186 interventions trouvées.
Quelles sont donc vos propositions concrètes pour les personnes les plus en difficulté ? Pourriez-vous dire à un Français que vous êtes contre un budget qui lui permettra, demain, d'avoir plus de moyens, plus de pouvoir d'achat, et d'être davantage protégé ?
Monsieur Roussel, je présume que vous êtes contre les injustices. Les impôts qui grèvent aujourd'hui le budget des Français pèsent de manière excessive et, plus grave, de manière injuste.
Rejoignez-nous ! Ce n'est pas un recul mais bel et bien une avancée. Par ailleurs, nous agissons enfin pour que le travail paie davantage et soit valorisé. Très concrètement, avec la suppression des cotisations chômage et maladie, un couple au SMIC aura 540 euros de plus par an, et non 15 euros par mois. Est-ce un budget pour les riches ? En outre, dès 2018, nous revaloriserons la prime d'activité, qui à la fin du quinquennat vaudra 80 euros de plus par mois pour les salaires proches du SMIC, soit 210 euros.
Dans notre projet, ces mêmes personnes pourront bénéficier de l'équivalent d'un treizième mois. Est-ce un budget pour les riches ? Monsieur Roussel, votre opposition à notre budget est du cynisme ou de la posture…
...rapperont durement les territoires ruraux ; vos choix en matière familiale s'agissant des retraites des plus modestes ; vos choix d'accompagnement de l'économie, avec notamment les décisions sur les chambres de commerce et d'industrie ; vos choix en matière d'environnement, en particulier les prélèvements sur les agences de l'eau. Tout cela fait que, sur le fond, nous ne pouvons pas souscrire au budget tel qu'il est présenté. Quant à la forme, si nous ne partageons pas complètement les arguments qui ont été développés par notre collègue, …
Vous voyez donc qu'il n'y a pas de complaisance, mais de la construction. Nous avons déjà passé un peu de temps avec vous en commission, vous le savez, car vous étiez là le premier jour, et nous n'avons pas réussi à vous convaincre d'adopter certaines inflexions absolument nécessaires dans ce budget. Chacun est d'accord sur le schéma macroéconomique de la France. Si certains signaux sont au vert, d'autres sont toujours au rouge – vous connaissez ces chiffres aussi bien que moi – et nous interpellent. Derrière la sincérité budgétaire, que nous confirmons, l'augmentation des dépenses fiscales est avérée ; le déficit public l'est tout autant. Je vous invite à lire à ce titre la page 82 du rap...
Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission, monsieur le rapporteur général, mes chers collègues, un projet de loi de finances est toujours attendu, et forcément encore plus lorsqu'il s'agit du premier budget du quinquennat. Surtout, ce budget pour 2018 était extrêmement attendu au regard des annonces faites. En effet, on ne peut pas dire que le Gouvernement ait ménagé ses annonces ni lésiné sur la communication. Mi-septembre déjà, monsieur le ministre, vous nous parliez d'un budget de rupture. M. le ministre de l'économie et des finances l'avait indiqué : « C'est une rupture complète avec ce qui a é...
S'il existe de nombreux tuyaux entre le PLF et le PLFSS, il pourrait être intéressant d'avancer l'idée d'un budget commun pour ce qui concerne les recettes, tout en maintenant deux budgets de dépenses, l'un pour l'État, l'autre pour la sécurité sociale. Il serait intéressant de vous entendre sur ce sujet, monsieur le ministre, pour connaître votre point de vue. Cela aurait d'ailleurs pu être une proposition sur la forme du budget lui-même, dans le cadre du budget de rupture dons vous nous aviez parlé.
Pourtant, cela serait une avancée vers plus de transparence et de sincérité vis-à-vis des Français. Sachez, monsieur le ministre, que sur un projet de cette nature, nous vous soutenons et vous soutiendrons. Car oui, vous l'avez compris, nous ne sommes pas dans une posture dogmatique, mais pragmatique. Et le fait de soulever les points positifs de ce budget, comme l'ont fait le président de la commission des finances Éric Woerth et Gilles Carrez, soulignant notamment la suppression de l'ISF, l'évolution de l'impôt sur les sociétés et la création du prélèvement forfaitaire unique, le démontre. Il n'y a pas d'un côté les conservateurs et de l'autre les progressistes, comme j'ai pu l'entendre sur les bancs de la majorité.
