Interventions sur "PLU"

77 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

Rassurez-vous, mon cher collègue : on a déjà vu pire, mais cela mérite d'être souligné pour que nous améliorions nos méthodes de travail, puisqu'il est prévu de les revoir. Ensuite, cet article, si je le comprends bien, vise en réalité à faciliter l'organisation par les préfets – en Île-de-France, par le préfet de région – des hébergements temporaires, ainsi rendus plus réguliers. J'ai une adresse à faire au Gouvernement à ce sujet. Bien sûr, nous avons besoin d'hébergements temporaires. Et, objectivement, il y a, dans les régions qui connaissent des difficultés, des maires réticents, quand d'autres maires accompagnent volontiers le processus. Mais quelle est aujourd'hui l'attitude des préfets, particulièrement du préfet de la région Île-de-France ? Elle consi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

...cernées et les services sociaux vont y être mis à contribution. C'est bien normal, et la quasi-totalité des maires accueille ces enfants. Mais puisque vous refusez notre sous-amendement, monsieur le rapporteur, monsieur le ministre, vous considérez qu'en QPV, dans des communes où il y a déjà des familles nombreuses en difficulté, le maire n'a pas son mot à dire. On va donc concentrer une fois de plus les populations les plus fragiles au même endroit. Ce n'est pourtant pas moi qui dis qu'il faut arrêter de ghettoïser ces quartiers : c'est le Président de la République – j'étais mardi dernier à l'Elysée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

En 2012, le nombre de sans domicile fixe en France était estimé par l'INSEE à plus de 143 000. Compte tenu de l'aggravation de la crise du logement, on peut penser qu'ils sont plus nombreux aujourd'hui. Nous proposons d'allonger d'un an à deux ans la durée de réquisition des logements vacants.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

... de conserver, dans le cadre de la procédure de réquisition de logements et de bureaux vacants pour l'hébergement d'urgence des personnes sans abri, le droit pour l'attributaire de réaliser des travaux de mise aux normes minimales de confort et d'habitabilité, ainsi que de maintenir la même durée de réquisition. Il tend ainsi à maintenir les mots « pour une durée d'un an au moins et de six ans au plus » à l'article L. 642-1 du code de la construction et de l'habitation. Par ailleurs, en raison des difficultés d'accès au logement, les personnes accueillies demeurent de long mois, voire des années, en hébergement d'urgence. Aussi, la préservation de la qualité des normes de confort et d'habitabilité et le maintien de la durée de réquisition des locaux seraient cohérents avec le plan quinquenna...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Lioger, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Les modalités applicables à la réquisition de locaux pour faire du logement doivent être adaptées à l'hébergement d'urgence pour que le dispositif fonctionne. Ainsi, la durée de réquisition prévue est plus courte, la réquisition en matière d'hébergement d'urgence ayant vocation à répondre à des besoins plus ponctuels. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

Toujours dans un objectif de mixité sociale, le présent amendement vise à exclure les locaux situés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville du champ d'application de la réquisition, ainsi que les communes comptant plus de 50 % de logements sociaux. Comme nous l'avons dit et répété, il convient de ne pas accroître la paupérisation de ces zones, où habitent déjà un grand nombre de personnes en difficulté. Tel est le sens de la discussion que nous avons eue précédemment à propos de l'article 9.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Pupponi :

L'objectif est qu'il ne soit pas procédé à des réquisitions dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, ni dans les quelques communes de France qui comptent plus de 50 % de logements sociaux, afin d'éviter la ghettoïsation. L'amendement no 2599 est un amendement de repli, aux termes duquel il serait nécessaire de demander l'accord du maire concerné lorsque l'on procède à une réquisition dans un quartier prioritaire de la politique de la ville. C'est la moindre des choses. Je crains néanmoins le pire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

