57 interventions trouvées.
...tements pilotes, l'envoi par drones de défibrillateurs automatisés externes. Certains pays, comme les pays scandinaves, l'ont déjà fait ; il n'y a pas de raison que la France reste en retrait sur ce sujet. Alors que, dans les zones reculées, les secours peuvent mettre plus de trente minutes pour se rendre sur le lieu d'un accident, un drone pourrait le faire en quelques minutes, ce qui, en cas d'arrêt cardiaque inopiné, augmenterait sensiblement les chances de survie de la victime.
Chaque année, en France, 40 000 à 50 000 personnes décèdent de mort subite, que l'on appelle aussi arrêt cardiaque inopiné. Le nombre de ces décès est 10 fois supérieur à celui des accidents de la route, mais on en parle encore trop peu, car on considère trop souvent que l'arrêt cardiaque est une fatalité, face à laquelle on ne peut rien faire. C'est faux. Certes, nous mourrons tous à un moment donné d'un arrêt cardiaque, mais on parle ici de l'arrêt cardiaque sans symptôme avant-coureur dans les v...
Nous pensons qu'il est nécessaire d'introduire dans la loi les dispositions proposées car, à l'heure actuelle, seulement 30 % de la population française est sensibilisée aux gestes qui sauvent, ce qui est bien trop peu. Nous le voyons, nos concitoyens n'agissent que trop rarement encore en cas d'arrêt cardiaque, ce qui peut s'expliquer par notre culture du secourisme, lequel a trop longtemps été considéré comme un domaine d'expertise et un champ d'action complexe, réservé aux bénévoles les plus aguerris et aux professionnels des services d'urgence. C'est à cet imaginaire collectif que nous voulons nous attaquer, en vue de le transformer. Le présent texte de loi vise à initier le plus grand nom...
L'article 6 vise à créer une journée nationale de la lutte contre l'arrêt cardiaque et de sensibilisation aux gestes qui sauvent. La communication massive est un enjeu important dès lors qu'il s'agit d'inviter nos compatriotes à connaître les gestes qui sauvent. Le titre III comporte diverses mesures de clarification et d'organisation des dispositions du code de la sécurité intérieure, relatives aux premiers secours. Le titre IV vise à renforcer les peines en cas de ...
... que M. le vice-président Hugues Renson. Nous sommes très heureux d'avoir l'occasion d'examiner une proposition de loi transpartisane – au demeurant, nous l'aurions volontiers cosignée, si l'Assemblée nationale avait la souplesse d'accueillir l'examen de textes explicitement transpartisans et de les traduire dans les faits. On estime qu'entre 40 000 et 50 000 cas de mort subite – autre nom de l'arrêt cardiaque inopiné – surviennent chaque année en France. Cela représente entre 5 et 10 % des causes de mortalité, et près de la moitié des décès d'origine cardiaque. Il s'agit donc d'un enjeu de santé publique. La réponse de solidarité proposée ici recueille évidemment tout nos suffrages. Il faut savoir que le taux de survie des victimes est de 3 % seulement dans notre pays, alors que de nombreux ...
... par an dans notre pays. En attendant l'arrivée des secours, le comportement et l'action des premiers témoins dans les minutes suivant la perte de connaissance sont déterminants pour la survie d'une victime. Encore faut-il que ces témoins puissent agir ! La proposition du groupe La République en marche que nous examinons aujourd'hui vise principalement à faire diminuer le nombre de ces décès par arrêt cardiaque. Cet objectif ne peut que réunir l'assentiment de notre groupe et nous souhaitons remercier le rapporteur pour avoir fait inscrire cette thématique à l'ordre du jour de nos travaux. Votre texte s'articule autour de trois axes principaux. Il prévoit tout d'abord la création d'un statut de citoyen sauveteur. Comme je l'ai déjà indiqué en commission, l'intention est louable, mais je crain...
Il vise à permettre l'évaluation par le Parlement des dispositions de la proposition de loi ainsi que du plan d'action adopté par le Gouvernement pour former, d'ici dix ans, 80 % des Français aux gestes qui sauvent, conformément à l'engagement du Président de la République. Il s'agit de disposer d'un registre précis des arrêts cardiaques et de mesurer régulièrement les progrès enregistrés grâce à des indicateurs fiables. Ce suivi précis facilitera les travaux de recherche, notamment ceux menés par le professeur Jouven au Centre d'expertise de la mort subite de l'Hôpital européen Georges Pompidou, dans le quinzième arrondissement de Paris.
...pas, je le précise, de demander un rapport au Gouvernement, mais d'étudier sept indicateurs parmi lesquels le nombre de défibrillateurs automatiques externes en service sur le territoire national, le taux de survie à l'arrivée à l'hôpital et le taux de survie à trente jours. Il s'agit d'évaluer nos progrès vers l'objectif de former 80 % de la population et celui d'augmenter le taux de survie aux arrêts cardiaques – ce dernier, je le rappelle, est actuellement situé entre 5 et 7 %, et nous souhaitons le porter de 12 à 15 %.
