Interventions sur "britannique"

591 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Larsonneur :

...emercie pour votre exposé d'une clarté remarquable. Je souhaite revenir sur les effets directs du Brexit sur l'industrie de défense et la BITD. Je pense notamment à la sortie du Royaume-Uni de la directive de 2009 sur les transferts intracommunautaires et à des sujets douaniers qui peuvent concerner des industriels binationaux. Vous avez évoqué des manques dans l'accord du 30 décembre, les Britanniques ayant souhaité ne pas aller plus avant sur les questions de politique étrangère, de défense et sécurité. Premièrement, quelles sont les attentes de la France et de la présidence française du Conseil de l'Union européenne (PFUE) pour l'accord à venir ? Disposez-vous d'une feuille de route et quelles sont vos priorités ? Les remédiations doivent-elles avoir lieu dans un cadre communautaire ? Deuxi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Morlighem :

Les entreprises du Nord rencontrent de grandes difficultés pour exporter au Royaume-Uni, à cause du Brexit. Les dirigeants d'entreprise que j'ai rencontrés m'ont fait part de retards, de surcoûts liés au rétablissement des formalités douanières et de bugs informatiques chez les autorités britanniques. Certains chefs d'entreprise de mon département sont ainsi décontenancés devant les obstacles qui s'accumulent dans les échanges commerciaux avec les Britanniques. Le système est certes en train de se roder, mais j'ai souhaité vous faire part de ces difficultés qui illustrent une nouvelle fois l'inanité du Brexit !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFlorence Morlighem :

Les entreprises du Nord rencontrent de grandes difficultés pour exporter au Royaume-Uni, à cause du Brexit. Les dirigeants d'entreprise que j'ai rencontrés m'ont fait part de retards, de surcoûts liés au rétablissement des formalités douanières et de bugs informatiques chez les autorités britanniques. Certains chefs d'entreprise de mon département sont ainsi décontenancés devant les obstacles qui s'accumulent dans les échanges commerciaux avec les Britanniques. Le système est certes en train de se roder, mais j'ai souhaité vous faire part de ces difficultés qui illustrent une nouvelle fois l'inanité du Brexit !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin :

...unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). Quelles sont les initiatives en cours pour une meilleure coopération dans les domaines de la sécurité intérieure et de la défense, y compris sur le segment industriel, qui est un peu le parent pauvre des accords de Lancaster House ? Enfin, à la suite de l'accord sur le Brexit, le french bashing est revenu en force, semble-t-il, dans l'opinion britannique, notamment par ce que j'appellerais un effet miroir de la position jugée intransigeante du Président Macron, bien que le Royaume-Uni demeure un partenaire commercial de premier plan. Quelles initiatives entendez-vous prendre pour améliorer l'image de notre pays auprès de l'opinion publique britannique et de ses tabloïds ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDidier Quentin :

...our la stabilisation au Mali (MINUSMA). Quelles sont les initiatives en cours pour une meilleure coopération dans les domaines de la sécurité intérieure et de la défense, y compris sur le segment industriel, qui est un peu le parent pauvre des accords de Lancaster House ? Enfin, à la suite de l'accord sur le Brexit, le French bashing est revenu en force, semble-t-il, dans l'opinion britannique, notamment par ce que j'appellerais un effet miroir de la position jugée intransigeante du Président Macron, bien que le Royaume-Uni demeure un partenaire commercial de premier plan. Quelles initiatives entendez-vous prendre pour améliorer l'image de notre pays auprès de l'opinion publique britannique et de ses tabloïds ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meyer :

...utés européens à Strasbourg. Vous disiez que les accords de décembre n'abordaient pas la politique extérieure et de défense. Ils ont été conclus un peu dans l'urgence, et sont essentiellement économiques et commerciaux. Concernant les accords bilatéraux de défense entre la France et le Royaume-Uni, existe-t-il un calendrier précis pour revoir ou confirmer nos accords post-Brexit ? Cet éloignement britannique peut-il entraîner des changements significatifs dans les relations entre les deux puissances nucléaires, qui sont aussi les seuls pays européens membres du Conseil de sécurité ? Cela ne semble pas souhaitable, mais, avec les Britanniques, il ne faut rien écarter. Quel est votre sentiment sur ce point ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont :

