Interventions sur "accès"

182 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Christine Lang :

...e de BTS 100 % de bacs pro – il s'agit des filières électrotechniques, monsieur Mélenchon, vous qui connaissez bien le sujet – qui y réussissent remarquablement bien, avec un taux d'insertion de 80 ou 85 % à l'issue du BTS. On ne peut donc pas dire que les bacs pro échouent en BTS : ils échouent dans certains BTS. Dès lors, tout amendement qui viserait à formaliser, et aboutirait à rigidifier, l'accès de ces bacheliers aux filières en question me semble inopportun, puisque le pourcentage de bacs pro dans chacune des filières est très variable. Dans les BTS commerce international, par exemple, il est vrai que l'on trouve presque exclusivement des bacheliers généraux qui prennent la place des bacheliers professionnels. Mais la solution à ce problème me semble consister à s'assurer que les bacs p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Cet amendement s'inscrit dans le sens de la discussion qui a suivi l'amendement proposé par Mme Pau-Langevin. Depuis trente ans, nous entendons dire qu'il faut valoriser la filière professionnelle ; aujourd'hui, ce texte nous propose d'ancrer ce principe dans la loi, de façon à garantir aux bacheliers de la filière un accès aux études supérieures et à leur donner autant de chances d'insertion professionnelle que ceux qui suivent les voies les plus classiques, les plus théoriques et les plus longues. La transparence est toutefois nécessaire pour s'assurer que tous les chefs d'établissement du supérieur veillent à favoriser l'accès aux filières sélectives des bacheliers professionnels et technologiques, afin d'encour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

Cet amendement de repli vise à garantir au candidat l'accès à au moins l'une des filières non sélectives de son choix. En effet, si un titulaire du baccalauréat n'a aucune proposition, même dans une filière non sélective, il n'est pas souhaitable que l'autorité académique puisse l'inscrire par défaut dans une filière qu'il n'a pas sélectionnée au préalable. Cela s'avérerait désastreux pour les bacheliers concernés, qui s'engageraient à contrecoeur dans un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Tout d'abord, permettez-moi de saluer le vote précédent. En toute logique, il faudrait aller plus loin ; tel était le sens des amendements que nous avions proposés visant à exonérer tous les étudiants. Je répondrai au rapporteur que nous souhaitons que les étudiants et les étudiantes aient accès à des centres de soins, mais l'État devrait les financer, afin que cela ne pèse pas sur les étudiants et leurs familles, surtout si ce sont des foyers modestes. Vous avez fait un petit pas : ce n'est pas suffisant, mais nous espérons que vous en ferez un autre avec le présent amendement. Celui-ci aligne les différents montants de la contribution que vous proposez à un niveau permettant de ne pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Non seulement l'alignement à 60 euros que nous proposons ne grève pas ce dispositif, mais il permet aux doctorants et à d'autres catégories d'avoir accès à ces soins sans avoir besoin de payer en plus.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

En entendant les explications que vous avez données sur plusieurs amendements, je suis surprise de ne pas entendre citer le diplôme d'accès aux études universitaires – DAEU – , que j'ai moi-même passé en vue de commencer mes études. Quelle sera la priorité ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Je ne me fais pas trop d'illusionssur le sort de cet amendement. Autant nous sommes favorables à l'objectif de cette cotisation unique, qui donnera également accès aux activités sportives et culturelles, autant l'intervention du CROUS nous semble compliquée. Nous préférerions que cette contribution soit collectée par l'organisme qui perçoit les droits d'inscription.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Mme Buffet vient de le dire, ces amendements ne feraient qu'aggraver la situation. Par ailleurs, je ne sais pas ce qu'ils prévoient pour les titulaires d'un diplôme d'accès aux études universitaires : vous n'avez pas répondu à ma question ! Je vous interroge donc à nouveau : est-ce que, titulaire d'un diplôme d'accès aux études universitaires, je peux m'inscrire où je veux, comme cela est prévu dans la loi en vigueur ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Comme le président Mélenchon l'a dit tout à l'heure, le baccalauréat ouvre l'accès, ouvre le droit à l'enseignement supérieur. Priver un lycéen ou une lycéenne de sa liberté de choix, c'est ne pas assurer les moyens de sa réussite. C'est pourquoi, par cet amendement que je pourrais dire de repli, nous demandons qu'au nom de cette liberté de choix soit garanti aux lycéens de terminale un accès complet à leur dossier d'orientation et aux avis communiqués aux établissements d'ens...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Berta :

