79 interventions trouvées.
Il vous aura fallu un mois pour qu'enfin vous fassiez semblant d'entendre le cri de colère des gilets jaunes, des gilets rouges, des blouses blanches, des lycéens, des étudiants, des retraités et de tous nos concitoyens qui se sont mobilisés à travers toute la France et dans les territoires d'outre-mer. Toutes ces expressions démocratiques, toutes ces alertes, toutes ces propositions que vous avez ignorées, méprisées jusqu'au jour où, pour tenter de résoudre cette « crise », comme vous...
...travail de plus en plus courts. Décidément, il n'y a aucun changement de cap. Vous restez bloqués sur une politique sans imagination, une politique qui a perdu parce qu'elle est rejetée par tous ceux qui ont du bon sens. Non seulement votre projet de loi n'est pas à la hauteur des revendications économiques et sociales exprimées par nos concitoyens ; non seulement il ne prend pas la mesure de la colère sociale, mais il va servir de marchepied à de nouveaux reculs. Bref, ce texte ne prend pas la mesure de la colère sociale. Un autre partage de la richesse, un autre partage de la richesse, un autre partage de la richesse : voilà ce qu'est la justice fiscale. Première entourloupe : la hausse de 100 euros pour les travailleurs au SMIC. En fin de compte, seulement un sur deux verra ses revenus augm...
Le projet de loi dont nous débattons aujourd'hui répond tout d'abord à une urgence économique et sociale, et à un sentiment d'exaspération fiscale. Il s'agit aussi de répondre à une crise de notre démocratie, mais aussi à un appel à la reconnaissance et à la dignité. Cette colère, cette rage parfois, qui se sont manifestées ces dernières semaines, couvaient depuis de nombreuses années, de trop nombreuses années.
Nous examinons le projet de loi portant mesures d'urgence économiques et sociales, déposé hier par le Gouvernement. Dix-huit mois après l'élection du Président de la République Emmanuel Macron sur la promesse de réconcilier les Français et de dépasser les clivages, ce projet de loi est celui d'un retour au réel. Il constitue une réponse en urgence face à la colère exprimée ces dernières semaines par la France des oubliés et des sans-voix, que l'on qualifie dédaigneusement de « périphérique ». Que nous dit cette France ? Qu'elle ne supporte plus les décisions brutales et verticales, à l'image de la limitation de la vitesse de circulation à 80 kilomètres heure. Qu'elle souffre d'une dégradation de son pouvoir d'achat, amplifiée par la hausse des carburants,...
Les Français ont raison d'être en colère. Ils ne voient pas, dans la réalité, les solutions que nous inscrivons dans la loi. Nous tous, élus comme citoyens, nous faisons l'insupportable constat de la complexité du système. Nous avons, dans nos circonscriptions, des centres communaux d'action sociale, des maisons départementales des solidarités, de nombreux points d'accès au droit mis en place par les associations. J'ai moi-même installé...
Montée des profondeurs du pays, la révolte des gilets jaunes n'est pas apparue par hasard. La colère grondait dans les tréfonds depuis déjà longtemps. Sourde aux cris d'un peuple éprouvé par des décennies de déclin, la « Macronie » a fait la démonstration de son inexpérience, de ses incompétences et de ses failles, ignorante des réalités vécues par les Français, tout en continuant imperturbablement à faire la leçon aux pauvres ignares qui osaient se plaindre. De mon côté, je pressentais dès sep...
… illustration que le Gouvernement et sa majorité souhaitent que ce texte prenne vie rapidement dans le quotidien des Français. Ces mesures répondent à une attente profonde de nos concitoyens, qu'ils portent ou non un gilet jaune. La colère exprimée ces dernières semaines témoigne du désarroi des classes moyennes qui veulent vivre dignement de leur travail. Ce texte doit leur apporter des réponses concrètes dès le mois de janvier et, surtout, apaiser le corps social de notre pays, ce corps social qui souffre depuis plus de quarante ans durant lesquels nous avons laissé prospérer collectivement les fractures sociales, fiscales et ter...
C'est pourquoi notre cap politique doit être tenu. Plus que jamais, il faut que le travail paye dans notre pays, que notre attractivité économique se renforce. Pour autant, il nous faut entendre et répondre à la colère exprimée, sous peine de remise en cause grave de nos institutions.
