Interventions sur "benalla"

57 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

Alors je vous pose une question, mes chers collègues. Vous étiez à bout de souffle pour défendre vos amendements et, fort à propos, l'affaire Benalla est sortie. À qui profite le crime ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBoris Vallaud :

Nous aurions réglé bien des choses si de promptes réponses avaient été apportées à la représentation nationale. Plus nous attendons, plus l'affaire cesse d'être une affaire Benalla pour devenir une affaire collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Lagarde :

...naissons, puisque l'un d'entre vous s'est demandé : « Je ne sais pas si BFMTV nous écoute. » Cela fait bien longtemps, chers collègues, que BFM ne nous écoute plus, puisque l'Assemblée nationale étant bloquée depuis quarante-huit heures, ce n'est plus un événement. Les journalistes sont passés à autre chose. Il suffit d'allumer son poste de télévision pour s'en assurer. Ils parlent beaucoup de M. Benalla et plus du tout de ce que nous faisons ici, ce qui est bien regrettable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

… accepter les listes des personnes à auditionner que nous avons fait parvenir à la commission sur sa propre demande. Quand, de retour dans ma circonscription, on me demandera pourquoi les débats n'avancent pas, je répondrai : tout simplement parce que la majorité refuse d'inscrire sur cette liste le nom de M. Benalla.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... faire pression sur une majorité qui, décidément, n'entend rien et ne semble toujours pas mesurer la gravité de la situation ? Je ne suis pas sûre de pouvoir répondre par la négative à ces questions tant chaque heure passée nous apporte son lot de révélations plus ahurissantes les unes que les autres. Madame la ministre, on ne peut plus parler aujourd'hui d'une affaire individuelle, d'une affaire Benalla, ni même d'une affaire Benalla-Crase : tout cela est dépassé, tout cela appartient au passé. Aujourd'hui, d'autres questions se posent, autrement graves, autrement inquiétantes. Ces deux personnes – j'hésite à les qualifier : voyous, racailles, canailles, petites frappes, nervis, barbouzes ? choisissez le mot qui vous convient le mieux – …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Vous n'êtes que le énième visage de ces petits notables accrochés à leurs nouveaux privilèges. Alexandre Benalla n'est, au fond, que l'un d'entre vous.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNaïma Moutchou :

Je ne prendrai pas la liberté de commenter le cas Benalla, comme certains d'entre vous le font. Je considère, à ce stade, que je n'en ai pas personnellement les moyens. En tout cas, la presse, qui joue son rôle – c'est bien normal – ne doit ni dicter à l'Assemblée son rythme de travail, ni prononcer la sentence finale. Je vais plutôt vous parler des faits avérés que j'ai constatés. Après votre demande d'audition séance tenant du ministre de l'intérieur,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de la Verpillière :

...um de confiance entre le Parlement, notamment l'opposition, et le Gouvernement. Or, mes chers collègues, monsieur le président, madame la ministre, cette confiance n'existe pas à ce moment du débat, car le Gouvernement et la présidence de la République nous ont menti. Je pourrais recenser dix, quinze mensonges, mais je n'en citerai que deux. D'abord, le porte-parole de l'Élysée nous a dit que M. Benalla avait été sanctionné très sévèrement…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Eh oui, M. Crase est un employé d'En Marche. Eh oui, les mensonges destinés à couvrir M. Benalla ont aussi protégé M. Crase.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

En effet, si c'est vous qui décidiez de l'identité des personnes auditionnées, nous ne serions plus en démocratie et un doute entourerait bien évidemment les résultats de cette commission d'enquête. Madame la ministre, vous dites qu'il s'agit d'une affaire individuelle. Ce n'est bien entendu pas le cas, et vous le savez. Vous savez que M. Benalla a obtenu des titres indus et que l'on a cherché à lui obtenir indûment la fonction de sous-préfet, pour laquelle il est loin d'avoir l'âge et les qualités éthiques et morales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Oui, vous savez que cette affaire a des conséquences politiques, puisqu'il semblerait que M. Benalla souhaitait modifier le fonctionnement du groupe de sécurité de la présidence de la République – GSPR – et le soustraire à l'autorité de la police nationale pour le placer sous la tutelle de l'Élysée. Le but était de pouvoir choisir les personnes intervenant dans les opérations, au GSPR ou en dehors de celui-ci, avec des gens qui ne seraient ni policiers ni gendarmes et qui relèveraient de ces fam...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

...t particulièrement grave, qui porte atteinte au fonctionnement de nos institutions, et met en cause le sommet de l'État en la personne du Président de la République. La preuve qu'il ne s'agit pas d'une affaire individuelle, madame la ministre, réside dans les éléments que vient de porter à notre connaissance M. le président de l'Assemblée nationale. Il vient d'indiquer que le badge attribué à M. Benalla, qui lui permettait d'accéder à l'hémicycle grâce à la mention « H », réservée aux collaborateurs du Gouvernement ou de la présidence de la République du plus haut niveau, ne lui avait été retiré qu'hier. Selon le président, ce badge a été délivré en juillet 2017, c'est-à-dire au moment de l'avènement du nouveau monde, celui de la transparence, de la nouvelle lumière et de tous ces bons sentimen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Ciotti :

Pourtant, le porte-parole de l'Élysée nous a indiqué, jeudi matin, que M. Benalla avait fait l'objet d'une sanction particulièrement grave, d'une gravité jamais atteinte sous la Ve République pour un membre du cabinet de la présidence de la République. Dès lors, mes chers collègues, si l'on en croit le président de l'Assemblée nationale, le porte-parole personnel de M. Macron a menti à la presse, à la représentation nationale et aux Français. Dans d'autres démocraties, un tel...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

... code de procédure pénale, dont il n'ignorait pas l'existence – de signaler ces faits sans délai au procureur de la République. Cela, c'est un scandale d'État, madame le garde des sceaux ! Le troisième scandale d'État, Éric Ciotti vient de le rappeler : manifestement, le porte-parole de la présidence de la République a menti hier à la presse – et à travers elle aux Français – en affirmant que M. Benalla avait été puni, alors même qu'il a été filmé aux côtés du couple présidentiel ainsi que dans le car de l'équipe de France de football, sur les Champs-Élysées, il y a quelques jours à peine. Tous ces sujets, madame le garde des sceaux, sont bien des affaires d'État. Dès lors, comment prétendre que nous sommes dans une situation de sérénité pour réviser notre Constitution, laquelle fonde notre Éta...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Cette situation est très grave. Chers collègues de la majorité, au lieu de répéter de façon pavlovienne « Il faut voter ! » comme vous le faites si docilement depuis un an, je vous invite à visionner à nouveau les vidéos où l'on voit M. Benalla frapper certains de nos concitoyens tandis qu'ils sont à terre, et à vous interroger sur le dispositif qui a permis que cela soit possible. Pour défendre nos institutions, …