Interventions sur "alimentaire"

1024 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...isance plutôt que de participer au grand déménagement du monde, ce grand déménagement du monde, qui tue à la fois les hommes et la planète. En France, l'agriculture devrait générer des centaines de milliers d'emplois directs et indirects, participer à la dynamisation des territoires ruraux et préserver une grande partie de notre patrimoine naturel. Or le modèle productiviste actuel et le système alimentaire qui l'accompagne ne répondent plus à l'intérêt général. La baisse des prix payés aux producteurs et la captation d'une grande partie de la valeur ajoutée par les grandes multinationales engagent les agriculteurs dans une folle course à la compétitivité. La libéralisation des marchés a fait disparaître plus de la moitié des exploitations et des emplois agricoles en vingt-cinq ans. La majorité des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

...ns par nos amendements. Nous proposerons en effet de faire passer à 50 % la part des productions locales, bio et autres démarches de qualité dans la restauration collective privée. Cela se traduirait par trois milliards de repas en plus par an, et par des marchés conséquents pour nos agriculteurs. Nous soutiendrons les amendements qui permettront de faire progresser la lutte contre le gaspillage alimentaire, qui coûte 16 milliards d'euros par an à notre économie – autant de perdu pour nos agriculteurs. Nous défendrons un amendement sur l'étiquetage du miel, pour en finir avec les mentions trompeuses qui font qu'aujourd'hui, les trois quarts du miel consommé en France sont importés. Nous défendrons des amendements qui permettront de mieux lutter contre les néonicotinoïdes, et d'améliorer les aides au...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Lacroute :

...erre des prix sur les produits agricoles. Cette intention de bon sens ne peut que nous réjouir, car les distributeurs ont fait entrer les agriculteurs dans un cercle vicieux, consistant à vendre toujours moins cher, au détriment du producteur comme des produits. Les discussions des États généraux ont permis de dégager des pistes d'amélioration des relations commerciales entre secteur agricole et alimentaire. Ce texte est plutôt fidèle aux conclusions des différents travaux. La prise en compte des indicateurs de coûts de production en est un exemple. Mais ce projet de loi, qui devait aussi contenir des dispositions importantes pour nos agriculteurs, rate le coche : il ne comporte aucune disposition d'envergure sur la simplification administrative, le coût du travail ou encore le soutien à l'export. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Zulesi :

Monsieur le ministre, après les États généraux de l'alimentation, nous avons collectivement suscité, sur l'ensemble du territoire, un immense espoir. Soyons donc ambitieux, et soyons à la hauteur de cet espoir. Les produits de nos territoires, fruits du travail de nos paysans, doivent se retrouver dans les assiettes de nos enfants. Ensemble, luttons contre le gaspillage alimentaire. Ensemble, mettons en avant l'excellent travail de nos apiculteurs. Et je répondrai à notre collègue M. Hubert Wulfranc : cet amendement sur l'étiquetage, ne le rendons pas à César ni à André ; rendons-le d'abord à notre mère Nature, à nos apiculteurs, pour la préservation de notre biodiversité. (Applaudissements).

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

...rix des produits vendus tienne compte du prix de production ; il faut aussi trouver, et même imposer, une juste répartition des marges entre producteurs, transformateurs et surtout distributeurs. Il faut impérativement que l'agriculteur vive dignement du fruit de son travail. Ensuite, monsieur le ministre, arrêtons avec ces accords de libre-échange qui permettent l'importation massive de denrées alimentaires étrangères ne respectant pas les normes de production françaises. C'est tout simplement une distorsion de concurrence qui tire les prix vers le bas ; c'est aussi un problème de santé publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Après les crises alimentaires, en particulier sanitaires, que nous avons connues, il s'agit d'assurer l'efficacité de l'action de l'État. Un règlement de l'Union européenne du 15 mars 2017 précise les responsabilités des États membres s'agissant de l'organisation des contrôles officiels. Nous proposons de préciser dans le code rural et de la pêche maritime la responsabilité de l'État dans le domaine du respect de la régleme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Comment renouer le lien de confiance entre les Français et leur alimentation ? Depuis vingt ans, une succession de crises affecte l'alimentation. Il ne faut pas être toujours sur la défensive, en courant après l'actualité médiatique, mais être capables, une bonne fois pour toutes, de fixer des objectifs clairs pour la qualité de l'offre alimentaire en France, et je fais référence à l'ensemble de l'offre alimentaire produite sur le sol français. Comment y arriver ? Il faut clairement dire ce que nous acceptons et ce que nous n'acceptons plus dans notre alimentation. Il faut en éliminer les produits à risque. Nous proposons que l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) fixe une liste...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Je vais vous donner un exemple. Il se trouve que j'ai été ministre de l'agroalimentaire, et j'ai mené ce type de démarche avec deux catégories de produits : le pain, pour diminuer la teneur en sel ; et les boissons rafraîchissantes pour diminuer les teneurs en sucre. Au bout de deux ans, on y est arrivé. Aujourd'hui, la baguette contient 18 grammes de sel par kilo de farine contre 22 grammes lorsque j'ai pris mes fonctions au ministère. Nous avons travaillé avec les boulangers ; nou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...ienter vers des produits de meilleure qualité, vers de l'agriculture biologique ou labellisée Haute valeur environnementale (HVE), plus rémunératrice pour les agriculteurs. L'augmentation des protéines végétales dans la restauration collective permettra d'amorcer une transition globale par la promotion des productions et la structuration des filières locales. La France insoumise défend un modèle alimentaire durable et une transition des modèles agricoles vers une agriculture écologique et paysanne. C'est l'objet de cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Garot :

