Interventions sur "benalla"

57 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

... mai, nous savons que le ministre de l'intérieur sait. Il a donc déjà menti par omission, puis devant le Sénat, ce pourquoi nous voulons l'entendre sous serment devant la commission d'enquête. Depuis le 2 mai, on peut s'interroger sur la présence d'une police politique parallèle, dirigée par l'Élysée, qui intervient pendant des manifestations. Alors, vous pouvez faire ce que vous voulez mais M. Benalla et sa folie supposée – que vous essayez de nous vendre – ne sont pas les seuls maillons de cette chaîne de responsabilités : il y a le chef de l'État, M. Macron, qui doit s'exprimer devant les Français, …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

...nt de badges : ceux de collaborateurs de députés ; au-dessus, ceux de collaborateurs de commissions et de vice-présidents, qui donnent accès à davantage de choses ; au-dessus encore, ceux de collaborateurs du président qui peuvent – et c'est bien normal – accéder à un maximum de choses. Il s'agit d'accéder au « périmètre sacré » et plus précisément à l'hémicycle lui-même. Nous avons appris que M. Benalla disposait d'un tel badge

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Jusqu'à présent, M. Benalla ne disposait pas de fonctions politiques ; or ceux qui disposent d'un tel badge, qui autorise l'accès à l'hémicycle, font de la politique, non de la sécurité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Le Fur :

Ce sont les badges de niveau le plus élevé auquel on puisse accéder. Monsieur le président, je souhaite savoir quelle autorité élyséenne a demandé la délivrance d'un tel badge à M. Benalla, et pourquoi.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

...te. Je n'ai pas assez de poids politique pour donner des conseils au Gouvernement, mais je veux quand même vous dire, madame la ministre, ce que je ferais si j'étais à votre place : je suspendrais l'examen du projet de loi constitutionnelle le temps de rétablir le calme. Lundi, le ministre de l'intérieur viendra à l'Assemblée nationale : j'espère qu'il nous expliquera les fonctions exactes de M. Benalla – cela nous intéresse. Il ne sert à rien de passer des heures à tourner en rond. J'ai même un peu de chagrin à voir M. le rapporteur général et Mme la garde des sceaux subir un déluge d'interpellations portant sur des faits très graves dont ils ne portent manifestement pas la responsabilité directe. J'ai aussi de la peine à voir l'image chaotique que nous donnons de nos travaux à l'extérieur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

Monsieur le président, nous avons appris ce matin que M. Benalla était titulaire d'un badge H… Il est incroyable, ce monsieur : chaque fois qu'on ouvre une porte, il est derrière. Il fait tout : il est responsable de la sécurité, conseiller politique, organisateur de voyages, coach sportif !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarine Le Pen :

... nationale indique : « Sont admis dans les couloirs d'accès à l'hémicycle et dans les tribunes situées au-dessus de chaque entrée de l'hémicycle : deux membres du cabinet du Président de la République ». Est-ce à dire que deux badges H sont accordés à des membres de son cabinet ? Si c'est le cas, je pense qu'il serait utile que nous sachions de qui il s'agit puisqu'on a déjà le nom du premier, M. Benalla, et qu'il doit y en avoir un autre. Ou bien est-ce à dire qu'il a obtenu son badge d'une autre manière, par on ne sait qui ? C'est là aussi une question à laquelle il faut répondre. Chaque heure apporte une nouvelle preuve de passe-droits, de puissance, dont M. Benalla use, ce qui est une chose, mais abuse aussi, ce qui est beaucoup plus problématique !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLuc Carvounas :

Nous sommes en train de revisiter ensemble le débat sur les institutions, sur notre Constitution. Or on nous parle de transparence, de déontologie, mais on refuse de faire une commission d'enquête jusqu'à hier soir, puis on ne veut qu'elle siège qu'à huis clos – nous n'avons obtenu la publicité des auditions que ce matin – , mais on refuse d'auditionner M. Benalla !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

