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Le Président de la République a annoncé lors de son allocution du 28 octobre dernier qu'il y aurait une clause de revoyure – prévue dans dix jours maintenant. La porte n'est donc pas fermée, et tout dépendra de la réussite du confinement.
D'ici là, tout doit être mis en oeuvre pour faire reculer la propagation du virus en limitant au maximum les déplacements pendant ce confinement, car c'est bien de cela qu'il est question avec la fermeture des commerces de détail. Limiter les déplacements au strict minimum, c'est d'ailleurs la définition même d'un confinement. Le Premier ministre, dimanche soir, a été clair : la priorité est aujourd'hui sanitaire, compte tenu de cette seconde vague, qui nous submerge.
Le confinement ne doit donc souffrir d'aucune inflexion, sinon il ne pourra pas être efficace. Il nous faut tenir bon pour protéger les Français et sauver des vies. La période est difficile…
Il se fonde également sur l'article 48. Monsieur le ministre, vous nous avez tous mis en accusation, alors que beaucoup d'entre nous ont voté, jeudi dernier, la déclaration du Premier ministre concernant le reconfinement. Vous nous racontez des épisodes tragiques auxquels vous avez assisté à l'hôpital. Pensez-vous sérieusement que nous ne nous rendons pas dans les hôpitaux, nous aussi, même si nous n'avons pas votre expérience ?
Je peux vous montrer la photo, prise aujourd'hui même, d'une cantine bondée où tous les jeunes déjeunent côte à côte, sans distanciation sociale. Dans ce reconfinement, vous faites deux poids, deux mesures. Vous demandez à douze millions de jeunes de se rendre dans leur école, leur collège ou leur lycée, alors que vous empêchez les petits commerçants de poursuivre leur activité. Comment expliquez-vous des décisions aussi divergentes ? Voilà ce qui ne fonctionne pas dans votre système : vos décisions sont anxiogènes parce qu'elles sont à géométrie variable, et q...
...ien munis d'une attestation de leur employeur. Ils l'avaient évidemment tous, ces cars étant réservés au transport des travailleurs de l'usine Renault ! Pourquoi arrêter ainsi des cars de travailleurs à la sortie de l'usine ? Par contre, les mêmes forces de l'ordre n'ont pas vérifié si ces travailleurs étaient disposés en quinconce dans ces cars, disposition qui avait été imposée lors du premier confinement aux transports collectifs…
… de manière à éviter les risques de contamination. C'est que cette règle n'a pas été réintroduite à l'occasion du reconfinement. On est bien obligé d'évoquer un deux poids, deux mesures. Que cherchaient les forces de l'ordre en contrôlant ainsi les travailleurs de l'usine Renault ? Cherchaient-elles vraiment à vérifier si ces gens respectaient bien les règles sanitaires ou voulaient-elles faire du chiffre en dressant des procès-verbaux ? Cette sorte de pleins pouvoirs, nous ne voulons pas vous les confier et les syndica...
La fermeture des commerces de proximité dits non essentiels a provoqué un profond sentiment d'injustice. Dois-je vous rappeler qu'aucun cluster n'a été identifié au sein de ces commerces, où les professionnels ont su dès le mois de mai dernier faire respecter des protocoles sanitaires très stricts ? Déjà fragilisés par le premier confinement, ces établissements sont désormais à bout de souffle et les annonces de fermeture la veille pour le lendemain rendent la situation ingérable pour eux. Ce que vous semblez oublier, c'est que les femmes sont les premières victimes de la fermeture du petit commerce. Soixante-cinq pour cent des commerces de proximité sont dirigés par des femmes, mais qu'à cela ne tienne : plutôt que de les autoriser...
Première étape, vous nous avez demandé il y a quelques jours de voter en faveur du reconfinement. Notre groupe l'a fait en responsabilité, ma collègue l'a rappelé, en considération de la gravité de la situation sanitaire et du danger qu'elle fait peser sur les hôpitaux. Deuxième étape, vous avez pris sans concertation la décision de fermer le commerce de proximité non essentiel, provoquant la colère des commerçants qui doivent fermer boutique et voir leurs clients s'agglutiner dans les gran...
