534 interventions trouvées.
Il y a dans ce projet de budget plusieurs bonnes choses. Mais je n'oublie pas que ce budget général est marqué par la hausse des dépenses, du déficit et de l'endettement. Des craintes pèsent sur l'avenir de la LPM, s'il devait y avoir une hausse des taux d'intérêt ou une baisse de la croissance. S'agissant de l'inflation, vous raisonnez en termes d'enveloppe fermée. Or, sur une période de sept ans, une inflation de 10 % ou 12 % est largement possible, soit autant d'érosion monétaire. Cette année, l'inflation se situera entre 1,7 % et 2,3 %, c'est-à-dire l'équivalent d'à peu près 700 millions sur 1,7 millia...
...ne mission d'information sur ce sujet. Comment envisagez-vous, en dehors du budget propre de 403 millions d'euros consacré à l'espace extra-atmosphérique, l'avenir en matière de dépenses ? Les conclusions du groupe de travail et de la mission parlementaire conduiront peut-être à des choix nouveaux. Envisagez-vous une enveloppe constante ou ces domaines peuvent-ils donner lieu à une révision de la LPM à mi-parcours ?
Madame la ministre, dans le cadre de cette première année de la LPM, des moyens particuliers sont alloués pour encourager la fidélisation et faciliter la reconversion de nos militaires. Je souhaiterais que vous nous précisiez les mesures relatives à la modernisation du dispositif Défense Mobilité, ainsi qu'à la politique d'attractivité de votre ministère vis-à-vis des autres, puisque seulement 20 % de nos militaires se reconvertissent dans la fonction publique.
Avec ce budget 2019 que vous venez de nous présenter, la LPM 2019-2025 entame donc son long parcours. Ce n'est qu'à l'aune de l'exécution budgétaire que nous pourrons juger de la réalité de cette hausse annoncée de 1,7 milliard d'euros. Toutefois, les 850 millions d'euros prévus au profit des OPEX nous invitent déjà à relativiser – le 18 mars 2017, le candidat Emmanuel Macron avait annoncé qu'il ne ferait pas payer par les armées ces dépenses liées aux OPE...
...r l'essence que vous avez donnée, Madame la ministre, à votre budget. (Sourires.) Plus sérieusement, lors de la dernière université d'été de la défense, vous avez demandé, au regard de l'augmentation des ressources allouées par l'État, aux industriels d'observer, de la manière la plus stricte, budgets et délais dans la mise en oeuvre des programmes militaires. Vous les prévenez également que, la LPM remplissant leur carnet de commandes, aucun retard ne sera toléré. Comment ferez-vous en sorte qu'ils respectent leurs engagements ? Des sanctions supplémentaires sont-elles envisagées ?
Mon général, vous avez bien fait de rappeler que le moral de l'armée de terre était en hausse grâce à la LPM. Cela a eu des conséquences directes sur le recrutement. Les candidatures pour la réserve opérationnelle ont-elles elles aussi augmenté ? Vous avez mis un bémol à la montée en puissance des effectifs pour ce qui est du haut de la pyramide. Pouvez-vous nous donner des précisions ? S'agit-il ou non des candidats aux écoles d'officiers ?
Les engagements de ces dernières années ont été marqués par un durcissement de l'ennemi, notamment de l'ennemi non étatique. Cette évolution emporte des risques supplémentaires pour nos forces, ce qui implique d'accroître la protection que nous devons leur apporter. Nous nous réjouissons donc collectivement du surcroît de protection individuelle et collective que leur assure la LPM. La manoeuvre reste toutefois la condition sine qua non de la décision tactique. Or protection rime généralement avec alourdissement de l'équipement des hommes et des véhicules. S'agissant des environnements difficiles pour nos véhicules, comme la bande sahélo-saharienne, et hors action de nos forces spéciales, quelles réflexions mène l'armée de terre sur les tactiques d'utilisation des matériels...
L'un des axes de la LPM était le retour des États puissances. La mission Lynx de réassurance menée dans le cadre de l'OTAN en Estonie et en Lituanie vient de s'achever. Quel retour d'expérience en faites-vous ? Comment utiliserez-vous ses enseignements pour avancer dans la mise en oeuvre de la LPM ? Par ailleurs, je ne suis pas sûr d'avoir bien compris votre développement sur la dissuasion nucléaire et les échanges ave...
...le CEMA, qui a rappelé à quel point nos armées étaient « éreintées, sous-équipées, sous-dotées, sous-entraînées », épuisées par de multiples engagements qui dépassent largement leur contrat opérationnel. Sous la précédente législature, dès l'engagement de nos armées dans le cadre de l'opération Serval, les députés Les Républicains ont à chaque audition alerté l'exécutif de l'inadéquation entre la LPM 2014-2019, même réactualisée, et l'action de nos forces. Je ne rappellerai pas les commentaires de certains de nos collègues de la majorité de l'époque, pour certains d'entre eux toujours présents aujourd'hui, bien que pas forcément dans le même groupe politique, affirmant ici même, en audition, que la LPM de M. Le Drian était totalement en adéquation avec les missions demandées, malgré les évide...
