Interventions sur "circulation"

66 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

Cet article important fait écho aux nombreux débats que nous avons eus précédemment sur les trottinettes et autres engins de déplacement personnel. Il va permettre aux maires de s'adapter – et c'est très bien de leur faire confiance – , en les autorisant à fixer des règles spécifiques à la circulation de ces engins. Cela dit, je trouve la portée du dispositif proposé un peu trop large puisque l'adaptation du code de la route s'appliquerait aussi aux dépendances des voies, ce qui inclut les trottoirs. Je considère en effet que les trottoirs doivent absolument être sanctuarisés pour les piétons. On s'aperçoit en effet, jour après jour, depuis que ces engins sont arrivés dans nos villes, que bea...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Cet amendement empêcherait en effet un maire de déroger aux règles concernant la circulation des EDP – les engins de déplacement personnel – sur les trottoirs. Un décret, vous le savez, est en préparation à ce sujet pour le 1er septembre prochain. Je rappelle les règles qui s'appliqueront à ces engins : comme pour les vélos, ils ne pourront pas circuler sur les trottoirs, sauf à la vitesse du pas et tenus à la main, mais une tolérance continuera d'exister pour les engins de déplacement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

Je salue votre décision d'interdire par décret la circulation des trottinettes sur les trottoirs au-delà de 6 kilomètres à l'heure – c'était déjà le cas dans les faits, mais cela permet de clarifier les choses. Mais ce qui m'inquiète, et M. le rapporteur ne m'a pas rassuré, c'est qu'il soit tout de même possible d'utiliser une partie des trottoirs pour la circulation des trottinettes. Je vois quotidiennement les conséquences assez catastrophiques de l'aména...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurianne Rossi :

.... En effet, si celui-ci est mentionné dans le code de la route, il n'a pas de définition juridique et aucun texte ne précise qu'il est réservé aux piétons. Je soutiens l'amendement de notre collègue Pacôme Rupin car il me paraît essentiel de poser des règles claires. C'est ce que la majorité entreprend à travers le décret de Mme la ministre et ce texte d'orientation. Concernant en particulier la circulation des engins de déplacement personnel sur les trottoirs, il faut être très clair. Or accorder aux maires le droit d'accorder des dérogations permettant à ces engins de rouler à 6 kilomètres à l'heure ne va pas dans ce sens. Qui d'ailleurs pourra vérifier que cette limitation de vitesse est respectée ? Personne. Il faut donc tout simplement interdire la circulation de ces engins sur nos trottoirs et...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

Cet amendement de repli vise à préciser que, si le maire pourra déroger au code de la route « sur tout ou partie des voies sur lesquelles il exerce son pouvoir de police ainsi que sur leurs dépendances », comme le prévoit l'alinéa 2, ce doit être à l'exception « des espaces destinés à la circulation des piétons ». S'il y a dérogation, tout aura été fait pour s'assurer que la circulation piétonne est bien respectée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Cet amendement me semble comporter une contradiction : il vise à autoriser la circulation des engins de déplacement personnel sur les trottoirs, mais uniquement là où les piétons ne peuvent pas circuler, c'est-à-dire certainement sur des parties non aménagées, ce qui ne permet pas une circulation en sécurité. Je donne donc un avis très défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

Il m'a été répondu à plusieurs reprises qu'il ne fallait pas parler uniquement de Paris. Mais cet amendement ne concerne pas seulement Paris, soyez tous rassurés ! Je me bats pour la vision suivante : que tous les piétons de toutes les villes, dans tout notre pays, puissent circuler sereinement dans les espaces qui leur sont dédiés, sans que la circulation d'engins divers perturbe leur marche. Je rappelle que la marche reste le moyen de déplacement le plus simple, le plus écologique, le meilleur pour la santé et le plus utilisé. C'est pour cela que je défends ces amendements, et non parce que ces engins créent de nombreux problèmes sur les trottoirs de Paris. Ces problèmes n'existent pas qu'à Paris !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGabriel Serville :

Il a souvent été souligné dans cet hémicycle que la diminution du trafic routier aurait pour conséquence une forte réduction des émissions de gaz à effet de serre. Tel est l'objectif de cet amendement, qui vise à donner aux maires la possibilité de réserver des voies de circulation au covoiturage. Nous proposons ainsi de compléter le deuxième alinéa par la phrase suivante : « À ce titre, [le maire] peut réserver la circulation sur tout ou partie des voies sur lesquelles il exerce son pouvoir de police aux véhicules à occupation multiple. » Les voies de circulation réservées ont prouvé leur efficacité dans plusieurs grandes métropoles mondiales. Il serait intéressant de les ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPacôme Rupin :

...n, car nous avons besoin d'une telle signalétique ; elle est d'autant plus importante qu'elle permettra de sensibiliser les usagers au respect des règles. Ce nouvel amendement de repli vise à ce que les dérogations ne puissent en aucun cas être moins restrictives que les dispositions prévues par le code de la route. En d'autres termes, si des dispositions sont prises par les maires concernant la circulation de ces engins, elles doivent être plus dures que celles du code de la route, afin d'éviter les comportements dangereux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Je crois me rappeler que cet amendement avait déjà été déposé en commission. Il est satisfait par le droit existant en matière de pouvoir d'adaptation des maires. C'est en effet un principe général du droit : les maires peuvent diminuer la vitesse de circulation autorisée, non l'augmenter – je ne reviendrai pas sur le débat d'hier soir. Ainsi, une maire a le droit de diminuer dans sa commune la vitesse autorisée de 50 à 30 kilomètres à l'heure en créant des zones 30. Comme il a été dit en commission, ce droit remonte à une décision plus que centenaire du Conseil d'État – elle date du 28 avril 1902 – concernant la commune de Néris-les-Bains, que je vous i...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