...rise notamment les meilleurs bacheliers des filières professionnelles et technologiques. À l'origine, ce dispositif, qui a été introduit par la loi Fioraso de 2013, ne concernait que les formations sélectives publiques, de type classes préparatoires, BTS, IUT ou même Instituts d'études politiques non parisiens. Les 10 % des meilleurs bacheliers par filière de chaque lycée disposaient d'un droit d'accès dans ces filières sélectives. Nous nous réjouissons de l'extension de ce dispositif aux filières non sélectives, parce que cela renforce les possibilités qui s'ouvrent aux meilleurs bacheliers des filières que l'on a toujours trop laissées de côté, c'est-à-dire ces filières professionnelles et technologiques. Cela permet de mettre fin à l'équivalence entre « filières sélectives » et « excellence...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Brugnera :

Cet article est celui de la promotion sociale par le mérite républicain. Tout bachelier, quels que soient son lycée d'origine et sa filière, s'il a obtenu des résultats remarquables, aura un accès privilégié à la formation de son choix. Dans les filières sélectives, certains établissements, comme Sciences Po, avaient déjà adopté cette pratique, qui a fait ses preuves en matière de mobilité et de justice sociale par le mérite. Malheureusement, les systèmes de pré-inscription antérieurs avaient conduit d'autres établissements sélectifs à abandonner cette pratique. Cet article clarifie la si...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Pour être clair et pédagogue, puisque nous parlons d'enseignement, je voudrais vous faire la lecture du texte ici proposé pour l'article L. 612-3-1 du code de l'éducation : « Sur la base de leurs résultats au baccalauréat, les meilleurs élèves dans chaque série et spécialité de l'examen de chaque lycée bénéficient [… ] d'un accès prioritaire dans l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur ». L'article 2 prévoit donc l'extension du système de l'accès prioritaire, réservé aux meilleurs bacheliers, à l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur, alors qu'auparavant, il était uniquement réservé aux filières sélectives – cela concernait quelque 10 % des bacheliers. L'article prévoit que le pourcentage d'él...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Au moment où nous entamons l'examen de l'article 2, je voudrais rappeler que le groupe Les Républicains a toujours été favorable au principe des bourses au mérite, qui ont malheureusement été maltraitées au cours du dernier quinquennat. Ce texte prévoit une extension de l'accès prioritaire pour les meilleurs élèves dans chaque série et spécialité à l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur public, y compris dans les filières non sélectives. Ce dispositif, mis en place en 2014, permet à quelque 10 % d'élèves d'un lycée public ou privé et d'une filière générale, technologique ou professionnelle – j'y insiste – ayant eu les meilleures notes au baccalauréat, d'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard, rapporteure :

...la profession de physicien médical. Disposition consensuelle, l'article a été adopté conforme par le Sénat. En revanche, l'article 2, visant à ratifier une ordonnance qui procède notamment à la transposition d'une directive européenne portant sur la reconnaissance des qualifications professionnelles, a lui été substantiellement modifié. La pierre d'achoppement porte sur la délicate question de l'accès partiel aux professions de santé. Je vous renvoie à la lecture de mon rapport pour ce qui est des enjeux liés à l'accès partiel, pour me concentrer sur les principales raisons qui m'amènent à vous proposer un retour au texte adopté par notre assemblée en première lecture. Le Sénat a fait le choix de la suppression « sèche » de l'accès partiel : aucun dispositif alternatif n'est proposé par nos ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...atifiant deux ordonnances touchant à la santé – en fait, l'ordonnance n° 2017-50, puisque l'autre article a été adopté conforme par le Sénat –, afin de mettre notre droit en conformité avec la directive européenne. Reste que cette transposition soulève tout de même quelques questions au sein des ordres professionnels, lesquels s'inquiètent réellement de l'ouverture d'un mécanisme qui permet un « accès partiel à une activité professionnelle ». Ce qui, en d'autres termes, signifie qu'un diplômé européen qui ne détient pas le niveau de formation requis pour exercer pleinement une profession de santé en France pourra s'installer sur le territoire national afin de n'y exercer que la partie de celle-ci pour laquelle il serait qualifié. Nous l'avons déjà dit au cours de l'examen en première lecture ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