...sa propriété dans l'éventualité d'une procédure de réquisition. Devant l'ampleur des situations d'urgence, chacun d'entre nous se dit qu'un meilleur accompagnement social est nécessaire. Il faut surtout que les personnes concernées puissent sortir de l'hébergement d'urgence pour aller vers du logement pérenne et de qualité. Aucun d'entre nous ne souhaite que des familles ou des personnes passent plusieurs années dans des chambres d'hôtel dans des conditions parfois très éloignées de la dignité et de la décence. Or de nombreuses personnes en situation d'urgence ne bénéficient pas d'un accompagnement social suffisant et ne trouvent pas de logement abordable. Dans mon département, les Hauts-de-Seine, l'hébergement d'urgence représente actuellement 4 000 nuitées. Le problème est que les crédits...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Je suis d'accord avec M. Peu : surveillez vos préfets ! Dans le cadre du projet de loi de finances pour 2018, on s'en souvient, vous avez réformé l'impôt sur la fortune en faisant un cadeau de 3,6 milliards d'euros aux 1 % les plus riches qui percevaient des revenus mobiliers. À l'époque, vous avez expliqué que ceux qui touchaient des revenus immobiliers continueraient pour leur part à être assujettis à un impôt sur la fortune. Vous avez en effet considéré que l'immobilier était un « patrimoine improductif » et qu'il devait continuer à être taxé. Nous vous prenons au mot et vous proposons d'aller plus loin par cet amendeme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Ramadier :

...aire de son représentant dans les départements, d'acquérir la jouissance de locaux vacants, depuis au moins douze mois. Cette procédure complexe et très coûteuse pour l'État n'a, jusqu'à présent, donné lieu qu'à quelques dizaines de réquisitions. Avant d'étendre les délais de réquisition des locaux vacants, il semble approprié de comprendre pourquoi l'État n'a pas fait de la réquisition un outil plus probant de sa politique en matière d'hébergement d'urgence.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Lioger, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Avis défavorable. Nous sommes opposés à la multiplication des demandes de rapport. De plus, l'amendement obligerait le Gouvernement à faire rédiger un rapport sur la procédure de réquisition de locaux vacants à des fins d'hébergement d'urgence moins de trois mois après sa création, ce qui, vous me l'accorderez, confine à l'absurde.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThibault Bazin :

...ergement d'urgence sont complexes, coûteuses et pas si faciles à mener. Il serait intéressant pour la représentation nationale de savoir exactement comment elles se passent, pourquoi il y en a si peu et quel est leur coût global, d'autant que c'est apparemment une des solutions que vous préconisez et qu'a priori, compte tenu du contexte que nous connaissons, nous risquons d'avoir besoin d'encore plus d'hébergements d'urgence au cours des prochaines années.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Je souscris aux excellents propos de mon collègue. Pour abonder dans son sens, j'ajoute qu'il y a probablement eu une incompréhension ou une méprise sur la proposition de M. Ramadier. Celui-ci a dit qu'il était important de faire un bilan sur la manière dont les réquisitions ont – ou plutôt n'ont pas – été utilisées jusqu'ici. Cette information nous aiderait à comprendre quels effets pourraient avoir les dispositions dont nous discutons. En matière d'hébergement d'urgence, la réquisition n'est pas une mesure anodine et ce n'est pas un rapport banal que nous vous demandons. Compte tenu de la gravité des décisions que nous prenons en ce moment, il serait légitime que nous soyons é...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

