Interventions sur "colère"

46 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Rabault :

Depuis trois semaines, les Françaises et les Français expriment leur colère. Cette colère, nous la comprenons et nous la partageons. Depuis dix-huit mois, nous vous alertons sur l'injustice de votre politique, toujours en mettant sur la table des propositions que vous les balayez systématiquement d'un revers de main. Vous avez laissé germer les graines de la colère et, aujourd'hui, les gilets jaunes sont rejoints par les agriculteurs, les lycéens, les étudiants, les amb...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

C'est vous qui êtes aujourd'hui aux responsabilités, c'est vous qui êtes élu. Cela fait des mois que nous dénonçons, avec d'autres, le président des riches et vos choix politiques en faveur du capital et de la finance. La colère qui monte aujourd'hui est celle des Français dans toute leur diversité, de l'ouvrier à l'agriculteur, du retraité à l'étudiant en passant par les routiers et les pompiers. Qu'ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches, des cols bleus ou des robes noires, c'est une révolte arc-en-ciel qui se lève, une révolte pour la dignité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Roussel :

Vous ne pouvez pas prétendre que votre cap est le bon car c'est vous qui avez déclenché cette colère. Plusieurs morts, des blessés graves. Oui, les violences sont inacceptables mais vous ne pouvez pas appeler nos concitoyens à la responsabilité et en même temps poursuivre votre politique. Pour notre part, nous continuerons à relayer ici les revendications des gilets jaunes comme des organisations syndicales et des étudiants qui vous demandent de changer de cap. Dans cet esprit, nous déposerons ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBarbara Bessot Ballot :

Depuis plus de trois semaines, nos concitoyens expriment leur colère sur tous les territoires. Cette colère, cette souffrance, nous les avons entendues, et nous y répondons. Tous, nous sommes allés à la rencontre des Français et de nos concitoyens dans nos circonscriptions. Nous avons été touchés par des histoires personnelles, par des situations difficiles qui, souvent, résonnent avec celles de nos familles, de notre entourage, et qui génèrent en effet une colère...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

Ce que nous vivons est une crise politique. Ce n'est pas une crise économique ; bien des gouvernements auraient d'ailleurs aimé bénéficier de telles conditions économiques sur une telle durée. Et pourtant, nous avons rarement vu autant de colère et de désespérance dans les rues et dans les campagnes françaises. Ce n'est pas une crise comme les autres : c'est une crise plus profonde que les autres. Et ce n'est pas la faute des Français, monsieur le Premier ministre, ni des gouvernements qui vous ont précédé. C'est votre responsabilité,...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Woerth :

...ement visant à absorber, par un échelonnement sur deux années, le choc de pouvoir d'achat et de compétitivité lié au rehaussement de la trajectoire carbone. Mais, de nouveau, vous avez balayé du revers de la main notre proposition. Troisième acte : la formation du mouvement des gilets jaunes, avec la première manifestation du 17 novembre. À cet instant, une mécanique infernale s'est enclenchée : colère, exaspération, violence – une violence inacceptable que nous condamnons fermement, comme l'a fait Christian Jacob tout à l'heure.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Millienne :

...lique forgée, dans la douleur parfois, par ceux qui nous ont précédés, en même temps qu'ils forgeaient la société démocratique dont nous avons hérité. La voie de la concorde nationale est la seule qui puisse nous permettre d'avancer. Je veux dire combien est impardonnable l'incitation à l'agitation, à l'insurrection, de certains qui sont désireux de rejouer une élection perdue. Ils manipulent la colère des Français, les poussent à la violence et les laissent en assumer seuls les conséquences.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

Le Président de la République n'entend pas, ne comprend pas. Alors, c'est à l'Assemblée de prendre ses responsabilités en refusant de cautionner le plan qui nous est présenté. Face à la défiance, à la colère, il y a une responsabilité partagée, celle de renouer le dialogue, de sortir de la crise et de fixer un nouvel horizon. Or les propositions d'hier ne répondent à aucune des questions posées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Nous vivons un moment historique. Historique parce que jamais, sous la Ve République, le niveau de colère mais aussi de désespérance n'a été aussi grand. Cette colère est celle des gilets jaunes mais aussi celle du peuple silencieux qui n'est pas dans la rue mais qui souffre. C'est une colère face aux inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, alors que la moitié des Français gagne moins de 1 700 euros par mois et peine à joindre les deux bouts. Mais c'est aussi une colère face aux inégali...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Ces propos prennent un incroyable relief à la lumière des événements que nous vivons. Les personnes qui travaillent, ou ont travaillé, ont-elles à ce point démérité aux yeux du président de la République pour être ainsi privées du fruit de leur travail ? Pour répondre à leur colère, que vous avez ignorée jusqu'aux émeutes dramatiques de samedi dernier, vous faites un demi-choix, un « en même temps » qui emporte un grand risque : suspendre ces taxes, en vous laissant la possibilité de les rétablir dans le cadre d'un projet de loi de finances rectificative. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre cela. Croyez-vous vraiment que cela permettra l'apaisement auquel chacun...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

