Interventions sur "budget"

117 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...elle pense du barème à cinq tranches qui rend l'impôt dégressif puisque les plus modestes contribuent à hauteur de 14 %, alors que les plus aisés, au moins deux fois moins. Que pense-t-on des inégalités quand on prône des impôts injustes comme la CSG ou la TVA ? Je souhaitais enfin réagir aux propos du collègue qui raillait les ONG que citait Fabien Roussel : « Ce ne sont pas les ONG qui font le budget ! » En effet, lui, ses sources sont plutôt du côté des banquiers ! Je voudrais quand même lui rappeler que toutes les ONG ne sont pas unanimes. J'en connais une qui se félicite de ce budget ; elle s'appelle le MEDEF, et cela me semble signifier clairement que ce budget n'est pas au service de toute la population française. Et puisque nous en sommes à ces insupportables ONG qui se permettent de do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Au peuple de s'adapter au budget et aux recettes que l'on apporte… Je crois qu'il faudra que l'on revienne, ici, aux fondamentaux de la Révolution française, et que l'on y travaille !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Roseren :

Madame la présidente, messieurs les ministres, chers collègues, le projet de budget que nous nous apprêtons à examiner traduit les choix ambitieux qui sont les nôtres pour les cinq ans à venir : redonner du pouvoir d'achat, libérer notre économie afin de relancer la croissance et lutter efficacement contre le chômage, protéger les plus fragiles et prévoir le futur. Ces choix correspondent aux engagements que le Président de la République avait pris lors de la campagne présidenti...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaXavier Roseren :

J'oserai dire que ce budget marque un vrai changement dans l'action politique : le respect des promesses, mais également la sincérité. Il représente la première étape du travail qui permettra à la France de relever les défis auxquels elle fait face. La semaine dernière, la commission des finances s'est réunie trois jours pour débattre de ce texte ; au cours de plus de vingt heures de travail, elle a examiné plus de 600 amen...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMohamed Laqhila :

Madame la présidente, monsieur le ministre, ma collègue Véronique Louwagie a présenté les choses presque de la manière dont je l'aurais fait moi-même. On est d'accord sur beaucoup de points, notamment sur le constat : un budget en déficit, un endettement, des prélèvements obligatoires élevés. Vous avez d'ailleurs salué la sincérité des prévisions des recettes. Mais on n'est pas d'accord sur les solutions à privilégier. Aujourd'hui, le seul débat est entre la CSG et la TVA.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

...acron. Si je devais le résumer en quelques mots, je dirais que c'est Noël tous les jours pour 350 000 foyers très riches, des clopinettes pour la grande majorité des travailleurs, rien pour certains comme les fonctionnaires, et de gros efforts pour certaines catégories comme les familles modestes vivant loin des agglomérations, sans oublier les retraités sur qui vous tapez allègrement ! Oui, ce budget est injuste : je vais essayer de le démontrer. Ceux qui peinent déjà à payer leur loyer subiront la baisse de l'APL, qui concerne 6,5 millions de nos compatriotes. Je me permets de vous rappeler que dans 60 % des cas, l'APL est perçue par des Français dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté. Est-ce cela, la justice sociale du « nouveau monde » ? Vous supprimez de nombreux emplois a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

C'est une idée intéressante, mais ce n'en est pas moins un pari risqué, qui pourrait rendre votre budget insincère si ces collectivités refusent de vous suivre. Le risque est d'autant plus grand que les régions ont déjà quitté la table des négociations et que les départements y mettent comme préalable le règlement de la question du financement des allocations individuelles de solidarité – les AIS.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Quant aux collectivités du bloc communal, elles sont très remontées après le sectarisme dont votre majorité a fait preuve jeudi dernier, lors de l'examen de la proposition de loi relative aux compétences « eau » et « assainissement ». Vous l'aurez compris : les députés du groupe Nouvelle Gauche ne voteront pas, en l'état, ce budget, dont l'injustice est la marque. Nous sommes cependant prêts à travailler avec vous, monsieur le ministre, sur la base du contre-budget que nous avons construit…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristine Pires Beaune :

Ce serait là un budget dans l'intérêt de la nation, de tous les Français, et non – comme celui que vous présentez – un budget qui s'en prend aux plus humbles et fait des cadeaux aux nantis, aux privilégiés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Certainement pas les usagers, les enseignants ou le personnel hospitalier. Non, on ne peut pas assimiler le budget de l'État à celui d'une entreprise, car chaque ligne budgétaire aura un impact sur la vie des gens, leur vie de tous les jours. Nous voilà désormais clairement en marche, mais vers quoi ? Vers la fin du code du travail, vers la fin de l'assurance-chômage, et probablement vers la fin de la Sécurité sociale : déjà 22 000 postes ont été supprimés en dix ans ! Soyons vigilants : quand les gens ne co...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

