je sais, c'est qu'à cause de lui, des milliers de lycéens sont restés sans affectation à la rentrée universitaire. Il s'agit de l'algorithme qui a fait APB

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

...ystématise les contrôles dans cette population. De même, si l'on observe plus de retards parmi les personnes qui habitent loin de leur lieu de travail, un algorithme pourra sélectionner les candidats à un poste en fonction de leur adresse. C'est pourquoi nous soutenons toute mesure qui irait dans le sens d'une plus grande transparence de l'utilisation des algorithmes. Nous souhaitons donc que la CNIL puisse enquêter sur ceux-ci comme sur le reste, ce qui pourrait être fait avec la participation des citoyens et à titre expérimental. Notre demande s'inspire des conclusions du rapport intitulé Modalité de régulation des algorithmes de traitement des contenus, remis à la secrétaire d'État chargée du numérique en mai 2016 – ce qui prouve son sérieux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

En effet, mais j'ai le droit de le mentionner et d'en faire l'analyse. Mme Forteza nous assure que la société civile exercera un contrôle. Cela m'inquiète beaucoup, car je souhaite qu'il y ait un véritable gendarme, qui ne se réduise pas à quelques vagues associations et à la société civile. Selon Mme Belloubet, ce contrôle figure potentiellement dans les missions de la CNIL, pourvu que celle-ci en fasse la demande. Si tel est le cas, j'aimerais autant que le texte le mentionne explicitement. Pourquoi ne pas indiquer que la CNIL doit se préoccuper de manière active de ces algorithmes, qui posent quelques problèmes ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSarah El Haïry :

...aractère personnel ou n'a pas répondu dans un délai de un mois à compter de la demande. La médiation se déroulera suivant les dispositions de la section I du chapitre Ier du titre II de la loi no 95-125 du 8 février 1995 relative à l'organisation des juridictions et à la procédure civile, pénale et administrative. En cas d'échec de cette médiation, la personne concernée pourra toujours saisir la CNIL. Nous insistons sur la lourdeur actuelle des démarches. Le recours à une médiation permettra de soulager les services de la CNIL et résoudra une réelle difficulté du quotidien.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

...nts de manière plus apaisée que par des voies de recours classiques. L'amendement tend à permettre le recours à la médiation, qui n'aurait rien d'obligatoire, lorsque le responsable du traitement n'a pas fait droit à une demande d'effacement de données à caractère personnel ou n'a pas répondu dans un délai de un mois à compter de la demande. Dans tous les cas, les intéressés pourraient saisir la CNIL, mais il est bon d'inscrire dans le texte la possibilité d'une médiation, qui aurait vocation à s'appliquer plus largement et dans d'autres secteurs que le numérique. Nous pourrions y revenir prochainement quand nous examinerons le projet de loi de programmation annoncé sur la justice.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

M. Gosselin l'a rappelé : il s'agit d'un vieux débat. Dans un souci de fluidité, nous devons trouver la meilleure réponse à apporter à l'administré ou à l'usager. Dans certains cas, la médiation permettra de répondre à des inquiétudes, tout en désengorgeant la CNIL, qui, demain, pourrait faire face à de très nombreuses saisines. L'amendement a une histoire ancienne et bénéficie d'un soutien multipartisan, puisqu'il est également déposé par le groupe du MODEM. Il devrait rassembler de nombreux députés autour d'une idée simple : la fluidification des rapports du citoyen et de l'administration en matière de protection des données personnelles et de la vie pri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Le Conseil d'État fixera, en lien avec la CNIL, la liste des domaines dans lesquels on pourra se soustraire à l'obligation d'informer les intéressés en cas de violation des données personnelles. Cela peut se justifier par des raisons importantes liées à la défense ou à la sécurité nationale, ce que nous ne contestons pas. Néanmoins, nous ne voudrions pas que ces raisons justifient, par principe, l'absence de communication des données, quand b...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

… mais cela n'empêche pas le JLD de se prononcer. Nous affirmons que la procédure d'autorisation par la CNIL et le Conseil d'État va se traduire par le fait que, dans un domaine donné, on ne communiquera pas les données, quelle que soit leur sensibilité et quelles que soient les circonstances. Aussi estimons-nous qu'il serait opportun qu'une personne indépendante, garante des libertés individuelles, intervienne en la matière : le JLD nous semble tout indiqué.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Peu :