Il s'agit d'une proposition issue des États généraux de l'alimentation, qui vise à favoriser les démarches d'amélioration progressive de l'offre alimentaire en restauration collective. Dans cette perspective, chaque établissement mettra en place un plan de progrès définissant les dispositions à prendre pour, d'une part, améliorer la qualité des repas servis, selon l'origine des aliments et selon leur composition nutritionnelle, d'autre part, lutter contre le gaspillage alimentaire. Nous voulons faire en sorte que chaque établissement se mobilise, les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis :

Mon avis est plutôt favorable, car nous partageons l'objectif défendu par cet amendement. Néanmoins, il serait utile de préciser en quoi consistent ces marges d'amélioration progressive de l'offre alimentaire proposée en restauration collective. Car il ne faudrait pas qu'elles se traduisent par de nouvelles charges, et il est important que ce plan de progrès prenne donc la forme d'un dispositif incitatif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

J'apprécie particulièrement la notion de progrès inscrite dans cet amendement, a fortiori lorsqu'il s'agit de lutter contre le gaspillage alimentaire, dont le coût dans la restauration collective est de 27 centimes par repas en coûts directs et de 68 centimes si on inclut les coûts indirects.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis :

...uit pour lui faire jouer un rôle qui n'est pas le sien, quand bien même il s'agit d'un indicateur qui mérite de s'inscrire dans une démarche de progrès environnemental. J'ajoute que les dispositifs de mesure existants, sur lesquels l'ADEME est en pointe, ne sont pas encore pleinement opérationnels pour évaluer de façon robuste, rapide et systématique l'impact environnemental de tous les produits alimentaires. Ils ne permettent pas encore, notamment, d'évaluer les différentes filières d'approvisionnement ou les pays d'origine. Nous avons également souhaité favoriser l'achat de produits issus du commerce équitable. Enfin, nous avons inscrit dans l'amendement une obligation d'information des usagers des restaurants collectifs, applicable dès 2020 et deux fois par an.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJennifer De Temmerman :

...restauration collective et de nutrition (GEMRCN) publie des textes de référence qui définissent des fréquences, des grammages et des compositions de repas. Il est utile de procéder à leur mise à jour en réduisant les apports de protéines animales – ce qui pourra être compensé par une augmentation des protéines végétales. Une réduction des grammages permettrait aussi de lutter contre le gaspillage alimentaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...ts lavages, soit environ deux ans d'utilisation. Cet amendement applique strictement le principe de précaution en empêchant l'utilisation de ces contenants toxiques. Il s'agit d'interdire que les repas soient servis dans de la vaisselle en plastique, mais également d'obtenir que les barquettes en plastique, dans lesquelles les plats sont livrés et réchauffés, soient remplacées par des contenants alimentaires en matériau inerte – inox, verre ou céramique – et durable, et que la cuisson ne soit plus effectuée dans des poches en plastique plongées dans l'eau chaude.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...titre II que nous examinons s'intitule « Mesures en faveur d'une alimentation saine, de qualité et durable », et l'article 11 porte sur la restauration collective. Je ne vois pas comment l'amendement peut être considéré comme un « cavalier ». Les propos de M. Loïc Prud'homme devraient alarmer les services de contrôle, car, depuis la loi de 2012, le bisphénol est interdit pour tous les contenants alimentaires. Si de tels contenants se retrouvent dans les cantines, ce n'est pas normal. Je n'imagine pas que la Nation pourrait avoir interdit, en 2016, la distribution de sacs plastiques à usage unique dans les commerces, afin d'éviter les déchets, en même temps qu'elle autoriserait l'usage de barquettes plastiques contenant des perturbateurs endocriniens pour réchauffer les repas des enfants. C'est une ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

...s débats dans notre pays. On pense au désarroi des élus locaux confrontés aux problèmes liés à la laïcité. M. Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la transition écologique et solidaire, a proposé qu'un menu végétarien soit servi obligatoirement une fois par semaine dans les cantines scolaires. L'amendement CD369 vise à répondre aux attentes de nos compatriotes qui changent leurs habitudes alimentaires en privilégiant les alternatives végétariennes. Dans les collectivités qui ont mis en place volontairement ce dispositif, dans les cantines scolaires, près de 20 % des rationnaires ont déjà fait ce choix. À l'instar de la récente proposition de loi visant à instaurer une alternative végétarienne dans toutes les cantines publiques, le dispositif de l'amendement vise à ce qu'il soit offert, au pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...e est servie en option quotidienne dans les cantines scolaires depuis plusieurs décennies. Au Portugal, la proposition d'une option végétalienne quotidienne est obligatoire dans tous les lieux de restauration publics, écoles comprises, depuis 2017. Il serait donc bon que nous ne soyons pas à la traîne et que nous prenions rapidement ces pays pour exemple. La transition vers un modèle agricole et alimentaire durable, dont l'empreinte écologique serait réduite, passe en effet nécessairement par la réduction de la part des protéines carnées dans nos menus. La restauration collective, avec son milliard de repas servis annuellement, pourrait en être le fer de lance. Tel est l'objet de l'amendement CD338.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis :

L'amendement CD362 vise à ajouter aux informations fournies dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) la liste des engagements pris par l'entreprise en faveur du don alimentaire, du respect du bien-être animal et d'une alimentation responsable, équitable et durable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis :

Je demande le retrait de ces amendements. La démarche est intéressante mais il se trouve qu'elle est contraire au droit européen : on ne peut obliger des acteurs à un étiquetage alimentaire. Je vous renvoie au règlement européen concernant l'information du consommateur sur les denrées alimentaires, dit INCO, n° 11692011 du 22 novembre 2011. Devant l'impossibilité, en droit, d'une obligation pesant sur l'ensemble des produits, nous ne pouvons qu'encourager les acteurs à prendre l'initiative d'un tel étiquetage.