...s qu'une cure d'austérité est imposée au même moment à la dépense publique. Et rien, ou si peu, pour les 30 000 enfants qui vivent dans la rue, les plus de 9 millions de pauvres, les 6 millions de chômeurs, le monde rural et agricole ou les quartiers populaires. M. Le Maire nous a dit, en commission des finances, qu'il est nécessaire d'alléger la fiscalité du capital. M. Darmanin a ajouté que ce budget « est celui du pouvoir d'achat ». Vous avez confirmé ces propos aujourd'hui l'un et l'autre, et cette fois-ci, dans la boîte il y a un cadeau : le petit livret jaune, le fameux « Livret du pouvoir d'achat ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

Madame la présidente, monsieur le ministre de l'action et des comptes publics, monsieur le président de la commission des finances, madame la rapporteure pour avis de la commission du développement durable, chers collègues, ce projet de loi de finances traduit les orientations que le Gouvernement entend donner à sa politique. Depuis plusieurs semaines, voire plusieurs mois, nous savons que ce budget ferait la part belle à celles et ceux que la société a épargnés : …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Dufrègne :

...très grave, non seulement à son psychisme mais aussi à celui de ses enfants et à leur avenir. » Après l'écoute de cet entretien, et je suis persuadé qu'il a touché beaucoup d'entre vous comme moi, tellement il est fort, on n'a plus qu'une idée en tête : comment réparer ces situations injustes qui ont des incidences bien au-delà de ceux et celles qu'elles frappent ? Je ne peux pas imaginer que le budget que nous voterons dans quelques semaines ne prenne pas mieux en compte ces situations. Je rappelle que vingt et un milliardaires français possèdent autant que les 40 % les plus pauvres de la population, et qu'en vingt ans, la fortune totale des dix plus grandes fortunes françaises a été multipliée par douze pendant que le nombre de pauvres augmentait de 1,2 million de personnes. Il y a donc urge...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Madame la présidente, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, chers collègues, qu'est-ce qui motive nos choix pour ce premier budget ? C'est d'abord notre refus de nous comporter en légataires de l'échec français que représente le chômage de masse, et dont ne tirent bénéfice politique que les tenants d'une alternance mécanique qui solde les renoncements sans jamais allumer d'espérance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Le premier budget d'un quinquennat est un acte fondateur. Depuis plus de deux mois, nous le construisons avec le Gouvernement. Nous avons défriché ce qui constitue les principales réformes fiscales de ce budget. Nous revendiquons d'être des pragmatiques qui cherchent des solutions, et non des dogmatiques enfermés dans des explications définitives du monde. Notre défi est à la fois de répondre aux questions d'aujou...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Pour restaurer notre souveraineté, il nous faut également financer, comme nous le faisons, nos priorités, celles qui incombent pleinement à l'État républicain. La sécurité tout d'abord : sécurité intérieure d'un côté, avec davantage de recrutements ; sécurité extérieure de l'autre, avec une hausse exceptionnelle du budget de la défense. La justice ensuite, qui verra ses moyens augmenter de 19 % sur le quinquennat, ce qui représente plus de 1 milliard d'euros et 6 500 créations de postes. L'éducation également, avec un budget qui répond à la priorité accordée à l'enseignement du premier degré et à la lutte contre les inégalités scolaires. Dans une société de compétences, où l'innovation est constante et primordia...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Alors, évidemment, quand on veut bousculer les choses, on suscite la caricature : ainsi, nous présenterions un budget pour les riches, pour le grand capital, pour les multinationales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

C'est pour cela que nous défendons, ici, devant les Françaises et les Français, un budget équilibré et sincère, un budget qui amorce des transformations profondes, un budget juste et efficace.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

... tous les conservateurs qui ne veulent pas que l'on touche à la politique du logement alors que, depuis des décennies, elle a généré à la fois toujours plus de dépenses publiques et de mal-logés. Ce sont les mêmes qui ne veulent pas que l'on touche à la politique de l'emploi alors qu'elle coûte toujours plus cher, institutionnalise la précarité sans créer d'emplois. Alors, mes chers collègues, le budget que nous vous proposons n'est pas un budget pour les riches, c'est un budget pour les risques !