Interventions sur "arrêt"

57 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Mieux vaut prévenir que guérir. On parle de former les enfants ; ce sont bien souvent eux qui forment ensuite leurs parents. Je suis pour la formation, car les premiers secours ne s'improvisent pas. En revanche, pour un massage cardiaque en s'appuyant sur le fameux Staying Alive, il peut suffire d'être sensibilisé. Or c'est bien de l'arrêt cardio-respiratoire et du massage cardiaque que parle le texte, non de tous les autres gestes qui nécessitent l'assistance d'un pompier ou du SAMU. La sensibilisation peut se faire entre parents et enfants, les uns apprenant les gestes des autres. C'est peut-être plus facile pour moi qui suis soignante, mais mes enfants savent depuis leur plus jeune âge composer le bon numéro de téléphone et fai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHugues Renson :

L'enjeu de notre proposition de loi est précisément de développer la sensibilisation à des moments-clés concernant la mort subite de l'adulte, c'est-à-dire l'arrêt cardiaque inopiné. De ce point de vue, l'amendement est contraire à l'esprit même du texte. Nous ne le voterons donc pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Il s'agit bien ici – l'article 1er le précise clairement – d'une victime en urgence vitale à cause d'un arrêt cardio-respiratoire. Dans ce cas, je le répète, mieux vaut intervenir, au risque de mal faire, que ne rien faire du tout. Le but du statut de citoyen sauveteur est de protéger l'ensemble des bénévoles qui interviennent, qu'ils soient formés ou non. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonica Michel-Brassart :

On a longuement expliqué ici combien la rapidité des secours pouvait être décisive pour la survie des personnes victimes d'un arrêt cardiaque. Depuis un arrêté publié au Journal officiel en 2017, les personnes en situation de handicap sont susceptibles d'obtenir le diplôme PSC1 dès lors qu'elles peuvent faire effectuer par une personne tierce les gestes qui sauvent. L'arrêté relatif aux conditions d'obtention de ce diplôme a ainsi été modifié comme suit: « pour obtenir le diplôme PSC1, le stagiaire devra réaliser tous les ge...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je comprends bien votre demande de précision, ma chère collègue. Soyons clairs, cependant : il s'agit, dans cet article, d'offrir une protection à la personne qui intervient auprès de la victime d'un arrêt cardiaque. Je ne crois pas utile d'y ajouter une précision concernant les personnes en situation de handicap qui feraient intervenir un tiers, car leur responsabilité ne sera pas engagée dans l'hypothèse d'une intervention de ce type. L'amendement comporte, en outre, un risque de confusion et de dilution de la chaîne de responsabilités qui serait contraire à l'objectif visé. En effet, la mention...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Outre la création du statut de citoyen sauveteur, le but de la proposition de loi est d'appeler l'attention sur la lutte contre l'arrêt cardiaque, qui cause, nous l'avons dit, 40 000 à 50 000 morts chaque année. Il n'est donc pas question de supprimer la précision relative à la situation de détresse cardio-respiratoire, qui renvoie à l'arrêt cardiaque sans affaiblir la portée de l'article. Par ailleurs, la sensibilisation aux premiers secours permet certes de lutter contre l'arrêt cardiaque, mais aussi d'être apte à intervenir d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Lorsqu'un citoyen prête assistance à une personne en situation d'urgence vitale, il doit continuer de pratiquer les gestes de premier secours jusqu'à ce que les professionnels de secours lui indiquent d'arrêter, et non nécessairement jusqu'à leur arrivée : il peut, dans certains cas, devoir poursuivre après l'arrivée des professionnels, le temps que ceux-ci s'installent. L'amendement remplace donc les mots « arrivée des professionnels de secours » par les mots « ordre contraire des professionnels de secours ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je ne suis pas certain que la précision demandée apporte beaucoup à l'article. Elle pourrait même créer la confusion : si une personne est réanimée avant l'arrivée des secours, l'intervenant arrêtera naturellement son geste sans attendre l'ordre des services de secours. Demande de retrait ou, à défaut, avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Chaque année, quelque 50 000 personnes meurent prématurément d'un arrêt cardiaque. Sans prise en charge immédiate, plus de 90 % des arrêts cardiaques sont fatals. Sept fois sur dix, l'arrêt cardiaque survient devant témoins mais moins d'un de ces derniers sur cinq prodigue les premiers secours. Or 80 % des victimes qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes qui sauvent. Tels sont les chiffres de la Société française de cardiologie. Ils nous disent...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Monsieur le rapporteur, l'article 2 prévoit que c'est à l'école qu'on sensibilisera à ces premiers gestes censés sauver d'un arrêt cardiaque. Or il est déjà prévu que l'école sensibilise à l'hygiène bucco-dentaire, à l'hygiène alimentaire, à l'hygiène corporelle, à la lutte contre les violences, à la lutte contre les discriminations, etc. Avez-vous réfléchi, à la suite des auditions que vous avez organisées, à la manière dont le dispositif que vous proposez peut s'intégrer dans tout ce qui existe déjà ? En effet, à force d'e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Afin d'assurer à tous les élèves une sensibilisation à la reconnaissance des signes d'alerte de l'arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent, les enseignants ou les personnels de l'éducation nationale, comme les infirmières scolaires, doivent pouvoir initier les élèves, dans le cas où les organismes habilités ou les associations agréées ne pourraient pas le faire pour tous les élèves d'un établissement. Le présent amendement a déjà été partiellement adopté au cours de l'examen du projet de loi pour...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Cet amendement va satisfaire notre collègue Paul Molac, puisqu'il a pour objet d'ajouter une sensibilisation à la lutte contre l'arrêt cardiaque et à l'apprentissage des gestes qui sauvent dans les enseignements dispensés par les futurs instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Je salue l'intention, qui est louable, mais dans le cas d'un arrêt cardiaque, les symptômes cliniques sont assez simples : il s'agit de l'arrêt de la respiration. Ces symptômes sont les mêmes quel que soit le sexe de la victime. C'est pourquoi je demande le retrait de l'amendement ; à défaut, l'avis de la commission serait défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

