Interventions sur "allemagne"

182 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

... humanité commune de leurs génies singuliers. Certes, on ne peut que se réjouir de la coopération interparlementaire entre les deux assemblées, preuve que nous pouvons travailler ensemble et aboutir à des accords. Un nouveau traité de l'Élysée ? Pourquoi pas. Mais avec un contenu fort, ouvrant sur le monde de demain, portant et inspirant un renouveau substantiel dans le cadre de notre rapport à l'Allemagne et à l'Europe en général. Mais l'essentiel de ce que vous proposez est niché dans un considérant de principe : la compétitivité, qui devrait être le fil directeur des efforts communs pour l'approfondissement de l'Union économique et monétaire. Alors que se multiplient les signes de l'échec de la politique européenne, vous vous enfermez dans ce grigri qui masque les réalités humaines. Vous ne voy...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...atisme néolibéral qui prévaut, ce dogmatisme qui a coupé Bruxelles, Paris et Berlin des peuples de l'Europe. Cette résolution est aussi une ode à peine voilée au fameux modèle allemand. Un modèle fait d'austérité idéologique et de pointillisme budgétaire, d'excédents financiers insolents nourris par l'appauvrissement des autres peuples européens, avec une proportion de pauvres et de précaires en Allemagne plus importante encore qu'en France, des équipements publics qui se délabrent et des infrastructures de transport obsolètes. Votre perte de confiance, chers collègues, est telle que vous voulez cela pour la France et pour l'Europe ! Monsieur le président, collègues signataires de cette proposition de résolution, vous avez malheureusement succombé à l'hypnose néolibérale. Vous avez oublié que vou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

...brage à tous les niveaux, pour poser les fondements d'un projet européen, sans occulter les grandes questions que sont l'évasion fiscale, le poids des dettes illégitimes, une BCE au service des banques et sans action sur l'économie réelle, les inégalités sociales et territoriales, la course à l'armement au sein de l'OTAN. Comme le disait déjà Victor Hugo en 1842, la relation entre la France et l'Allemagne est déterminante pour l'avenir de l'Europe et du monde. Elle doit être célébrée dans cet objectif, et c'est à cela qu'il faut travailler. Nous proposons une politique économique solidement fondée sur la recherche et l'enseignement, une coopération industrielle dans le respect des aspirations écologiques des peuples européens. Nous proposons une politique énergétique définie en commun où tous les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

... Bundestag, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, c'est avec une joie immense que je m'adresse à vous aujourd'hui. Deux mois tout juste après l'adoption d'une résolution sur les symboles européens, nous débattons de deux sujets qui me sont particulièrement chers : l'amitié et la coopération franco-allemandes. Avant de poursuivre, je voudrais, moi aussi, au nom du groupe d'amitié France-Allemagne de l'Assemblée nationale, souhaiter la bienvenue à M. le président Wolfgang Schäuble, à mon homologue M. Andreas Jung, ainsi qu'à tous nos collègues allemands venus spécialement de Berlin pour vous présenter cette résolution commune historique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

Je souhaite également remercier M. le président Schäuble et tous nos homologues allemands de nous avoir accueillis, ce matin, au Bundestag, lors du débat et du vote sur la résolution commune. C'est cela, l'amitié franco-allemande vécue au quotidien ! Aujourd'hui, nous écrivons les premiers mots d'une nouvelle page de l'histoire des relations entre la France et l'Allemagne. Quelques explications de texte sont visiblement nécessaires pour les bancs à ma gauche. La résolution commune, que nous voterons à la fin de ce débat et que nos collègues allemands ont adoptée ce matin, est le souffle nouveau qui manquait aux relations entre nos deux pays. Les deux représentations nationales – les représentants des peuples ! – appellent leurs gouvernements respectifs à travaille...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

...ssance des diplômes scolaires, professionnels et universitaires, dans la formation professionnelle, l'emploi, les normes sociales, les prestations médicales ou encore la sécurité. Nous ne pouvons accepter qu'un étudiant allemand ne puisse pas venir travailler en France parce que son diplôme n'est pas reconnu. Nous ne pouvons pas accepter qu'un Français ait des difficultés pour se faire soigner en Allemagne. Nous ne pouvons accepter que les tribunaux de chaque côté de la frontière ne puissent s'accorder sur le cas d'un individu. L'Europe ne doit pas être un blocage, mais un atout. Dans les territoires frontaliers, les habitants ne peuvent comprendre ces freins alors qu'ils passent quotidiennement et librement les frontières d'hier. Comment pouvons-nous aujourd'hui, à l'heure de la mondialisation, n...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Arend :

