Interventions sur "cardiaque"

86 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

La fibrillation, trouble du rythme cardiaque pouvant conduire à une mort subite, est encore la cause de 40 000 à 50 000 décès par an dans notre pays. En attendant l'arrivée des secours, le comportement et l'action des premiers témoins dans les minutes suivant la perte de connaissance sont déterminants pour la survie d'une victime. Encore faut-il que ces témoins puissent agir ! La proposition du groupe La République en marche que nous exami...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHugues Renson :

Il vise à permettre l'évaluation par le Parlement des dispositions de la proposition de loi ainsi que du plan d'action adopté par le Gouvernement pour former, d'ici dix ans, 80 % des Français aux gestes qui sauvent, conformément à l'engagement du Président de la République. Il s'agit de disposer d'un registre précis des arrêts cardiaques et de mesurer régulièrement les progrès enregistrés grâce à des indicateurs fiables. Ce suivi précis facilitera les travaux de recherche, notamment ceux menés par le professeur Jouven au Centre d'expertise de la mort subite de l'Hôpital européen Georges Pompidou, dans le quinzième arrondissement de Paris.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

... le précise, de demander un rapport au Gouvernement, mais d'étudier sept indicateurs parmi lesquels le nombre de défibrillateurs automatiques externes en service sur le territoire national, le taux de survie à l'arrivée à l'hôpital et le taux de survie à trente jours. Il s'agit d'évaluer nos progrès vers l'objectif de former 80 % de la population et celui d'augmenter le taux de survie aux arrêts cardiaques – ce dernier, je le rappelle, est actuellement situé entre 5 et 7 %, et nous souhaitons le porter de 12 à 15 %.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Chaque année, 50 000 personnes environ sont victimes d'un arrêt cardiaque inopiné. Dans l'attente de l'arrivée des secours, chaque minute est cruciale, chaque seconde compte, car si le sang qui transporte l'oxygène ne circule plus, en particulier au niveau du cerveau et du coeur, les lésions deviennent irréversibles. Malheureusement, nous constatons qu'aujourd'hui, de nombreux témoins d'arrêt cardiaque pourraient réagir, mais s'en sentent incapables. Or, pratiquer un m...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHugues Renson :

...re, certains détournent le regard, d'autres appellent les secours mais, trop souvent, personne n'ose intervenir, pour une raison simple et si compréhensible : la peur de mal faire. Ce texte a pour objectif d'inciter chacun à prodiguer ces premiers gestes essentiels, des gestes qui pourront sauver une vie. Chaque année, comme cela a été dit, 40 000 à 50 000 de nos compatriotes décèdent d'un arrêt cardiaque inopiné. C'est une cause de mortalité dix fois supérieure aux accidents de la route. Face à cet enjeu majeur de santé publique, chaque minute compte. Dans ces premières minutes, le rôle du témoin, du citoyen, est déterminant. En effet, lors d'un arrêt cardiaque inopiné, chaque minute qui s'écoule sans que soit pratiqué un massage cardiaque retire 10 % de chances de survie à la victime. Au-delà d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Félix Acquaviva :

La proposition de loi qui nous est soumise ce soir ne peut que recevoir l'assentiment des membres du groupe Libertés et territoires. La mort subite, cela a été dit, représente de 40 000 à 50 000 décès par an, à la suite d'un arrêt cardiaque inopiné : autant dire que l'enjeu de santé publique est clairement identifié. Il est vrai qu'au sein de notre population, rares sont les personnes préparées et sensibilisées aux premiers gestes qui sauvent. Nous sommes ainsi très en retard par rapport à d'autres pays européens, scandinaves notamment. Le rapport Pelloux-Faure, remis le 20 avril 2017 à la secrétaire d'État auprès du Premier minist...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

...pendant, j'espère que pourra être corrigée, au cours de la navette, l'erreur consistant à confondre « gestes qui sauvent » et « gestes qui peuvent sauver ». La nuance peut vous paraître anodine, mais il n'en est rien : les mots ont leur importance, et cette distinction doit être expliquée aux gens. En effet, une personne peut très bien décéder dans vos bras alors que vous lui avez fait un massage cardiaque.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlbane Gaillot :