Chaque année, 50 000 personnes environ sont victimes d'un arrêt cardiaque inopiné. Dans l'attente de l'arrivée des secours, chaque minute est cruciale, chaque seconde compte, car si le sang qui transporte l'oxygène ne circule plus, en particulier au niveau du cerveau et du coeur, les lésions deviennent irréversibles. Malheureusement, nous constatons qu'aujourd'hui, de nombreux témoins d'arrêt cardiaque pourraient réagir, mais s'en sentent incapables. Or, prat...
...effondre, certains détournent le regard, d'autres appellent les secours mais, trop souvent, personne n'ose intervenir, pour une raison simple et si compréhensible : la peur de mal faire. Ce texte a pour objectif d'inciter chacun à prodiguer ces premiers gestes essentiels, des gestes qui pourront sauver une vie. Chaque année, comme cela a été dit, 40 000 à 50 000 de nos compatriotes décèdent d'un arrêt cardiaque inopiné. C'est une cause de mortalité dix fois supérieure aux accidents de la route. Face à cet enjeu majeur de santé publique, chaque minute compte. Dans ces premières minutes, le rôle du témoin, du citoyen, est déterminant. En effet, lors d'un arrêt cardiaque inopiné, chaque minute qui s'écoule sans que soit pratiqué un massage cardiaque retire 10 % de chances de survie à la victime....
La proposition de loi qui nous est soumise ce soir ne peut que recevoir l'assentiment des membres du groupe Libertés et territoires. La mort subite, cela a été dit, représente de 40 000 à 50 000 décès par an, à la suite d'un arrêt cardiaque inopiné : autant dire que l'enjeu de santé publique est clairement identifié. Il est vrai qu'au sein de notre population, rares sont les personnes préparées et sensibilisées aux premiers gestes qui sauvent. Nous sommes ainsi très en retard par rapport à d'autres pays européens, scandinaves notamment. Le rapport Pelloux-Faure, remis le 20 avril 2017 à la secrétaire d'État auprès du Prem...
Mohamed Savane – il y a peu de chances que ce nom vous dise quelque chose – avait 15 ans lorsqu'il a succombé à un arrêt cardiaque, il y a quelques jours, lors d'un match de foot entre amis. Quelques jours plus tôt, Monique Lopez, 67 ans, buvait tranquillement un café avec une amie lorsqu'elle est tombée brusquement en arrière sur sa chaise, victime d'un arrêt cardiaque. Mohamed, Monique, mais également Thalia, Jean-Marie, Daniel, Loïc, et Charlotte : toutes et tous ont perdu la vie, ces dernières semaines, victime...
...3 août 2012, une proposition de loi visant à ce que soit dispensée, lors de la préparation des permis de conduire, une formation aux cinq gestes qui sauvent face à un accident de la route. La commission a modifié l'intitulé de la proposition de loi pour ajouter, de manière assez ambitieuse, la création d'un « statut de citoyen sauveteur » aux deux objectifs fixés initialement : la lutte contre l'arrêt cardiaque et la sensibilisation aux gestes qui sauvent. Cette modification permet ainsi de mieux comprendre le renvoi du texte à la commission des lois plutôt qu'à la commission des affaires sociales, dont la santé est pourtant l'une des compétences. En effet, comme le note justement le rapporteur dans son introduction, la proposition de loi a bien pour objet d'appeler l'attention sur un sujet d...
Remettons les choses à leur place : certes, le sujet abordé est éminemment important, puisque la prévention des arrêts cardiaques implique que notre société soit plus solidaire et que l'on fasse plus attention les uns aux autres. Mais le texte lui-même ne comporte que des dispositions réglementaires ! J'en veux pour preuve qu'une de ses dispositions a été supprimée en commission à la demande du rapporteur, au motif qu'entre-temps, le ministre avait pris un arrêté !
Dans la hiérarchie des normes, il est difficile de faire beaucoup plus bas que l'arrêté. Et c'est pourtant ce qui a justifié la suppression d'une disposition législative. C'est dire à quel point ce texte marque l'abandon d'une véritable politique gouvernementale.
Nous n'avons pas besoin de consacrer des heures à un sujet qui nous met tous d'accord et qui ne requiert qu'une action gouvernementale forte, notamment en matière de moyens, d'énergie et de communication. C'est perdre du temps pour nous faire plaisir. Nous voulons tous lutter contre les arrêts cardiaques ! Je constate par ailleurs que voter une proposition de loi ne contenant que des dispositions réglementaires ne pose de problème à aucun député de la majorité. La distinction entre le domaine de la loi et celui du règlement est pourtant l'argument favori de la majorité pour écarter nos amendements. La prochaine fois, nous saurons quoi vous répondre ! Bien sûr, le groupe Les Républic...