...titutions de référence en matière d'éducation et de culture. Ces institutions jouent un rôle primordial et je vous invite à ne pas hésiter à prendre contact avec elles et à répondre présents à leurs invitations dans vos territoires et circonscriptions. Nous avons beaucoup à apprendre de l'autre. Nous ne pouvons qu'en sortir grandis. Bien évidemment, en tant que président du groupe d'amitié France-Allemagne de l'Assemblée nationale, je m'attacherai à ce que ces échanges profitent à tous, pour que vous puissiez, chacune et chacun, rentrer dans vos circonscriptions avec de nouvelles idées et de nouveaux projets basés sur les avantages de la coopération entre l'Allemagne et la France. La coopération franco-allemande, dont nous traçons les contours aujourd'hui, nous place devant une énorme responsabilit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

... pensez-y chez vous, dans la rue, en vous couchant, en vous levant ; répétez-le à vos enfants. » Cela fait cinquante-cinq ans qu'une nouvelle frontière s'est établie, qui ressemble à cette définition de Régis Debray : « une limite hospitalière garante de la diversité du monde ». Cette frontière que franchissent allègrement nos enfants aujourd'hui est le fruit d'un combat. Nous avons été contre l'Allemagne dans les deux sens du terme : au sens où nous avons été « en face » d'elle, d'abord, et depuis deux générations, au sens où nous sommes « à côté d'elle ». Il y a peu, à Jérusalem, l'on m'a dit que le Proche-Orient peut garder espoir en voyant l'histoire de ce morceau d'Europe que nous avons rebâti ensemble. Je me rappelle l'émotion qui m'étreignait le 9 novembre 1989 lorsque avec plusieurs amis...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...de l'Assemblée nationale, monsieur le président du Bundestag, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, mes chers collègues – allemands et français – , le 22 janvier 1963, le général de Gaulle et le chancelier Adenauer signaient, dans les salons feutrés de l'Élysée, le traité de coopération et d'amitié franco-allemand. C'était un geste historique de réconciliation, alors que la France et l'Allemagne s'étaient déchirées pendant un siècle. L'enjeu était immense, le désir de paix également, tout autant d'ailleurs que la volonté de prendre ses distances – du moins pour la France – vis-à-vis des États-Unis. Pour le général de Gaulle, farouchement attaché à la souveraineté nationale, ce serait la France qui devait diriger le couple franco-allemand. Malgré la position très claire du chef de l'État...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Je ne suis pas seule à refuser l'abandon de parcelles supplémentaires de notre souveraineté nationale : les peuples eux-mêmes – aussi bien le peuple français que le peuple allemand – n'en veulent pas. Il suffit, pour s'en convaincre, de constater la montée d'un vote résolument anti-européen lors des dernières élections, présidentielle et législatives en France, législatives en Allemagne. Mais cela, une fois encore, vous ne voulez pas l'entendre. Vous allez même jusqu'à écrire que « la France et l'Allemagne aspirent à une intégration complète et rapide de leurs marchés ». Mais où avez-vous entendu cela ? De quelle France, de quelle Allemagne parlez-vous ? Assurément pas celle des peuples ! Permettez-moi de sourire à la lecture du point consacré à une « coopération étroite en ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSabine Thillaye, présidente :

C'est avec grand plaisir que j'accueille devant notre Commission Mme Véronique Cayla, Présidente du directoire d'ARTE France, chaîne qui incarne depuis vingt-cinq ans le dialogue entre les cultures, qui nous anime ici également. ARTE fut d'abord le symbole du renforcement par la culture des liens franco-allemands. Il s'agit d'une grande réussite de la coopération entre la France et l'Allemagne : ARTE constitue un exemple unique au monde d'une chaîne binationale et elle est devenue une institution audiovisuelle incontournable tant par son niveau d'exigence que par son rôle en matière de dialogue interculturel. La coopération franco-allemande trouve tout son sens lorsqu'elle donne une impulsion à des projets européens. ARTE n'échappe pas à la règle et elle souhaite devenir une chaîne cu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

J'observe que l'audience d'ARTE est moins importante en Allemagne qu'en France. Avez-vous l'ambition de la développer en Allemagne ? Pour ce qui est de la France, l'audience n'est-elle pas frontalière ou liée aux métropoles ? Vous n'avez pas le droit à la publicité, mais à des parrainages et des partenariats. Avez-vous des partenariats avec la presse écrite ou avec l'Éducation nationale ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