Bien sûr, nous prenons notre part de cette colère, que nous avions, d'ailleurs, tous sentie lors des dernières élections présidentielle et législatives. Certaines mesures que nous avons prises depuis dix-huit mois pour favoriser l'emploi n'ont pas été comprises.
Si vous n'aviez pas agi ainsi, peut-être n'en serions-nous pas là aujourd'hui. Nous n'avons pas cessé de vous alerter sur le caractère injuste de votre politique vis-à-vis des retraités, dont vous venez encore de geler les pensions, ainsi que des familles de notre pays, qui continuent d'être les grandes perdantes des politiques menées depuis six ans. Aujourd'hui, face à la colère qui gronde dans notre pays, face à une crise sociale majeure, le Président de la République a pris la décision de désavouer son Gouvernement et a, enfin, accepté de revenir sur les choix que vous avez faits. Si nous nous en réjouissons et reconnaissons les avancées, nous considérons cependant que, contrairement aux déclarations du Président de la République, et sous la pression de la technocratie...
L'article 1er du projet de loi que vous nous soumettez aujourd'hui en urgence, de manière nullement spontanée mais en réponse à l'exaspération et à la colère manifestées par nos concitoyens, ouvre aux employeurs la possibilité de verser à leurs salariés une prime exonérée d'impôts et de cotisations sociales. Au-delà de l'intérêt que présente cette disposition pour ceux qui pourraient en bénéficier, force est de constater que sur la forme, vous ne manquez pas d'aplomb !
... ? Quant aux fonctionnaires, ils sont une fois de plus les grands oubliés. Par la voix de leurs syndicats, ils demandent à bénéficier eux aussi de cette prime. À défaut d'augmenter véritablement les salaires, comme nous le réclamons sans cesse depuis des mois, l'exécutif demande aux grandes entreprises, sur la base du volontariat et à l'incitation du MEDEF, de verser une prime afin d'éteindre la colère populaire. C'est une nouvelle erreur de lecture de la part du Gouvernement. Le mouvement ne s'arrêtera pas là. Cette prime, quoique bienvenue, n'est qu'un préalable à l'inévitable augmentation des salaires. Croyez bien que les députés communistes poursuivront le combat. Pour ceux qui ne manqueront pas de dire que les petites entreprises ne pourront pas, nous répondons : CICE !
Si l'on devait résumer cet article 1er, on pourrait dire ceci : vous choisissez de répondre à la colère du peuple français par l'aumône discrétionnaire de quelques patrons bien lunés. Vous incitez à verser une prime, sans vous soucier de savoir si la plupart des TPE et des PME pourront le faire et, surtout, sans que vous puissiez vérifier que le versement sera bien effectué – en tout cas, sans que vous l'exigiez. Autrement dit, vous entendez inciter les patrons à accorder une prime en utilisant les...
Ce moment critique, les Français ne comprendraient pas que nous n'en saisissions pas tout le sens ni que nous ne nous mettions pas immédiatement à leur service pour aider à sa résolution, sans nous abîmer dans les querelles politiciennes qui contribuent à notre discrédit collectif et alimentent leur colère.
Le renouveau démocratique de notre pays, sans cesse repoussé, c'est ici, et non dans les manifestations, qu'il doit puiser ses ferments. Monsieur le Premier ministre, comme vous l'avez rappelé, le pays est confronté depuis plusieurs semaines à l'expression d'une colère qui vient de loin.
Nous ne nous déroberons jamais à nos responsabilités. Les Français nous ont confié la double mission de réparer le pays pour faire reculer leur colère et de préparer son avenir pour calmer leur anxiété.
Cette colère est celle de la France des territoires qui se sentent oubliés, de cette France invisible décrite par Pierre Rosanvallon. Elle est celle d'une France qui, depuis plusieurs décennies, n'est ni montrée, ni nommée, ni valorisée, celle d'une France qui se sent aujourd'hui dénigrée, reléguée, oubliée.
Cette colère est celle d'une France méritante, courageuse et volontaire, qui travaille et pour laquelle chaque euro compte. Cette France-là, mes chers collègues, nous ne la découvrons pas. Personne ici, sur l'ensemble de ces bancs, ne peut feindre de la découvrir.
Nous ne sommes pas, pour l'essentiel, des professionnels de la politique. La colère des Français, nous l'avons non seulement entendue et écoutée mais, pour beaucoup d'entre nous, nous la ressentions, …
Notre mouvement politique est même né de cette colère, et non pas, à l'inverse de certains, pour l'exploiter ou pour en faire grossir notre capital électoral.