En application d'une directive européenne de 2013, ce dispositif permettrait en effet à des professionnels de santé provenant de pays européens d'exercer en France sans avoir toutes les qualifications aujourd'hui exigées par l'État français. Malgré les conditions qui encadrent la reconnaissance de l'accès partiel à des professions réglementées, nous sommes très réservés sur ce dispositif qui a fait l'objet de l'opposition de la quasi-unanimité des syndicats et des ordres de santé, dans un avis rendu par le Haut conseil des professions paramédicales le 27 octobre 2016. Nous avons plusieurs craintes liées au fait qu'une telle mesure pourrait avoir des conséquences directes sur l'organisation de not...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard, rapporteure :

...mercie de votre soutien. Effectivement, vous avez complété ma présentation d'informations qui méritaient d'être rappelées en ce qu'elles constituent autant d'assurances supplémentaires en termes de sécurisation du dispositif. Je vous invite du reste à lire les arrêtés parus le 9 décembre : vous y trouverez beaucoup de réponses à toutes les questions qui viennent d'être évoquées. Monsieur Door, l'accès partiel n'est que le goulot d'une procédure en entonnoir. Il n'est donc nullement question d'ouvrir les vannes, bien au contraire : la personne qui a le désir d'exercer en France doit au préalable se soumettre à un véritable un parcours du combattant. Je vous renvoie au contenu du décret et surtout des arrêtés : vous y verrez que les ordres seront sollicités pour justement arrêter une procédure, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosiane Corneloup :

La suppression par nos collègues sénateurs de l'accès partiel aux professions de santé, qui a conduit la commission mixte paritaire dans l'impasse, doit être entendue par le Gouvernement. Le choix ne se pose pas entre la transposition conforme et les menaces d'une condamnation de la France pour défaut de transposition, dont nous serions les coupables ; nous avons le choix entre risquer d'entraîner une segmentation des professions de santé, lourde d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

...on de ces directives européennes s'effectue à marche forcée puisque, depuis le 18 janvier 2016, date limite à laquelle la directive aurait dû être transposée, la France s'est exposée à deux avis motivés de la Commission européenne pour défaut de transposition, comme l'a rappelé notre rapporteure. Nous souhaitons relayer les inquiétudes des professionnels de santé sur l'application du mécanisme d'accès partiel. Concrètement, ces dispositions auront des conséquences directes sur l'organisation de notre système de soins. Ainsi, avec l'accès partiel, une personne ne détenant pas le niveau de formation requis pour exercer pleinement une profession de santé en France pourrait s'installer sur le territoire national pour n'exercer que la partie de celle-ci pour laquelle elle est qualifiée. Ce serait s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Toutut-Picard, rapporteure :

...sme désigné par la Commission européenne. Nous verrons alors si le choix que nous avons fait est cohérent par rapport à celui de l'Allemagne – pour ma part, j'en suis persuadée. Je vous signale que l'Allemagne court le risque d'un recours pour mesures discriminatoires, risque que nous n'avons pas pris pour notre part. Monsieur Vercamer, je pense avoir déjà répondu aux inquiétudes exprimées sur l'accès partiel. Votre intervention fait aussi référence à l'ordonnance relative à l'adaptation des dispositions législatives relatives au fonctionnement des ordres des professions de santé, qui ne fait pas l'objet de nos travaux de ce matin. Je vous conseille donc d'aborder cette question lundi prochain avec M. Thomas Mesnier à l'occasion de la lecture en séance des conclusions de la commission mixte pa...