Interventions sur "apprentissage"

60 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Il est totalement absurde que les conseils régionaux soient ainsi écartés de la gouvernance de l'apprentissage et de la formation professionnelle.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSacha Houlié :

pardon, Hervé Morin. Mon lapsus est assez révélateur de la ligne des régions sur le sujet. Celles-ci n'ont d'ailleurs pas toujours été exemplaires. Je pourrais ajouter à ce schéma Renaud Muselier, qui dispense beaucoup de conseils sur l'apprentissage sans obtenir les résultats escomptés ! Je vous le dis depuis une région qui a consenti un effort considérable en la matière. Il s'agit de la région Poitou-Charentes – l'ancienne région Poitou-Charentes –

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Notre groupe n'est pas opposé à une réforme de l'apprentissage. Nous voyons d'ailleurs avec bienveillance le fait que le texte intègre les branches, les partenaires sociaux et les entreprises dans le dispositif. Il est important que ceux-ci puissent donner leur avis tant pour le jeune, qui sera encadré par des employeurs, que pour l'apprentissage qui, en France – contrairement à ce qui se produit dans d'autres pays – donne l'impression de piétiner. Néanmoin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Vercamer :

Exactement ! Nous aurions préféré un système mixte dans lequel les régions pourraient coordonner l'apprentissage sur leur territoire, l'adapter à sa réalité, à ses spécificités professionnelles. Je l'ai dit au début de notre débat : c'est sur les territoires que se font les mouchoirs de Cholet ou la dentelle de Calais. Il est donc important que ces territoires soient concernés, et les régions, dont les compétences comprennent le développement économique, ont un rôle important à jouer en la matière. Un autr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Dharréville :

Beaucoup de choses ont été dites sur la manière dont la réforme proposée porte atteinte à l'enracinement de l'apprentissage dans les réalités du terrain. Sans examen, sans étude d'impact ni évaluations, elle écarte les régions et le travail qu'elles ont pu faire. Pour remplacer ce système, elle mettra les CFA en concurrence à travers des règles dont on a montré qu'elles allaient faire disparaître certaines filières et certains CFA. Les branches ne sont pas implantées de la même façon sur tous les territoires. Bref, le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvain Maillard :

Nous aurons l'occasion d'y revenir. Nos collègues de La France insoumise nous ont expliqué qu'ils étaient contre l'apprentissage, ce qui a le mérite de la clarté. On a le droit d'être opposé à l'apprentissage, mais il faut l'assumer. La France compte 400 000 apprentis. La dynamique, en la matière, concerne les niveaux supérieurs ; aux niveaux IV et V, le nombre d'apprentis a plutôt tendance à baisser. C'est la réalité des chiffres. Ce sont pourtant bien les régions qui sont à la manoeuvre. Nous ne les accusons pas, nous d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

Je viens de prendre notre collègue Sylvain Maillard en flagrant délit de fake news – même si la loi réprimant cette infraction n'est pas encore votée. Non, cher Sylvain Maillard, que cela soit entendu une fois pour toutes, La France insoumise n'est pas contre l'apprentissage. Vous l'avez dit deux fois, donc je vais le répéter, pour être sûr d'avoir été bien entendu : non, La France insoumise n'est pas contre l'apprentissage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

… contrairement à nombre de celles et ceux que j'ai entendu parler abondamment de l'apprentissage, qui n'y connaissent à peu près rien, qui n'y ont pas été formés non plus qu'aucun membre de leur famille, et qui n'y enverraient certainement pas leurs propres gamins. L'emploi que j'occupais avant d'être élu était directement issu de mon apprentissage. Je sais donc de quoi je parle. Non seulement nous ne sommes pas contre l'apprentissage, mais nous connaissons particulièrement bien le sujet. C...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAdrien Quatennens :

...rs, l'entreprise ne s'investit pas toujours de la même manière. Non, l'apprenti n'est pas un salarié ; c'est un jeune en formation. Beaucoup d'entreprises considèrent, à tort, les apprentis comme des salariés, parfois serviles, les perçoivent comme de la main-d'oeuvre facile. À côté de cela – cela ne corrobore pas vos propos, tout au contraire – , des entreprises jouent formidablement le jeu de l'apprentissage. J'en ai bénéficié, avec des maîtres d'apprentissage, des managers, des supérieurs hiérarchiques qui vont jusqu'à éplucher les bulletins de notes et les appréciations des professeurs, qui reçoivent les professeurs dans les bureaux de l'entreprise. À cela, je dis oui, mille fois oui, mais pas à un apprentissage au service des desiderata de l'entreprise. Pour nous, je vous l'accorde, l'apprentissa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Reiss :

