Interventions sur "alimentation"

51 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

En effet, dans les cliniques où l'on sert une meilleure alimentation, les patients restent moins longtemps. Il faut démontrer que mieux manger permet de faire des économies. Il y a des expérimentations à mener en la matière, et il me semble que l'on pourrait aller dans cette direction. Enfin, M. Garot l'a dit, il n'y aura pas de bien manger sans éducation. Or, aux États généraux de l'alimentation, ce qui a manqué, c'est la présence de représentants du ministère d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ramos :

Pour l'alimentation, pour les achats, il faut faire la même chose. Apprenons aux enfants à bien manger : ils apprendront à leurs parents à bien manger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

Puisque nous abordons, avec l'article 11, le titre II du projet de loi, je voudrais commencer par quelques remarques sur ce titre. Il s'agit du deuxième volet du texte : après les relations entre les producteurs et les distributeurs, on traite des relations entre l'agriculteur et le consommateur. C'est une question qui avait été soulevée lors des États généraux de l'alimentation. Le premier objectif du titre est d'améliorer la qualité de l'alimentation et, par là même, celle des pratiques agricoles. Son deuxième objectif, peut-être ne le souligne-t-on pas assez, est de renforcer le lien entre producteur et consommateur à travers la territorialisation ; j'en dirai un mot plus tard. Enfin, son troisième est que tout cela dispose d'une viabilité économique. Tout tient dans...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...e comporte un certain nombre d'avancées, s'agissant du bien-être animal, des produits phytosanitaires : ce sont des exigences que nous devons défendre. Et comme c'est un exercice difficile et que l'équilibre est fragile, il faudra le faire en ne perdant pas de vue l'impératif, souligné à la fois par le Président de la République, par le Premier ministre et par le ministre de l'agriculture et de l'alimentation, que ce ne doit pas être au prix de surtranspositions supplémentaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...ut le prendre en considération dans les équilibres à trouver. En outre, il faut regarder la réalité. Regarder la réalité, ce n'est pas refuser d'avancer, c'est distinguer ce qui est faisable tout de suite et ce qui est compliqué à faire, en raison d'impasses techniques ou économiques. Pour conclure sur la philosophie globale du titre II, je trouve que ce qui est ressorti des États généraux de l'alimentation – après avoir, comme beaucoup d'entre vous, beaucoup discuté avec des agriculteurs – c'est que l'on sent à l'oeuvre, bien plus puissamment que je l'avais imaginé, un changement extrêmement profond des esprits dans le monde agricole. La prise de conscience que Guillaume Garot appelait de ses voeux est en train de se faire très puissamment. Il faut avoir en tête que les agriculteurs sont prêts à év...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...parcelle de terre comme sur la terre dans son ensemble, qu'il nous faut rechercher. C'est le dessein de l'agroécologie et de l'effort que nous menons en matière de santé publique. Je suis à cet égard très fier d'entendre la vice-présidente du syndicat Jeunes agriculteurs, que je retrouverai bientôt au congrès qui se tiendra dans le sud de la France, me dire que les agriculteurs sont producteurs d'alimentation, d'environnement et de santé. Les trois vont ensemble, indissociablement. Tel est, je crois, notre dessein.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

C'est un peu le risque que nous fait courir le nombre d'amendements déposés sur le sujet de la restauration collective – signe des passions qu'il suscite. Rappelons simplement que, sous réserve de confirmation de la direction générale de l'alimentation, j'ai découvert, par recoupements, que la restauration sur laquelle nous allons peser à travers nos amendements représente entre 5 et 10 % de la restauration dans son ensemble. En d'autres termes, nous discutons de 5 à 10 % des solutions. D'autres séries d'amendements nous appellent peut-être à plus d'ambition et à moins de pinaillages. Ils concernent trois secteurs. Le premier me semble être c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...ptées. Une agriculture intégrée, faisant appel à des solutions intelligentes et souples sur le plan local, est une meilleure réponse que la production normative. Surtout, la norme publique doit reconquérir le terrain perdu : c'est le sens des amendements que nous défendrons sur la haute valeur environnementale, invention du Grenelle qui peut servir à nommer, dans le cadre des États généraux de l'alimentation, l'ensemble du processus que nous appelons de nos voeux. En le certifiant de façon publique, nous lui donnerons une force, ce qui n'enlèvera rien, bien au contraire, à la liberté d'entreprise. Le deuxième aspect de la puissance privée qui peut s'avérer néfaste est celui de la publicité. Je ne sais si quelqu'un peut me donner un chiffre, et je serais heureux de l'avoir, mais je fais le pari que, ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

... le même esprit que Vincent Descoeur, et précédemment, Isabelle Valentin, je pense que nous devons fixer des objectifs qui soient réalisables. Attention au piège dans lequel nous sommes en train de nous enfermer. Certaines collectivités travaillent avec des prestataires, d'autres en régie. Je crois d'ailleurs avoir été le seul maire d'une ville de plus de 10 000 habitants à avoir basculé toute l'alimentation en régie et à avoir imposé à toutes les cantines de travailler avec des produits frais, sans compter que les repas sont confectionnés et servis par des travailleurs handicapés. Bref, nous avons essayé d'être sur tous les fronts, au maximum de ce que nous pouvions faire en matière d'alimentation et aussi d'insertion des travailleurs handicapés, ce qui est un autre sujet. Si nous fixons cet object...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Jacob :