Nous ne parlons pas exactement de la même chose. J'évoquais les signes avant-coureurs ; vous parlez de l'arrêt en lui-même. Néanmoins, je retire l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Soyez rassuré : votre amendement est en réalité satisfait puisque la formation PSC1 est incluse par arrêté dans le répertoire des formations du CPF. J'en demande donc le retrait. À défaut, l'avis serait défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHugues Renson :

Il y a en France chaque année, cela a été rappelé, 800 décès par arrêt cardiaque inopiné à l'occasion d'une pratique sportive – pour moitié dans une enceinte sportive, pour l'autre à l'extérieur – au cours d'un jogging par exemple. Il est essentiel de mobiliser l'ensemble de la communauté sportive autour de cet enjeu majeur de santé publique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHugues Renson :

L'article 5 dispose déjà que « la formation des arbitres et juges intègre une sensibilisation à la reconnaissance des signes d'alerte de l'arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent », et Stéphanie Rist a souhaité aller plus loin en proposant d'étendre cette sensibilisation aux entraîneurs sportifs professionnels. C'est un amendement que nous, ses collègues du groupe majoritaire, avons cosigné car nous estimons que la France doit être exemplaire, et d'autant plus qu'elle va organiser dans les mois et les années qui viennent des événements ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaStéphane Testé :

Cet amendement vise à compléter l'article L. 211-7 du code du sport car outre les arbitres et les juges, il convient que l'ensemble des personnes qui suivent une formation aux professions en lien avec les activités physiques et sportives soient sensibilisées à la reconnaissance des signes d'alerte de l'arrêt cardiaque et aux gestes qui sauvent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJustine Benin :

L'amendement que je vous propose avec mes collègues du groupe MODEM et apparentés vise à compléter l'article L. 211-7 du code du sport, qui prévoit déjà que « les programmes de formation des professions des activités physiques et sportives comprennent un enseignement sur le sport pour les handicapés », en y intégrant également un enseignement sur la reconnaissance des signes d'alerte de l'arrêt cardiaque et une formation aux gestes qui sauvent.