.... La question du logement est donc essentielle pour eux. Les difficultés se manifestent particulièrement lorsqu'ils sont mutés dans une autre ville. S'il existe des dispositifs d'accès aux logements publics ou privés dans chaque académie, force est de constater que, selon les organisations représentatives des enseignants, il n'y a pas de politique cohérente d'information en matière de logement. Plusieurs collectivités mènent néanmoins des initiatives volontaristes. Ainsi, la région Île-de-France s'est engagée dans un dispositif permettant l'accès aux logements sociaux des enseignants nouvellement nommés qui intègrent des lycées en pénurie de professeurs, en contrepartie d'une présence d'au moins cinq ans dans l'établissement. L'amendement tend donc à demander un rapport pour connaître l'ac...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...l'Assemblée, voire une commission d'enquête, devrait s'intéresser à la façon dont l'État gère son parc immobilier de logements. Je pense d'ailleurs, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, que vous ne le savez pas vous-mêmes. Non seulement vous l'ignorez à cet instant, mais vous auriez bien du mal à obtenir cette information de votre administration. C'est sans doute un des sujets les plus opaques de la République. Or nous aurions besoin d'y voir plus clair. Il y a un véritable travail à faire sur le sujet. Pour prolonger la réflexion de M. Peu, j'ajoute que la pression de la loi sur le droit au logement opposable – DALO – empêche l'État dans certains départements, dont le nôtre, la Seine-Saint-Denis, d'attribuer les 5 % de logements réservés aux fonctionnaires à ceux auxquels il...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBrahim Hammouche :

La proposition me semble de bon sens et raisonnée. Si l'on veut amorcer un cercle vertueux de reconquête de nos territoires, à laquelle tendent plusieurs plans, il faut que la mixité soit effective. Il faut aussi que nous protégions ces hussards de la République que sont aujourd'hui les policiers, les enseignants et les fonctionnaires d'État. Un rapport pour avoir de la visibilité sur ce que se passe sur le terrain et permettre à l'État de protéger au mieux ses fonctionnaires et leur donner un toit me semble fort honorable. Nous voterons en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

Le groupe MODEM se réjouit des simplifications apportées par le texte. Effectivement, il faut construire plus et mieux. Cela étant, des inquiétudes se manifestent à l'égard de nos paysages urbains et ruraux. Aujourd'hui, que ce soit dans une mairie ou dans une intercommunalité, les services instructeurs n'ont aucun moyen de juger l'architecture. Dans le cadre de l'instruction d'un permis de construire ou d'un permis d'aménager, on juge d'après le code de l'urbanisme, mais absolument pas d'un point de v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Lioger, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Restez calme ! Nous aurons l'occasion d'en reparler. Les architectes-conseils et les services de l'urbanisme aident également les maires à prendre la décision de signer ou non un permis de construire. Deuxième argument, la charte serait annexée au PLU et alourdirait considérablement les procédures. Donc avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Lainé :

Je sais que ça ne plaît pas à tout le monde, mais souffrez que je vous dise cela. De vraies inquiétudes se manifestent. Cette charte serait définie par les élus, qui ne seraient pas dépossédés de leurs pouvoirs, avec des architectes-conseils dont, je le rappelle, c'est le métier. Compte tenu de tous les éléments que l'on demande dans un PLU ou un PLUI, je ne vois pas en quoi cette disposition alourdirait quoi que ce soit. Ce serait, au contraire, un guide pour les services instructeurs, qui sont constitués de personnels administratifs n'ayant pas suivi de formation architecturale, qui instruisent un permis au regard du code de l'urbanisme et des règlements d'urbanisme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIan Boucard :

...on de logements. Il est déjà suffisamment compliqué d'obtenir un permis de construire pour qu'on ne rajoute pas une condition totalement subjective. Vous dites que la Bretagne ne doit pas ressembler à l'Alsace, mais le charme de nos territoires vient aussi du fait qu'il y a de très belles maisons à colombages en Bretagne – je parle sous le contrôle de M. le président. Puisque vous avez évoqué le PLUI, j'évoquerai ma communauté de communes, qui regroupe soixante-deux communes dont aucune ne ressemble à une autre. Les maisons de la commune de Bretagne ne ressemblent pas à celles de Croix, pas plus qu'à celles de Réchésy ou de Faverois : vous devrez donc définir une charte distincte pour chacune de ces quatre communes de ma circonscription – que je suis heureux d'avoir pu citer ici. Je ne vois ...