Mohamed Savane – il y a peu de chances que ce nom vous dise quelque chose – avait 15 ans lorsqu'il a succombé à un arrêt cardiaque, il y a quelques jours, lors d'un match de foot entre amis. Quelques jours plus tôt, Monique Lopez, 67 ans, buvait tranquillement un café avec une amie lorsqu'elle est tombée brusquement en arrière sur sa chaise, victime d'un arrêt cardiaque. Mohamed, Monique, mais également Thalia, Jean-Marie, Daniel, Loïc, et Charlotte : toutes et tous ont perdu la vie, ces dernières semaines, victimes d'un arr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Door :

...en octobre dernier par l'Académie nationale de médecine et soutenue par la Fédération française de cardiologie. Deux exemples me sont venus à l'esprit. Il y a quelques mois, un groupe d'adeptes des sorties dominicales à vélo voit un des leurs, médecin à la retraite depuis peu, chuter sur le bas-côté. Le hasard veut que deux hommes qui passent à proximité en faisant du jogging engagent un massage cardiaque externe et appellent le service départemental d'incendie et de secours, car ils sont sapeurs-pompiers volontaires – le hasard fait bien les choses. Le résultat est positif : l'homme est pris en charge avec succès par le service de cardiologie du centre hospitalier. Aujourd'hui, il fait de nouveau du vélo. Le deuxième cas qui m'a touché est celui d'un jeune footballeur de 15 ans qui tombe brutale...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Remettons les choses à leur place : certes, le sujet abordé est éminemment important, puisque la prévention des arrêts cardiaques implique que notre société soit plus solidaire et que l'on fasse plus attention les uns aux autres. Mais le texte lui-même ne comporte que des dispositions réglementaires ! J'en veux pour preuve qu'une de ses dispositions a été supprimée en commission à la demande du rapporteur, au motif qu'entre-temps, le ministre avait pris un arrêté !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRaphaël Schellenberger :

Nous n'avons pas besoin de consacrer des heures à un sujet qui nous met tous d'accord et qui ne requiert qu'une action gouvernementale forte, notamment en matière de moyens, d'énergie et de communication. C'est perdre du temps pour nous faire plaisir. Nous voulons tous lutter contre les arrêts cardiaques ! Je constate par ailleurs que voter une proposition de loi ne contenant que des dispositions réglementaires ne pose de problème à aucun député de la majorité. La distinction entre le domaine de la loi et celui du règlement est pourtant l'argument favori de la majorité pour écarter nos amendements. La prochaine fois, nous saurons quoi vous répondre ! Bien sûr, le groupe Les Républicains votera...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur :

...statut de citoyen sauveteur, l'insertion d'étapes obligées de sensibilisation aux gestes qui sauvent à différents moments de la vie, et le renforcement des sanctions contre ceux qui dégradent des défibrillateurs. La « mort subite », ce sont 40 000 à 50 000 décès chaque année. On en parle peu ; c'est pourtant un enjeu de santé publique majeure. La mort subite, c'est ce qu'on appelle aussi l'arrêt cardiaque inopiné ou soudain. Certes, nous mourrons tous à un moment donné d'un arrêt cardiaque, mais nous parlons ici de l'arrêt cardiaque sans symptôme avant-coureur dans les vingt-quatre heures qui précèdent, de la personne qui s'effondre dans la rue, au travail ou à son domicile. Pour plus de clarté, je vous proposerai tout à l'heure d'utiliser le terme « arrêt cardiaque ». Quant au mot « lutte », il ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHugues Renson :

...as-Roy est un texte qui nous tient particulièrement à coeur. C'est l'aboutissement d'un an et demi de travail en lien avec l'ensemble de nos collègues de la majorité, que je tiens à mon tour à remercier. Nous nous sommes retrouvés avec Jean-Charles Colas-Roy en octobre 2017, quelques mois après nos élections respectives, à l'occasion de la cinquième journée européenne de sensibilisation à l'arrêt cardiaque, organisée à l'hôpital européen Georges Pompidou, au coeur de la capitale. Nous avions donc un sujet d'intérêt commun : la lutte contre l'arrêt cardiaque inopiné, également appelé mort subite de l'adulte. Face à cet enjeu majeur de santé publique, et pour faire écho aux conclusions du rapport Pelloux-Faure sur la généralisation au plus grand nombre de la formation aux gestes qui sauvent, nous avo...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