...que l'on tente de centrer l'affaire sur les faits de violence qui se sont déroulés le 1er mai place de la Contrescarpe. Or ces faits sont déjà avérés, ils ont été filmés, chacun a pu les voir, et la justice passera. Mais il faut bien comprendre que, derrière tout cela, il y a des faits bien plus graves, avec une vraie chaîne de responsabilités. D'abord, les suites données par la hiérarchie de M. Benalla à cette affaire – une simple suspension de quinze jours pour des faits de violence grave et l'usurpation de la fonction de policier. Ensuite, la dissimulation des faits à la justice et au grand public, par leur non-signalement au procureur de la République. Or l'on sait aujourd'hui que, dès le lendemain, la hiérarchie de M. Benalla, donc l'Élysée au plus haut niveau, en a été informée – le cabine...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

... de sa formation en commission d'enquête. Plusieurs suggestions faites par notre collègue Guillaume Larrivé n'ont pas reçu l'agrément des députés de la majorité. Les personnalités en question ne seront donc probablement pas auditionnées. Cela est tout à fait dommageable pour l'impartialité, l'objectivité et la crédibilité des travaux de ladite commission. Je rappelle en effet que, dans l'affaire Benalla qui nous occupe – mais qui, surtout, préoccupe et choque profondément les Français – , certaines personnes avaient obligation de signaler au procureur de la République la connaissance qu'elles avaient des graves infractions pénales, relevées notamment grâce aux vidéos qui circulent. L'inobservation par un fonctionnaire de l'obligation qui lui incombe en vertu de l'article 40 du code de procédure...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Cela pose question, à la fois sur le fonctionnement de la présidence de la République, mais également – et cela nous concerne tous – sur les raisons qui vous poussent, chers collègues de la majorité, à refuser d'auditionner un personnage clé de cet aspect de l'affaire Benalla.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

Pourquoi la hiérarchie de ce M. Benalla, qui était parfaitement au courant de ses actes, s'est crue au dessus des lois et n'a pas jugé bon de saisir le procureur de la République des faits, comme elle en avait l'obligation ? Tant que ces questions n'auront pas trouvé de réponses, ou au moins l'assurance que nous serons en mesure d'essayer de les trouver, en ayant la capacité de questionner tous les acteurs de cette affaire, il me semb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la garde des sceaux, vous avez mis en accusation les députés avec des mots très durs, déclarant que nous nous mêlerions d'une affaire individuelle. Mais, individuelle, entre qui et qui cette affaire le serait-elle ? Considérez-vous qu'il s'agit d'une affaire individuelle entre le Président de la République et M. Benalla ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Voulez-vous dire, par vos propos, qu'il faudrait actionner l'article 68 de la Constitution en raison d'un manquement du Président de la République à ses devoirs ? Voulez-vous dire que cette affaire serait individuelle, qu'elle ne concernerait que le Président de la République et M. Benalla, et pas nous ? Voulez-vous dire que qu'elle serait donc du ressort de la Haute Cour ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Aujourd'hui, vous ne pouvez pas refuser l'audition de M. Benalla. Aujourd'hui, on ne peut pas continuer d'examiner comme si de rien n'était un texte qui va réformer notre Constitution.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre-Henri Dumont :

En réalité, ceux qui, aujourd'hui, blessent la démocratie, ce ne sont plus seulement M. Benalla et les barbouzes de l'Élysée. Par votre entêtement, par votre volonté de ne pas déplaire au chef, à Jupiter, vous aussi, chers collègues de la majorité, vous blessez la démocratie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClaude Goasguen :

... : le débat constitutionnel aura lieu, que nous votions ou non pour le texte au bout du compte. Mais, objectivement, le moment n'est pas très bien choisi pour discuter d'aspects fondamentaux de la Constitution. Auditionnons le ministre de l'intérieur lundi, nous verrons ensuite ! Ne nous demandez pas d'avoir un débat constitutionnel de première importance dans ces conditions ! Je le répète, moi, Benalla ne m'intéresse pas du tout, je m'en fous complètement ! Il sera puni, il sera sanctionné, on le foutra dehors : tant mieux ! Et que l'on n'entende plus parler de sinistres individus de ce genre, que l'on a trop vus dans la République – même quand vous voulez le changement, vous vous apercevez d'ailleurs que cela vous impose des continuités douteuses.