...s peuvent accorder des dérogations dans leur commune. Hors agglomération, toutefois, les utilisateurs d'engins de déplacement individuel ne seront plus autorisés à circuler sur les routes dépourvues d'une bande ou d'une piste cyclable. Or de nombreuses routes hors agglomération empruntées quotidiennement par ces utilisateurs sont encore dans ce cas. Ainsi, le code de la route pourrait entraver la circulation de ces engins propres et pousser leurs utilisateurs à reprendre leurs voitures pour effectuer ces trajets. L'amendement tend donc à permettre aux présidents des conseils départementaux de fixer des règles dérogatoires également pour la circulation des engins de déplacement personnel sur les routes sur lesquelles ils exercent leur pouvoir de police. Certains utilisateurs de ma circonscription on...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Fugit, rapporteur de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

L'amendement est satisfait par le décret en préparation, qui prévoit notamment que leur vitesse soit limitée à 25 kilomètres à l'heure et que leur circulation ne soit autorisée que sur les voies où la vitesse ne peut dépasser 50 kilomètres à l'heure. Le décret et la mise en oeuvre des articles adoptés hier répondant à votre souhait, je demande le retrait de l'amendement, faute de quoi l'avis sera défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

M. le rapporteur a déclaré que la circulation de ces engins serait seulement autorisée sur les routes où la vitesse maximale autorisée est de 50 kilomètres à l'heure. Or la vitesse sur les routes départementales hors agglomération est souvent limitée à 70 ou 80 kilomètres à l'heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBéatrice Piron :

Il s'agit d'un amendement de repli qui ne concerne que la circulation de nuit.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Cela veut dire que, la nuit, les conditions de visibilité des villes deviendront identiques à celles des campagnes ; il faudra donc que les conditions de circulation des vélos soient les mêmes. En effet, on ne peut pas, d'un côté, demander de baisser voire, dans certains espaces urbains, d'éteindre l'éclairage, pour faire des économies d'énergie et pour que vivent les chauves-souris, et, de l'autre, considérer qu'une règle de circulation différente doit s'appliquer par rapport aux campagnes. Cette contradiction me pose un petit problème.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAude Luquet :

...de tout à l'heure sur l'accueil de vélos à l'avant ou à l'arrière des bus urbains. À l'étranger, de nombreuses villes possèdent de tels bus, sans que le cadencement, comme le disait M. le rapporteur, ni la sécurité en souffrent. Ma question est donc simple : pourquoi ce qui se fait à l'étranger n'est-il pas possible en France ? J'aimerais connaître les arguments empêchant de mettre de tels bus en circulation chez nous. Sans forcément rendre ces équipements obligatoires, cet amendement a pour ambition d'ouvrir, par décret, une simple expérimentation de tels dispositifs pour des services urbains, afin d'apprécier la possibilité de pérenniser le transport de vélos dans des bus du quotidien. De nombreux cyclistes peuvent emporter leur vélo dans les bus et dans d'autres transports urbains, combinant ains...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Nous devons prendre des décisions pour le long terme. Si nous voulons des bus accessibles aux vélos, il faut agir maintenant. On ne peut pas imposer aux bus en circulation de posséder les équipements permettant d'accueillir des vélos, mais nous devons décider maintenant d'imposer aux bus urbains qui seront livrés dans deux ans d'avoir ces équipements. Si nous voulons développer l'utilisation à long terme du vélo, nous devons arrêter cette décision aujourd'hui, car les constructeurs devront redessiner les futurs bus. Madame la ministre, vous dites que vous allez vé...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBertrand Pancher :

... a abouti, en commission, à l'adoption d'un premier amendement visant à rendre obligatoire, à compter du 1er juillet 2020, la matérialisation des angles morts sur les poids lourds, afin de les rendre visibles par les autres usagers, et ce par la pose d'autocollants ou de zones peintes. Nous avons l'opportunité, aujourd'hui, d'aller plus loin en donnant la possibilité aux maires de restreindre la circulation des poids lourds dépourvus de ces dispositifs de détection des usagers vulnérables. Ces dispositifs, qui équipent déjà certains véhicules, avertissent le conducteur, par un signal lumineux ou sonore, d'une présence dans son angle mort. Cette possibilité ne se substitue pas, évidemment, à l'impératif de multiplier les voies cyclables, de préférence en site propre, ou d'installer des sas au niveau...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Gouffier-Cha :

...une pensée pour Armelle Cizeron et sa famille. Je remercie les collègues, tous groupes confondus, à commencer par Matthieu Orphelin, avec lesquels nous avons travaillé, de façon transpartisane, sur ces deux amendements. Ceux-ci visent à renforcer la protection des cyclistes sur la voie publique. L'amendement no 1410 permet aux maires de restreindre, à certaines heures et dans certaines zones, la circulation des poids lourds lorsqu'ils ne sont pas équipés d'un détecteur des usagers vulnérables dans les angles morts de leur véhicule. Cette mesure importante permettrait, nous semble-t-il, de limiter le risque d'accident. L'amendement no 1798 est de repli. Il rend facultative la présence de ces détecteurs sur les routes équipées de pistes cyclables. L'amendement no 1410, je tiens à le préciser, a été ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

...e votre démonstration, madame la ministre, il ne s'agit pas de dispenser certains maires de se doter d'un schéma de direction pour les vélos, destiné à favoriser cette mobilité. Si nous en restons aux arguments que vous nous avez exposés, et qui sont pleinement convaincants, l'amendement de repli no 1798 de M. Gouffier-Cha va dans le bon sens. En effet, il ne tend qu'à permettre de restreindre la circulation à certaines heures, à condition qu'il existe des pistes aménagées pour les vélos. On peut donc le voter sans difficulté, avec des avis favorables.