...re, pour deux raisons principales. Premièrement, je l'ai dit, s'agissant du bio, on risque d'utiliser beaucoup de produits d'importation, et donc de déstabiliser de fait nos productions locales. Personne n'a pourtant intérêt à déstabiliser la filière bio, en plein essor en France, et à la plomber par des produits d'importation. Et le risque est bien réel. Il y a un autre problème : le coût de l'alimentation. Je vous ai parlé de l'expérience qui est menée dans ma ville, depuis cinq ou six ans maintenant. Je vous garantis qu'elle se traduit par une augmentation du coût ! Sur le coût global du repas, elle atteint presque 1 euro. Quelqu'un a parlé de 70 centimes, c'est peut-être 80… Peu importe, c'est une réalité. Gardons-nous donc de vouloir absolument, pour nous rassurer, fixer des objectifs qui vont...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Lurton :

... pénalisera des produits issus des cycles de production les plus longs, donc les plus extensifs et herbagers, qui sont, comme chacun le sait, les plus vertueux sur le plan environnemental. Il est donc proposé de modifier la terminologie, afin de répondre plus efficacement à l'objectif de relocalisation de l'approvisionnement des restaurants collectifs affiché dans le cadre des États généraux de l'alimentation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

J'ai déposé au nom de mon groupe cet amendement qui a pour objet de revenir à la rédaction issue de la loi Égalité et citoyenneté, de manière à répondre efficacement à l'objectif de relocalisation de l'approvisionnement des restaurants collectifs affiché dans le cadre des États généraux de l'alimentation. Dans le prolongement des interventions de MM. Lurton et Descoeur, j'insiste sur le fait que l'analyse du cycle de vie est au contraire de nature à favoriser les viandes d'importation, issues du système industriel plus intensif. N'oublions pas nos producteurs agriculteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...de la santé de nos concitoyens et de la lutte contre la production de gaz à effet de serre seront vains si nous ne prenons pas en considération deux facteurs, les circuits courts et la saisonnalité des produits. En effet, s'assurer de la production locale d'un produit, c'est réduire la dépense d'énergie nécessaire à son acheminement, ce qui permet de réduire l'impact sur l'environnement de notre alimentation et a aussi des vertus pour notre économie, car cela permet de maintenir ou de créer des emplois agricoles. De même, favoriser l'utilisation de produits de saison répond aux mêmes exigences environnementales. Est-il bien raisonnable de proposer à la cantine des pommes d'Argentine, de l'agneau de Nouvelle-Zélande ou des tomates en hiver, lesquelles ont poussé dans des serres chauffées très énergiv...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDino Cinieri :

L'objectif annoncé par le Président de la République depuis le début des États généraux de l'alimentation est de favoriser les produits locaux, biologiques et sous signes officiels de qualité en restauration collective publique et territoriale. Je soutiens cette initiative, d'autant plus que j'ai été rapporteur d'une mission d'information sur les SIQO sous la précédente législature. L'article L. 640-2 du code rural auquel il est fait référence pour désigner les signes de qualité est très large. Je v...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Je considère que c'est un renoncement de votre part. La norme HVE 3 correspond à l'agro-écologie. Nous sortons des États généraux de l'alimentation, nous n'allons pas faire comme s'ils n'avaient pas eu lieu, ni refaire tous les débats. Tous les experts disent qu'un tiers des fermes françaises ont déjà quasiment atteint le niveau HVE 3 – elles ne sont pas certifiées HVE 3 mais leurs pratiques sont agro-écologiques : c'est le cas de l'élevage extensif dans les bassins allaitants, des fermes de polyculture-élevage, des fermes céréalières qui o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Le rapporteur m'a un peu piqué au vif en invoquant son pragmatisme. J'ai, je crois, à peu près la même expérience que lui, peut-être même un peu plus longue, dans les mêmes métiers et les mêmes responsabilités. Qui plus est, j'ai eu le bonheur d'être immergé près de soixante heures dans les États généraux de l'alimentation, avec tous les acteurs, notamment l'industrie agroalimentaire et les syndicats dans leur diversité. Or nous sommes arrivés à un consensus, à un vote unanime sur le fait qu'il fallait, à côté du label AB – « agriculture biologique » – , un deuxième moteur : la HVE 3, avec, bien sûr, des étapes pour y parvenir. Tous les rapports de l'Institut national agronomique l'indiquent : près de 30 % de la « ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

J'ai participé à l'atelier 11 des États généraux de l'alimentation. La notion de HVE y a fait largement consensus, de même que la norme HVE 3. Il faut bien comprendre que les niveaux HVE 1 et HVE 2 correspondent à la base de notre réglementation…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

Nous proposons de compléter la liste des produits agricoles et agroalimentaires pouvant entrer dans l'approvisionnement des restaurants collectifs publics en ajoutant, aux produits sous signe officiel de qualité, les produits issus de démarches qualité dites privées comportant des critères mieux-disants en matière de conditions d'élevage des animaux, qu'il s'agisse de l'alimentation des animaux, de la conduite zootechnique, de la conduite sanitaire ou de critères relatifs au bien-être animal. Ces critères devront répondre à des objectifs politiques clairement définis tels que ceux du programme national nutrition santé, du plan Écoantibio ou du plan Écophyto.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarion Lenne :

L'amendement vise à insérer un alinéa sur la réduction des risques en matière de santé dans la restauration collective, pour aller dans le sens de ce texte fondateur de la nouvelle politique d'alimentation en France et de sa réussite. Oui, la qualité nutritionnelle des produits servis dans la restauration collective est garantie par le code rural et de la pêche maritime. Oui, en fixant une nouvelle composition des repas proposés dans les restaurants collectifs, l'article 11 vise une alimentation saine et durable, et assure indirectement des produits de qualité d'un point de vue nutritionnel. Util...