J'ai une question liée au Battle Lab. La modernisation des forces terrestres est un point clé de la LPM et de ce PLF, l'une des caractéristiques du modèle « Au contact » étant le saut générationnel pour les capacités terrestres. Ce saut générationnel demande une certaine rapidité et donc des mécanismes de recherche et de financement appropriés. Parmi les solutions offertes figurent les opérations d'expérimentation réactive (OER), études conduites en collaboration avec les utilisateurs finaux. Quel ...
Je salue votre intervention, en particulier sur le moral des troupes et la nécessité de le conforter par des signes tangibles grâce à la LPM, notamment sur les autres opérations d'armement (AOA) et les équipements de cohésion. Ma question porte sur l'emploi des drones et en particulier l'armement du drone tactique Patroller. Le Reaper de l'armée de l'air serait armé d'ici à la fin de l'année. Pour le Patroller, deux options sont envisagées : une version air-sol du missile de moyenne portée, assez coûteuse, ou la roquette guidée laser...
...s européens ? Et puisque vous avez cité Joffre, permettez-moi, en attendant votre commentaire, de penser à Ferdinand Foch : « J'ai beaucoup moins d'admiration pour Napoléon depuis que j'ai commandé une coalition. » Ma question est très simple. Lors de votre audition en février, avait été évoquée la nécessité de réparer l'existant des infrastructures, hébergement, entraînement, fonctionnement. La LPM correspond-elle à vos attentes concernant le renforcement des infrastructures ?
Merci Mon général pour ces explications et précisions, qu'il s'agisse des inquiétudes ou des points positifs dont vous avez fait état. Vous avez souligné le fait que Mme la ministre des Armées suivrait le tableau de bord de l'exécution de la LPM. Rassurez-vous, elle ne sera pas la seule ! Tous les députés ici présents assureront ce suivi. D'ailleurs nous avons renforcé, à l'unanimité, les dispositifs de contrôle et de suivi de la LPM. Nous serons au rendez-vous lorsque, en 2021, il s'agira d'évaluer son exécution.
Dans le contexte actuel de durcissement des conflits et d'usure accélérée des matériels, la modernisation des équipements est un enjeu prioritaire, au même titre que la formation des effectifs de l'ensemble des armées. La LPM 2019-2025 prévoit pour l'ensemble de la période une augmentation de 58,6 milliards d'euros pour les programmes d'armement, ce qui représente une hausse de 30 % par rapport à la LPM précédente. Lors de son déplacement dans la Marne le 1er mars dernier, le président de la République a déclaré : « Mon objectif est simple : que notre armée soit sans conteste la première armée européenne en termes de ...
Mon général, vous nous avez dit être « très satisfait » de la LPM, ce qui fera évidemment frissonner de bonheur nos collègues de la majorité…
Vous avez toutefois souligné avec sagesse que l'essentiel de l'effort portera après 2022, ce qui demeure l'un des réalités majeures de cette LPM. Il s'agit d'une date de rupture électorale – ou de reconduction d'ailleurs, nous verrons. J'ai été interpellé par le fait que, comme vous l'avez déclaré, « nous allions dans une impasse complète » sous la LPM précédente. Cette déclaration résonne en moi car, pendant cinq ans, les députés de l'opposition avaient souligné l'insuffisance des crédits militaires. M. Le Drian, qui a été ministre de la...
Mon cher collègue, permettez-moi trois remarques. Tout d'abord, faites attention à la durée de vos interventions. Par ailleurs, ne trahissez pas les propos du général Beaudouin : vous avez interprété des propos que celui-ci n'a pas tenus. Enfin, ne revenons pas sur les manquements ; il y en a eu pendant 20 ans, nous l'avons bien constaté lors de nos débats sur le projet de LPM. Tournons-nous vers l'avenir et vers les ressources qui sont inscrites dans ce projet et contentons-nous de préparer au mieux nos armées pour tous les défis auxquels elles devront faire face dans les années à venir.
...ndustriels souhaitent une révision profonde du processus d'acquisition des équipements. Ils estiment que ce processus souffre de la rigidité de la commande publique. Qu'en pensez-vous et comment pourrait-il être simplifié ? Par ailleurs, s'agissant du quotidien de nos soldats, les effets de l'attention particulière apportée aux conditions de vie et de travail de nos militaires dans le cadre de la LPM 2019-2025 seront-ils rapidement perceptibles pour eux ? Je pense en particulier à leurs équipements de protection.
Il est effectivement nécessaire de rééquilibrer l'ensemble du dispositif en faveur des soutiens et je crois que la LPM répond en partie à cette nécessité. Je souhaiterais vous poser deux questions, Mon général. La première concerne la disponibilité du matériel. À plusieurs reprises, vos collègues nous ont fait part d'inquiétudes à ce sujet. Alors que le taux de disponibilité oscille actuellement entre 45 et 55 %, pensez-vous que la LPM permettra d'atteindre le seuil de 80 % ? La seconde a trait à l'équipement du ...
...ngins SCORPION moins connectés mais à l'heure pour remplacer nos VAB, plutôt que des engins ultra-connectés mais en retard ? Vous avez évoqué les plans et programmes à long terme. Pourriez-vous également revenir sur la situation actuelle dans le domaine de la logistique et du soutien général et opérationnel de nos forces au Mali ? Quelle est la situation aujourd'hui, et pas dans six ans quand la LPM sera achevée… ou non.