... par l'État des signalisations indiquant la présence de défibrillateurs, mais rien pour la maintenance. En conclusion, le groupe Les Républicains votera ce texte, tout en soulignant que, tant qu'à choisir la voie législative, nous aurions pu nous donner une ambition un peu plus élevée et doter réellement notre pays d'une réponse adéquate, à la fois humaine et matérielle, à ce fléau des accidents cardiaques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Cubertafon :

Je tenais tout d'abord à remercier nos collègues de La République en Marche à l'initiative de cette proposition de loi qui répond à des attentes de nos concitoyens. En effet, l'arrêt cardiaque inopiné provoque chaque année de 40 000 à 50 000 décès dans notre pays ; mais surtout, le taux de survie est bien inférieur à celui de nos voisins européens. Ce triste constat est notamment dû au très faible niveau de formation de la population française aux gestes de premiers secours et en particulier au massage cardiaque. À ce titre, il apparaît nécessaire de répondre à cette situation par plus...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Christophe :

La fibrillation, trouble du rythme cardiaque pouvant conduire à une mort subite, est encore la cause de près de 50 000 décès par an dans notre pays. Le comportement et l'action des premiers témoins dans les minutes suivant la perte de connaissance sont déterminants pour la survie d'une victime. Encore faut-il que ces témoins soient capables d'agir. Or, en matière de sensibilisation et de formation aux gestes qui sauvent, la France est loin ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

...e. Je vous remercie d'avoir pris en main une question qui préoccupe beaucoup de personnes qui se trouvent dans l'isolement. Venant d'un territoire rural, je peux témoigner que ce sujet a été particulièrement prégnant au moment où s'est posée, à l'hôpital de Chalon-sur-Saône, la question du maintien d'un service d'angiopathie. J'ai mesuré à cette occasion l'inquiétude que pouvait susciter l'arrêt cardiaque, inopiné ou non. Le souci de faire jouer la solidarité, par le biais d'un concept de citoyen sauveteur, me paraît tout à fait bienvenu. Ce n'est pas la seule réponse à apporter à la désertification, mais c'est un moyen de faire prendre conscience à tout un chacun qu'il peut apporter le geste qui sauve. J'ai quelques interrogations sur la formation : il me semble que l'on oublie vite ces gestes o...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Au nom du groupe Libertés et Territoires, je remercie les auteurs de la présente proposition de loi qui, je l'espère, sera adoptée à l'unanimité. Pour plagier notre collègue Renson, je dirai que nous sommes tous des morts en suspens, mais que nous ne sommes pas pressés. Aussi ce texte arrive-t-il à point nommé pour aborder un véritable fléau, celui des crises cardiaques, qui sont la plupart du temps imprévisibles. Je me souviens de cette anecdote d'un cardiologue qui, après avoir fait pratiquer un test d'effort et tous les examens nécessaires à un patient, en avait conclu que celui-ci allait très bien ; mais cela n'a pas empêché le pauvre homme, juste après avoir quitté le cabinet, de faire une crise cardiaque devant sa voiture… On voit bien que le cardiologue ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Charles Colas-Roy, rapporteur :

.... L'instauration d'une journée nationale ne saurait être considérée comme l'alpha et l'oméga de la loi. Malgré tout, il est important de mener des actions de communication, car l'enjeu sanitaire est d'envergure. Sans entrer dans une concurrence des enjeux, rappelons que bon nombre de grandes campagnes de communication ont été lancées sur des causes qui font beaucoup moins de victimes que l'arrêt cardiaque et où l'enjeu sanitaire, si je puis m'exprimer ainsi, est moindre. Il s'agit donc d'inciter nos compatriotes à se former et à se sensibiliser ; c'est un enjeu de communication majeur et cette journée nationale peut y contribuer. Il n'est du reste pas impossible que la journée nationale soit raccrochée à la journée européenne ; les décrets pourront venir préciser les choses à cet égard. Actuellem...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Cazenove :

La notion de « lutte contre l'arrêt cardiaque », déjà prévue dans le cadre de la journée nationale du coeur, intègre les actions de prévention, particulièrement dans le domaine de la diététique. Aussi, afin d'identifier clairement cette journée de sensibilisation sur la façon d'agir le plus rapidement possible pour aider une personne en situation d'arrêt cardio-respiratoire, il conviendrait de mentionner plutôt la notion de « prise en charge...