J'ai lu avec attention votre récente étude comparative sur les marchés de l'emploi en Allemagne, en Italie et en Suède : je soulignerai simplement, au regard des discussions dans notre pays, que les atouts de la Suède tiennent à la place importante laissée aux branches et à la facilité avec laquelle se déroule le dialogue social. Plus globalement, quels enseignements tirez-vous de cette étude pour la France ? Le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) avait pour objectif pr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Vous nous présentez des comparaisons avec l'Allemagne, comme d'habitude, mais aussi avec cette nouvelle référence, voire ce modèle, que serait l'Espagne : la situation économique y serait si belle qu'il conviendrait d'appliquer la politique subie par la population de ce pays ! S'agissant de la différence de taux de chômage entre la France et l'Allemagne, on oublie souvent que la population active de ce pays n'a pas du tout connu la même progression...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

... salué ce renforcement en évoquant les bienfaits du dialogue qui en a résulté. En revanche, il n'existe pas de dispositif analogue pour les prévisions de finances publiques soumises à l'examen de la Commission européenne. Quel jugement portez-vous sur cette situation ? Vous avez fait état de la mission de vos services sur le suivi des exports et l'assurance-crédit, en évoquant la situation de l'Allemagne, où le nombre d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) exportatrices est beaucoup plus important. Le secteur de l'assurance-crédit a changé puisque les activités de la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (COFACE) ont été reprises par Bpifrance. Quelle est votre appréciation sur ce transfert d'activité, ses conséquences, et quelles sont vos éventuelles propositions d'amél...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Vigier :

...iards la troisième et de 15,8 milliards au bout de dix ans. C'est une véritable bombe à retardement ! Aussi, comment pensez-vous anticiper et faire face à cette future hausse des taux d'intérêt afin d'éviter l'explosion de la dette, donc du budget, donc du déficit ? Comment tenir nos objectifs budgétaires avec cette épée de Damoclès ? Pourquoi ne sommes-nous pas capables de faire aussi bien que l'Allemagne, qui voit sa dette diminuer depuis 2012 ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Paluszkiewicz :

...e. La question est d'autant plus légitime et nécessaire que les dépenses militaires de la plupart des pays dotés des budgets les plus élevés devraient doubler d'ici à 2045. Rappelons qu'après le départ du Royaume-Uni de l'Union européenne, la France devient la seule armée engagée sur des théâtres d'opérations extérieures. C'est un poids budgétaire considérable qui nous différencie par rapport à l'Allemagne. J'en viens à ma question : au vu des travaux de réflexion actuels sur l'avenir de la défense européenne en matière de sécurité, de la part des États membres, que pensez-vous de l'idée même de répondre à cette sacro-sainte vieille ambition, trop taboue à mon sens, de bâtir une armée européenne ? Cette dernière serait-elle réalisable selon vous ? Au-delà de votre point de vue politique, somme tou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

Le système du pacte de stabilité hérité du traité de Maastricht fixait une règle de déficit maximum à 3 % du PIB, qui avait pour caractéristique d'être extrêmement fixe, et étrangère aux mouvements conjoncturels. Toute la politique de l'Allemagne et les règles qu'elle s'était donnée en matière budgétaire étaient également profondément allergiques à l'idée même d'une prise en compte du cycle économique. L'une des raisons pour lesquelles il faut se réjouir de la signature du traité sur la coordination et la gouvernance, c'est qu'il rompt avec cette notion et transforme la règle des 3 % en un objectif d'étape plutôt qu'en une norme absolue....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

...Conseil convenait de la nécessité de lancer une coopération structurée permanente, inclusive, et vous avez fait référence au couple franco-allemand. L'idée n'est pas nouvelle : la coopération structurée permanente est prévue par le traité de Lisbonne de 2007. Nous en avons souvent parlé, ici, dans l'enceinte de cette commission des affaires européennes. Il faut des États volontaires, mais, hors l'Allemagne, d'autres États sont-ils prêts à mettre en place cette coopération ? Quant aux opérations extérieures, des pays comme la France dépensent beaucoup pour, tout compte fait, la défense des valeurs européennes, avec des opérations en Afrique et au Moyen-Orient. À plusieurs reprises, nous nous sommes posé en commission des affaires européennes la question du dispositif Athena, qui existe uniquement p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTyphanie Degois :

En qualité de rapporteure du groupe de travail sur le détachement des travailleurs au sein de l'Union européenne, je souhaite savoir si vous avez déjà entamé des discussions avec vos homologues européens sur cette question. Le cas échéant, quel en est le contenu ? Plusieurs États, comme la France, l'Italie ou l'Allemagne, souhaitent une modification de cette directive pour lutter contre les effets pervers et les dérives du système, tandis que d'autres, notamment la Croatie et la Bulgarie, soutiennent avec vigueur le cadre actuel, en s'appuyant sur le principe de libre prestation des services au sein du marché unique.