Certes, oui, nous avons des visions différentes. J'en reviens au budget. Nous nous attendions à un budget de révolution. Aussi, à la lumière des propos de M. le ministre de l'économie et des finances, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir un budget qui laisse apparaître un déficit de l'État qui se creuse fortement, pour atteindre près de 83 milliards d'euros ! C'est un niveau jamais atteint depuis 2014. Alors que le déficit était de 69,9 milliards en 2016 et ...
Je vais y venir ! Votre budget n'est donc pas un budget de rupture, mais un budget de renoncement : sur la baisse des dépenses publiques, sur la réduction du déficit de l'État, sur la maîtrise de notre dette. Concernant les dépenses, la réalité est loin des premières annonces. Le Gouvernement avait initialement annoncé 20 milliards d'euros d'économies, mais là encore, le compte n'y est pas : il n'y en aura que 15. Or ces 5 mi...
Ce budget finalement reporte la dette sur les jeunes. Un enfant qui verra le jour en 2018 aura dans sa corbeille de naissance une dette de plus de 35 000 euros !
En 2018. Il est irresponsable, et vos réactions le confirment, de laisser encore la dette filer. C'est une bombe à retardement pour les générations futures ! Ayant énuméré les renoncements budgétaires, voyons maintenant les effets directs de votre budget sur nos concitoyens.
Tout d'abord, s'agissant des entreprises, votre budget n'est pas du tout favorable à leur compétitivité. Contrairement aux promesses de campagne, le Gouvernement va en réalité alourdir le coût du travail – c'est une décision qui fera sentir ses effets en 2018 – en réformant le CICE et en en réduisant le taux de 7 % à 6 %.
Ce budget prévoit tout d'abord un matraquage fiscal sans précédent de tous les Français qui doivent prendre leur voiture. Dès 2018, la fiscalité sur le diesel va augmenter de 7,6 centimes, …
... conduire certaines personnes à thésauriser par exemple pour préparer la dépendance de la fin de vie. Dès lors, c'est une véritable injustice que d'organiser une redistribution au nom du pouvoir d'achat en prenant pour seul critère le revenu de base, qui n'a pas la même valeur en pouvoir d'achat d'un territoire à l'autre. Quant aux propriétaires d'immeubles, ils sont vraiment les mal-aimés de ce budget. Sur ce sujet, c'est la cohérence du Gouvernement qui est mise à mal. Disons-le, la question du logement souffre de contradictions. D'un côté, le Gouvernement nous dit que le logement coûte trop cher ; de l'autre, il taxe les propriétaires privés – d'abord une augmentation de 22 % de la CSG, ensuite la création d'un nouvel impôt, l'impôt sur la fortune immobilière – IFI. D'un côté, le Gouvernemen...
et dérouler la longue liste de tous ces Français, souvent de classes moyennes, qui seront les grands perdants de votre budget.
...ales, comment bâtir un contrat quand la confiance est altérée ? C'est ainsi que le Haut Conseil des finances publiques considère cet objectif de démarche contractuelle comme un pari. Là encore, l'État centralisateur fait des économies sur le dos des collectivités territoriales. Ainsi, à défaut de mener des réformes structurelles, comme il le fait pour les collectivités, il rabote également sur le budget des agences de l'eau, des chambres de commerce et d'industrie, ainsi que Marie-Christine Dalloz aura l'occasion de le dire, ou encore des chambres de métiers. Pour ajouter un élément au château de cartes qui s'écroule, le Conseil constitutionnel, vendredi dernier, a censuré la taxe à 3 % sur les dividendes. Cette décision pourrait engendrer un trou de 10 milliards dans les caisses de l'État, san...