...0 selon les dernières prévisions de la Commission européenne. C'est pourquoi Les Républicains vous proposent un Grenelle des impôts et des taxes : il faut sortir de l'engrenage par lequel chaque politique publique est accompagnée d'une taxe ou d'un impôt. Le système qu'ont subi sans rien dire les Français est arrivé au bout. Ces augmentations excessives et déraisonnables les ont plongés dans une colère noire car elles sont injustes et les piègent dans leur quotidien. Pour sortir de ce cycle infernal, il n'y a qu'une solution : réduire la dépense publique, faute de quoi le Moloch fiscal ne sera jamais rassasié. Taxer, imposer, c'est céder à la facilité ; or c'est exactement ce que vous faites par votre budget. Pour le boucler, compte tenu de l'augmentation continue de la dépense publique, vous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJosette Manin :

Dès lors, si l'on regarde l'ensemble du pays, comment être étonné par la colère des Français, que vous opposez tout en leur faisant constamment la leçon ? La réalité, c'est que les Français de l'Hexagone et des outre-mer ne comprennent pas que les grandes fortunes ne contribuent plus ou peu à l'impôt, ne comprennent pas plus que la taxe carbone se répercute plus durement sur un smicard que sur un premier de cordée, ou encore que vous fermiez des services publics de proximité...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFiona Lazaar :

...ais ont le sentiment d'être au pied du mur : ils n'arrivent pas à boucler les fins de mois, vivent dans la peur du déclassement et se sentent laissés pour compte. Ces femmes et ces hommes vivent dans tous les territoires de la République : dans les campagnes, dans la France périurbaine, dans les quartiers prioritaires, dans les centres-villes, dans les outre-mer. Ils pensent n'avoir plus que leur colère comme arme et leur gilet jaune comme étendard, pour revendiquer ce qui est pourtant le coeur de la promesse républicaine de notre pays : la justice sociale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFiona Lazaar :

Et cette colère est forte, car des promesses, il y en a eu depuis vingt ans, faites par les présidents successifs et les gouvernements de tous bords : c'était la dénonciation de la fracture sociale par Jacques Chirac en 1995 ; c'était Nicolas Sarkozy qui invoquait Jean Jaurès en 2007 ; c'était la bataille contre les dérives de la finance promise par François Hollande en 2012.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

C'est avec gravité que je prends la parole à cette tribune. Gravité, disais-je, parce que notre pays vit des heures difficiles, marquées par la présence dans nos ronds-points et sur nos routes de beaucoup de nos concitoyens en colère qui n'avaient jamais manifesté jusqu'alors, et parce que des événements terribles, perpétrés par d'autres, ont abîmé notre capitale, nos villes, parfois nos campagnes, l'image de la France, nos forces de sécurité, notre nation tout entière, nos institutions, notre démocratie, ainsi que nos commerces, notre économie et notre tourisme. Je veux aborder la question du pouvoir d'achat des Français en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrancis Chouat :

Dorénavant, chacun est placé devant ses responsabilités. On peut choisir de spéculer sur les colères et chercher à ce que le pays s'enfonce dans la violence et la crise de régime – ce qui est malheureusement possible : tout est possible, même le pire !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

Comme partout ailleurs en France, les habitants de La Réunion en ont assez : assez de voir leur pouvoir d'achat fondre, assez de subir les effets de la vie chère, assez de voir leurs jeunes au chômage. À cette colère s'ajoute la situation particulière des outre-mer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNadia Ramassamy :

Au-delà, il serait temps, monsieur le Premier ministre, de réfléchir au coût réel de la transition énergétique qui est à l'origine de cette colère. En la matière, la France est pourtant l'un des pays les plus exemplaires, son énergie étant l'une des plus décarbonées au monde : ses émissions de CO2 représentent moins de 1 % des émissions mondiales.