79 interventions trouvées.
et, au-delà, à l'ensemble des Français, en leur disant ceci : Nous comprenons votre colère et elle ne nous est pas étrangère, mais voulez-vous compromettre par le désordre et la violence le redressement du pays et son attractivité économique, conditions impérieuses de l'amélioration de votre situation personnelle ?
...sition écologique et énergétique, pour une insertion plus poussée et une plus grande vitalité de nos territoires, pour un meilleur fonctionnement de nos institutions et de l'ordre républicain, pour une action publique capable de répondre aux besoins concrets de nos concitoyens. Ces réformes doivent être poursuivies car elles apporteront les solutions aux problèmes qui attisent l'impatience ou la colère des Français. Elles construisent ce projet d'émancipation, au coeur de l'engagement du Président de la République devant la nation, pour que chaque individu puisse choisir sa vie ; pour que la société donne à chaque individu les moyens de réaliser son destin ; pour que chaque individu ait sa chance.
En mai 2017, les Français ont élu un jeune président. Ce président devait moderniser le pays à marche forcée. Il nous disait qu'il avait compris ce qui était bon pour le peuple français. Dix-huit mois plus tard, le voilà pétrifié, dos au mur, confronté à une immense colère des Français. Vous avez, monsieur le Premier ministre, avec votre gouvernement, une part de responsabilité. Mais le vrai responsable est à l'Elysée. C'est lui qui, le moment venu, devra rendre des comptes aux Français. Ce président soi-disant vertical, toujours prompt à parler, toujours prompt à donner des leçons, a saisi que sa légitimité démocratique est gravement entachée. Il vous envoie donc...
On parle beaucoup pour ne rien dire, personne ne comprend jamais rien – et c'est d'ailleurs bien souvent le but recherché. Vous conviendrez que cela donne des motifs légitimes de colère, des motifs d'explosion sociale. Oui, monsieur le Premier ministre, derrière une communication qui a pu faire illusion, vous n'avez engagé en réalité aucune vraie réforme. Vous avez laissé filer les déficits et la dette ; …
Ce que vous n'avez pas compris, c'est que cette colère profonde est le symptôme d'un ras-le-bol fiscal généralisé mais qu'elle est aussi le cri de Français qui défendent leur mode de vie. Des millions de Français ont choisi, pour eux et pour leurs enfants, comme leurs parents avant eux, de vivre dans de petites communes rurales, dans des bourgs-centres, dans des petites villes de province. Ils aiment la France, ils sont attachés à leur terroir.
Ce qui se joue au coeur des prochaines heures, c'est la capacité de M. Macron à endosser le rôle d'arbitre que lui confère la Constitution. C'est à lui et lui seul qu'incombe la responsabilité de la crise. C'est donc lui et lui seul qui doit proposer une sortie de crise. Il est dos au mur face à un peuple profondément en colère. Sa responsabilité est historique pour le fonctionnement démocratique, pour la cohésion sociale et républicaine.
La colère est légitime mais la violence est inacceptable. Aucune cause, si noble soit-elle, ne peut justifier la violence, à quelque moment que ce soit.
Vous l'avez compris, monsieur le Premier ministre, pour nous le compte n'y est pas. Nous voterons donc contre vos propositions dont l'insuffisance à ce stade démontre que vous n'avez pas pris la mesure de l'exaspération et de la colère des Français.
Nous traversons un moment grave qui nous appelle tous à l'humilité et à la responsabilité. La France vit une colère sociale qui vient de loin. Nous en connaissons les origines. Nous sommes la première génération à devoir exercer deux ou trois métiers différents dans notre vie ; nous sommes la première génération à devoir assumer deux ou trois révolutions technologiques dans une vie alors qu'auparavant on n'avait qu'un métier et qu'une révolution technologique embrassait deux ou trois générations.
Le gel des taxes qui nous est proposé aujourd'hui est une reconnaissance, mais c'est aussi un signe de responsabilité et de dialogue pour ouvrir enfin le temps des solutions à construire ensemble parce que, quand on est en colère, on cherche des coupables plutôt que des solutions. Ça peut être la faute de ceux d'avant, de ceux d'aujourd'hui, peut-être même de ceux de demain, mais ce dont nous avons besoin, c'est de solutions, c'est d'un nouveau contrat civil et social dans notre pays.
On doit parler bien sûr de justice fiscale parce que c'est l'origine de la colère. Nous avons l'impression de payer beaucoup mais de ne pas tous payer pareil. Nous avons l'impression de payer beaucoup mais de ne pas avoir de services à la hauteur. Nous oublions quand même notre école, notre santé, notre sécurité, mais il faut comprendre ce qui peut s'apparenter depuis trop longtemps à une malédiction fiscale pour notre pays. Gagner 1 800 euros par mois – comme un maçon, un e...