Il vise à rendre pleinement effectif le recours à l'action de groupe en autorisant la CNIL à ordonner au responsable de traitement visé ou à son sous-traitant de rembourser à l'association ou à l'organisation qui en ferait la demande des frais qu'elle a engagés en vue d'assurer l'exercice des droits des personnes lésées. Il s'agit de permettre aux associations et organismes mandatés de mener efficacement une action de groupe, dont l'avance des frais peut s'avérer dissuasive faute de me...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Cette idée me semble intéressante et je l'ai approfondie. J'ai alors constaté qu'un tel recours est déjà possible dans le cadre des juridictions judiciaires. Nos échanges avec la CNIL ont montré sa réticence à progresser sur ce point, faute de compétence pour traiter ce type de contentieux. La CNIL s'en tient donc à l'objectivation du manquement, pour laquelle elle dispose des moyens techniques adéquats, laissant au juge judiciaire les autres aspects du contentieux. L'avis de la commission est donc défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Trastour-Isnart :

Permettre la saisine du Conseil d'État par la CNIL crée un aléa judiciaire important qui pourrait mettre en péril certaines activités nécessitant des transferts de données hors de l'Union européenne. Il convient donc de supprimer l'article 17.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Cariou :

Cet amendement vise à créer un droit de communication entre la CNIL et la direction générale des finances publiques – DGFiP. Il s'agit de conférer des pouvoirs supplémentaires à la CNIL, dont disposent déjà d'autres autorités administratives indépendantes telles que l'Autorité de la concurrence ou l'Autorité des marchés financiers. Pourquoi donner de tels pouvoirs à la CNIL ? Compte tenu de ses nouvelles missions, de la multiplication des acteurs qu'il lui incom...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Avis défavorable. Cet amendement est à notre sens satisfait par l'article 4 du projet de loi, qui dispose que les agents de la CNIL « peuvent demander communication de tous documents nécessaires à l'accomplissement de leur mission, quel qu'en soit le support, et en prendre copie. Ils peuvent recueillir, notamment sur place ou sur convocation, tout renseignement et toute justification utiles et nécessaires à l'accomplissement de leur mission ». Cela concerne en particulier l'administration fiscale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

..., permet la généralisation des fichiers en matière pénale « à des fins de prévention et de détection des infractions pénales, d'enquêtes et de poursuites en la matière ou d'exécution de sanctions pénales, y compris la protection contre les menaces pour la sécurité publique et la prévention de telles menaces », et supprime l'obligation de leur autorisation par arrêté ministériel. À l'instar de la CNIL, nous souhaitons promouvoir le renforcement du droit commun plutôt que son démantèlement ou la facilitation des fichiers. Dans son avis du 30 novembre 2017, la CNIL estime que « le projet de loi ne prévoit aucune disposition concernant le droit d'opposition des personnes concernées, qui doit pouvoir, y compris en ces matières, trouver à s'appliquer dans des circonstances particulières, comme par...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Ruffin :

Ce texte a donné lieu à deux avis, l'un du Conseil d'État et l'autre de la CNIL, qui tous deux considèrent qu'il apporte des modifications de grande ampleur et qu'il est examiné dans des conditions particulièrement dégradées. L'article 20 en est le symbole. Parce que le travail doit être finalisé avant le 25 mai 2018, il faut se presser et emprunter la voie des ordonnances pour lesquelles le champ de l'habilitation est très large. Après des ordonnances sur le code du travai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Nous avons déjà eu ce débat lors de l'examen de l'amendement no 106 présenté tout à l'heure par M. Peu. J'ajoute aux arguments avancés à cette occasion que, s'agissant du cas particulier des applications d'e-santé, la CNIL estime que les données de santé sont des données sensibles. L'amendement est donc satisfait par le droit existant. La commission émet un avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

J'observe que les avis de la commission et du Gouvernement diffèrent quant à leurs fondements respectifs. Madame la rapporteure, vous affirmez que les décisions de la CNIL règlent le problème. Si vous ne contestez pas le fond de l'argumentation, rien n'empêche de procéder à une précision supplémentaire. Je vous fais d'ailleurs observer que plusieurs projets de loi que nous avons votés reprennent des dispositions déjà existantes. Madame la ministre, vous contestez le fond même de l'amendement. Ce que nous proposons d'interdire, c'est le croisement de plusieurs donn...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...publique ». Nous proposons donc que la loi précise les champs dits de « mission d'intérêt public », en renvoyant le recensement exhaustif de ces missions à un décret en Conseil d'État. En effet, le Gouvernement peut définir les types de traitement de données dans ces domaines qui devront faire l'objet d'une autorisation, cette règle s'appliquant aux responsables de traitements de données et à la CNIL. Il nous semble que de nombreux traitements de données – qui existent déjà – ne sont pas concernés par le régime d'autorisation préalable, alors même que leur caractère massif comme le type de données traitées devrait imposer une telle procédure. Je pense notamment au traitement de données sur la paie des agents publics, par l'application Chorus notamment, au traitement de données hautement sens...