Ce débat sur l'apprentissage est très intéressant. Je voudrais dire à la majorité que nous sommes extrêmement favorables au développement de l'apprentissage, mais que ce projet de loi nous inspire quelques inquiétudes. Ce texte devrait être l'occasion de valoriser le travail de la main, de redonner leurs lettres de noblesse à toutes les filières professionnelles, les filières technologiques, qui souffrent, à l'heure actuell...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Monsieur Quattenens, nous partageons tout à fait votre constat. L'apprentissage est sans conteste une voie menant à la réussite, et nous voulons le développer. Mais, en effet, nous ne sommes pas d'accord sur les moyens de le financer. Quand les régions géraient l'apprentissage, les fonds n'étaient pas affectés dans leur ensemble à ce dernier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

C'est pourquoi nous avons décidé que les branches professionnelles financeraient l'apprentissage. Nous pensons qu'ainsi, l'argent lui sera exclusivement affecté.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

Pour avoir beaucoup aidé mes élèves, à Argenteuil, à se réorienter, je vous confirme que l'apprentissage embauche, mais pas seulement cinq élèves sur des promotions de trente-cinq. Les entreprises ne peuvent pas embaucher tous leurs apprentis, mais elles les forment excellemment ; sept sur dix, au bout de six mois, trouvent un emploi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Rilhac :

... sommes pas à cinq sur trente-cinq, mais plutôt à sept sur dix, même s'il ne s'agit pas tout à fait des mêmes entreprises. Enfin, nous ne voulons plus opposer les CFA aux lycées professionnels. Les articles que nous allons examiner vont renforcer les partenariats, les liens entre l'éducation nationale et le monde de l'entreprise, en créant les « prépa-métiers », les UFA – unités de formation par apprentissage – , les conventionnements des CFA avec les lycées professionnels. Tout cela va dans le même sens. Notre seul point de désaccord concerne le mode de financement, car nous sommes persuadés que, grâce à notre réforme, l'argent de l'apprentissage ira à l'apprentissage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristophe Naegelen :

Je rappelle que notre groupe est très favorable à l'apprentissage, en insistant sur deux points. Premièrement, concernant l'éducation nationale, nous avons besoin d'un changement de paradigme. Notre collègue Maillard disait que le nombre d'apprentis était plus faible dans les niveaux IV et V. C'est logique, car les apprentis suivant ces formations sont souvent beaucoup plus jeunes, et l'éducation nationale a tendance à inciter à la poursuite d'études longues pl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Nous entrons dans le vif du sujet de l'apprentissage. Si vous aviez voulu revaloriser l'enseignement professionnel et l'apprentissage, il aurait fallu commencer par se pencher sur l'éducation nationale – je rejoins tout à fait ce que vient de dire mon collègue – , pour sortir de l'objectif stupide d'avoir 80 % d'une génération au baccalauréat, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichèle Victory :

Si l'on veut connaître les véritables raisons pour lesquelles l'apprentissage manque encore de candidats, il faut appréhender les deux aspects de la problématique. Oui, nous sommes tous d'accord sur ce point, il faut permettre à nos entreprises de participer davantage à cette manière de former et entendre leurs difficultés d'avoir des maîtres d'apprentissage à la hauteur de la tâche et disponibles. Mais il faut aussi comprendre pourquoi les jeunes ne sont pas séduits par l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBelkhir Belhaddad :

Force est de constater que les uns regardent dans le rétroviseur et nous vers l'avenir. Aujourd'hui, débute la Coupe du monde, et si l'on devait jouer ce match, votre stratégie se résumerait à mettre tous les joueurs en défense, quand nous sommes tous en attaque pour gagner le match de l'apprentissage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe :

Madame la ministre, maintenant que nous parlons du transfert de l'apprentissage aux branches économiques, il importe d'évoquer les régions d'outre-mer. Vous nous avez promis une ordonnance pour adapter ce texte, mais l'apprentissage est bien le point de ce projet de loi qui ne peut pas être adapté chez nous. Je viens d'une région qui a beaucoup investi dans la formation professionnelle. La Guadeloupe a utilisé les possibilités données par la loi pour demander une habilitati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHélène Vainqueur-Christophe :

… parce que nous n'avons pas de branches économiques structurées. Seule la région peut maintenir l'apprentissage. Au plan général, vous entendez réformer l'apprentissage, non pas en donnant plus de moyens aux CFA et en développant l'offre et l'accompagnement, mais en rapprochant le régime juridique applicable aux apprentis du régime de droit commun. Mais comme certains de mes collègues l'ont dit, l'apprenti n'est pas un employé, et il importe que le contrat d'apprentissage ne soit pas assimilé, à terme, à ...