Pour cela, la démocratie est nécessaire. Nous avons tous entendu que les Français en colère se sentent mal représentés ici et qu'ils réclament une plus grande démocratie directe. Je rappelle que nous représentons les 10 666 572 Français qui ont voté pour nous. L'Assemblée nationale est donc légitime, mais le Parlement doit être plus fort et c'est parce qu'il le sera que l'exécutif le sera aussi.
...u contrat civique et social… Mes chers collègues, nous vivons autant de crises, mais au sens grec : la krisis est un temps de crise et d'un choix, le choix que les parlementaires que nous sommes devront faire aujourd'hui à partir des options qui nous sont proposées. Le groupe du Mouvement démocrate et apparentés votera, bien sûr, les mesures présentées, mais c'est aussi le temps du choix pour les colères sociales : elles doivent choisir de ne pas s'abîmer dans la violence alors que la cause qui les a mobilisées est souvent juste. Nous souhaitons donc qu'il y ait un avant et un après notre débat d'aujourd'hui, et que rien ne soit plus comme avant. Nous souhaitons qu'aujourd'hui soit le premier jour du reste de nos mandats, ceux-là mêmes qui nous ont été confiés par le peuple, les mandats que nou...
Depuis trois semaines, les Françaises et les Français expriment leur colère. Cette colère, nous la comprenons et nous la partageons. Depuis dix-huit mois, nous vous alertons sur l'injustice de votre politique, toujours en mettant sur la table des propositions que vous les balayez systématiquement d'un revers de main. Vous avez laissé germer les graines de la colère et, aujourd'hui, les gilets jaunes sont rejoints par les agriculteurs, les lycéens, les étudiants, les amb...
C'est vous qui êtes aujourd'hui aux responsabilités, c'est vous qui êtes élu. Cela fait des mois que nous dénonçons, avec d'autres, le président des riches et vos choix politiques en faveur du capital et de la finance. La colère qui monte aujourd'hui est celle des Français dans toute leur diversité, de l'ouvrier à l'agriculteur, du retraité à l'étudiant en passant par les routiers et les pompiers. Qu'ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches, des cols bleus ou des robes noires, c'est une révolte arc-en-ciel qui se lève, une révolte pour la dignité.
Vous ne pouvez pas prétendre que votre cap est le bon car c'est vous qui avez déclenché cette colère. Plusieurs morts, des blessés graves. Oui, les violences sont inacceptables mais vous ne pouvez pas appeler nos concitoyens à la responsabilité et en même temps poursuivre votre politique. Pour notre part, nous continuerons à relayer ici les revendications des gilets jaunes comme des organisations syndicales et des étudiants qui vous demandent de changer de cap. Dans cet esprit, nous déposerons ...
Depuis plus de trois semaines, nos concitoyens expriment leur colère sur tous les territoires. Cette colère, cette souffrance, nous les avons entendues, et nous y répondons. Tous, nous sommes allés à la rencontre des Français et de nos concitoyens dans nos circonscriptions. Nous avons été touchés par des histoires personnelles, par des situations difficiles qui, souvent, résonnent avec celles de nos familles, de notre entourage, et qui génèrent en effet une colère...
Ce que nous vivons est une crise politique. Ce n'est pas une crise économique ; bien des gouvernements auraient d'ailleurs aimé bénéficier de telles conditions économiques sur une telle durée. Et pourtant, nous avons rarement vu autant de colère et de désespérance dans les rues et dans les campagnes françaises. Ce n'est pas une crise comme les autres : c'est une crise plus profonde que les autres. Et ce n'est pas la faute des Français, monsieur le Premier ministre, ni des gouvernements qui vous ont précédé. C'est votre responsabilité,...
...ement visant à absorber, par un échelonnement sur deux années, le choc de pouvoir d'achat et de compétitivité lié au rehaussement de la trajectoire carbone. Mais, de nouveau, vous avez balayé du revers de la main notre proposition. Troisième acte : la formation du mouvement des gilets jaunes, avec la première manifestation du 17 novembre. À cet instant, une mécanique infernale s'est enclenchée : colère, exaspération, violence – une violence inacceptable que nous condamnons fermement, comme l'a fait Christian Jacob tout à l'heure.
...lique forgée, dans la douleur parfois, par ceux qui nous ont précédés, en même temps qu'ils forgeaient la société démocratique dont nous avons hérité. La voie de la concorde nationale est la seule qui puisse nous permettre d'avancer. Je veux dire combien est impardonnable l'incitation à l'agitation, à l'insurrection, de certains qui sont désireux de rejouer une élection perdue. Ils manipulent la colère des Français, les poussent à la violence et les laissent en assumer seuls les conséquences.