...êche. Le statut actuel, qui court jusqu'à juillet 2026, implique une perte de 25 % des quotas sur certaines espèces, ce qui était acceptable. Cependant, après 2026, renégocier de nouveaux accords tous les ans ne donne pas beaucoup de visibilité aux marins-pêcheurs, qui investissent beaucoup d'argent dans leurs bateaux. Vous avez répondu en partie sur ce point. Concernant l'accessibilité aux eaux britanniques, j'ai toujours dit que la question portait moins sur l'accessibilité aux eaux territoriales que sur les conditions dans lesquelles l'accès se fait. Un problème apparaît pour les zones situées dans les 6-12 milles marins : seuls 15 des 110 bateaux des Hauts-de-France ont reçu une licence, quarante-cinq jours après le Brexit ! Les marins-pêcheurs sont en extrême difficulté : ils ne demandent qu'à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Meyer :

...ropéens à Strasbourg. Vous disiez que les accords de décembre n'abordaient pas la politique extérieure et de défense. Ils ont été conclus un peu dans l'urgence, et sont essentiellement économiques et commerciaux. Concernant les accords bilatéraux de défense entre la France et le Royaume-Uni, existe-t-il un calendrier précis pour revoir ou confirmer nos accords post-Brexit ? Cet éloignement britannique peut-il entraîner des changements significatifs dans les relations entre les deux puissances nucléaires, qui sont aussi les seuls pays européens membres du Conseil de sécurité ? Cela ne semble pas souhaitable, mais, avec les Britanniques, il ne faut rien écarter. Quel est votre sentiment sur ce point ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

...e à la tentation otanienne de bien des États européens – Royaume-Uni en tête. L'accord du 24 décembre ne comporte pas de clause concernant la défense. Parallèlement, la Commission européenne a approuvé, le 28 octobre, l'élargissement des projets de la coopération structurée permanente (CSP) aux industries des États tiers, dont, bien sûr, celle du Royaume-Uni. Que devons-nous faire, alors que les Britanniques gardent un pied dans les projets de défense de la CSP ? Devons-nous établir de nouveaux accords bilatéraux, à l'image de la déclaration de Saint-Malo en 1998, ou mobiliser nos moyens capacitaires européens ? Rappelons que le premier ministre Boris Johnson vient d'annoncer que le budget britannique de la défense allait repartir à la hausse de manière significative, avec plus de 18 milliards d'eur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont :

...êche. Le statut actuel, qui court jusqu'à juillet 2026, implique une perte de 25 % des quotas sur certaines espèces, ce qui était acceptable. Cependant, après 2026, renégocier de nouveaux accords tous les ans ne donne pas beaucoup de visibilité aux marins-pêcheurs, qui investissent beaucoup d'argent dans leurs bateaux. Vous avez répondu en partie sur ce point. Concernant l'accessibilité aux eaux britanniques, j'ai toujours dit que la question portait moins sur l'accessibilité aux eaux territoriales que sur les conditions dans lesquelles l'accès se fait. Un problème apparaît pour les zones situées dans les 6-12 milles marins : seuls 15 des 110 bateaux des Hauts-de-France ont reçu une licence, quarante-cinq jours après le Brexit ! Les marins-pêcheurs sont en extrême difficulté : ils ne demanden...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

La période transitoire de cinq ans et demi permet à nos pêcheurs européens d'accéder aux eaux britanniques ; progressivement, les captures devront baisser, pour atteindre 25 % de prises en moins. Ces quotas feront alors l'objet de négociations annuelles, qui seront vraisemblablement difficiles. Certains de mes collègues ont déjà évoqué la question de la redistribution des quotas. Quelle est la stratégie que la France souhaite adopter pour anticiper ces négociations ? Les pêcheurs français s'interrog...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Marilossian :

...e à la tentation otanienne de bien des États européens – Royaume-Uni en tête. L'accord du 24 décembre ne comporte pas de clause concernant la défense. Parallèlement, la Commission européenne a approuvé, le 28 octobre, l'élargissement des projets de la coopération structurée permanente (CSP) aux industries des États tiers, dont, bien sûr, celle du Royaume-Uni. Que devons-nous faire, alors que les Britanniques gardent un pied dans les projets de défense de la CSP ? Devons-nous établir de nouveaux accords bilatéraux, à l'image de la déclaration de Saint-Malo en 1998, ou mobiliser nos moyens capacitaires européens ? Rappelons que le premier ministre Boris Johnson vient d'annoncer que le budget britannique de la défense allait repartir à la hausse de manière significative, avec plus de 18 milliards d'eur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLiliana Tanguy :

La période transitoire de cinq ans et demi permet à nos pêcheurs européens d'accéder aux eaux britanniques ; progressivement, les captures devront baisser, pour atteindre 25 % de prises en moins. Ces quotas feront alors l'objet de négociations annuelles, qui seront vraisemblablement difficiles. Certains de mes collègues ont déjà évoqué la question de la redistribution des quotas. Quelle est la stratégie que la France souhaite adopter pour anticiper ces négociations ? Les pêcheurs français s'interrog...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonica Michel-Brassart :

La politique étrangère et la coopération en matière de défense ont pour l'instant été exclues des négociations sur la relation post-Brexit. Cela a permis de conclure l'accord du 24 décembre de commerce et de coopération. Cependant, la conclusion d'un accord en matière de sécurité et de défense reste nécessaire, sachant que les Britanniques contribuent au quart du financement du budget européen de défense. Dans ces conditions, comment la France envisage-t-elle la relation future en matière de défense avec nos amis britanniques ? La presse fait état d'un possible statut particulier des Britanniques dans ce domaine. Cette option semble néanmoins difficile à défendre politiquement pour le Royaume-Uni, qui devrait alors continuer à pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Anato :

Monsieur le secrétaire d'État, vous avez répondu en partie à mes interrogations. La première portait sur Erasmus +. Comment la France entend-elle négocier les accords bilatéraux avec les universités britanniques ? La seconde question concerne les exportations britanniques en France. Le gouvernement britannique promeut une stratégie de dumping et est en faveur du développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) et de l'autorisation de pesticides et de néonicotinoïdes en Grande-Bretagne ; or ces produits sont interdits en Europe, notamment en France. Comment la France contrôlera-t-elle les impor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonica Michel-Brassart :

La politique étrangère et la coopération en matière de défense ont pour l'instant été exclues des négociations sur la relation post-Brexit. Cela a permis de conclure l'accord du 24 décembre de commerce et de coopération. Cependant, la conclusion d'un accord en matière de sécurité et de défense reste nécessaire, sachant que les Britanniques contribuent au quart du financement du budget européen de défense. Dans ces conditions, comment la France envisage-t-elle la relation future en matière de défense avec nos amis britanniques ? La presse fait état d'un possible statut particulier des Britanniques dans ce domaine. Cette option semble néanmoins difficile à défendre politiquement pour le Royaume-Uni, qui devrait alors continuer à pa...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

La menace terroriste plane toujours sur nos territoires. L'accord conclu entre Bruxelles et Londres prévoit un cadre de coopération en matière de sécurité intérieure, qui permet aux autorités britanniques et européennes telles qu'Europol et Eurojust de continuer à partager des informations. Cette coopération se fait désormais dans un cadre intégré et moins institutionnalisé. Quelles sont les conséquences concrètes qu'aura le Brexit sur la coopération européenne en matière de lutte antiterroriste, tant sur le plan extérieur que sur le plan intérieur ? Le retrait britannique de la coopération europ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Anato :

Monsieur le secrétaire d'État, vous avez répondu en partie à mes interrogations. La première portait sur Erasmus+. Comment la France entend-elle négocier les accords bilatéraux avec les universités britanniques ? La seconde question concerne les exportations britanniques en France. Le gouvernement britannique promeut une stratégie de dumping et est en faveur du développement des organismes génétiquement modifiés (OGM) et de l'autorisation de pesticides et de néonicotinoïdes en Grande-Bretagne ; or ces produits sont interdits en Europe, notamment en France. Comment la France contrôlera-t-elle les impor...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

La menace terroriste plane toujours sur nos territoires. L'accord conclu entre Bruxelles et Londres prévoit un cadre de coopération en matière de sécurité intérieure, qui permet aux autorités britanniques et européennes telles qu'Europol et Eurojust de continuer à partager des informations. Cette coopération se fait désormais dans un cadre intégré et moins institutionnalisé. Quelles sont les conséquences concrètes qu'aura le Brexit sur la coopération européenne en matière de lutte antiterroriste, tant sur le plan extérieur que sur le plan intérieur ? Le retrait britannique de la coopératio...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançoise Dumas, présidente :

...e nos concitoyens, rien n'est encore arrêté. Il nous faut poursuivre et renforcer ce travail européen à vingt-sept. Nous sommes encore très inquiets sur la manière dont la coopération franco-allemande se met ou ne se met pas en œuvre, du moins de manière pas aussi rapide que nous pourrions le souhaiter. La coopération capacitaire franco-allemande ne va pas encore de soi. Cependant, pour nos amis britanniques, il sera nécessaire de poursuivre notre coopération bilatérale. D'une part, nous devons avancer sur une stratégie d'intervention commune au niveau européen : que voulons-nous défendre ? Que voulons-nous faire ensemble, au-delà des aspects capacitaires et industriels ? D'autre part, nous devons poursuivre cette relation bilatérale, ce que nous avons su faire pendant si longtemps avec nos amis bri...