...nt de suppression vise à mettre fin à l'état d'urgence sanitaire déclaré par décret le 14 octobre dernier. Le Président de la République a fait le choix de reconfiner le pays à partir du vendredi 30 octobre. Cette décision, aux conséquences dramatiques pour nombre de nos compatriotes, pèsera durablement sur les finances publiques, la vie économique et la société tout entière. Cette stratégie de confinement ne passe pas, tant elle est contraire au bon sens, interroge sur la gestion du Gouvernement, provoque la crainte, bien légitime, chez de nombreux commerçants, artisans, chefs d'entreprise, restaurateurs, indépendants, artistes, fleuristes, coiffeurs, libraires, entre autres, de se trouver rapidement en situation de faillite. Elle empêche les élèves et les étudiants de suivre leurs cours dans de b...
Le problème est que vous vous trompez depuis le début ! L'État de droit, ce ne sont pas seulement des processus institutionnels. Lorsque le Gouvernement a présenté ce projet de loi, il a refusé de répondre aux parlementaires qui lui demandaient si un nouveau confinement était prévu. Le mot même n'a jamais été prononcé, nous avons été menés en bateau tout du long ! Est-ce vraiment respecter le Parlement ? Tout le monde, ici, a conscience que la situation sanitaire est dramatique. Mais les remèdes et propositions que vous avez apportés jusqu'à présent n'ont pas de sens, au point qu'une majorité de la population tend à douter et se méfier – à juste titre, d'ailleu...
Lors du premier confinement, on manquait de masques et de gel ; on n'avait pas l'habitude des gestes barrières, on ne les comprenait même pas. Aujourd'hui, les mesures qui ont été décidées visent à éviter les contacts sociaux inutiles.
Il ne pourrait plus décider d'un confinement, pourtant attendu, je le répète une fois encore, par une majorité des Français. Il ne pourrait plus non plus prendre les mesures d'aides économiques et sociales prévues dans le texte. C'est pour cela que nous pensons qu'il faut absolument prolonger l'état d'urgence sanitaire, et que nous voterons donc contre les amendements de suppression.
décontenancés par vos annonces successives : état d'urgence, confinement, couvre-feu, semi-confinement, nouveau couvre-feu aussitôt annulé, etc. Comprenez aussi que ce que vous nous demandez dans ce texte, c'est un blanc-seing.
Ce confinement est voué à l'échec parce que la réussite d'une telle mesure dépend de son acceptabilité sociale. Les Français ont entendu le Président de la République leur dire : « Nous serons prêts. ». Ils l'ont entendu dire qu'un reconfinement serait une mesure excessive. Dans ces conditions…
Si ! Nous demander d'autoriser l'état d'urgence sanitaire jusqu'en février, c'est nous demander les clés du camion, et dire qu'on verra bien ensuite. Mais la France ne peut pas vivre tout le temps en état d'urgence ! Si encore vous obteniez des résultats positifs, si votre stratégie avait fonctionné ! Mais ouvrez les yeux : vous voyez bien que le premier confinement était mal préparé, que le deuxième l'est tout autant, que sur tout une série de sujets, vous n'avez pas su anticiper.
Nous aurions bien voulu, madame la ministre déléguée, avoir un véritable débat sur le sujet – ne serait-ce qu'au nom des citoyens qui nous alertent sur leur impossibilité à vivre un deuxième confinement. Avons-nous, à un moment, réalisé un diagnostic serein de la situation sanitaire, économique et sociale ? Avons-nous évalué intelligemment les répercussions sur notre société de ce que nous imposons aujourd'hui aux Français ? Au vu de l'imprécision des mesures prises, de l'improvisation permanente dont vous faites preuve, et surtout de vos décisions iniques, complètement incompréhensibles pour n...
… et même de la mort, ce qui est assez scandaleux. Quant à la majorité, elle affirme en choeur qu'il faut un confinement strict. Le paradoxe de votre texte, c'est qu'il ne prévoit pas une application stricte du confinement, puisque vous avez décidé, pour des raisons certes compréhensibles, que les entreprises, les écoles, les collèges et les lycées resteraient ouverts et que les transports en commun continueraient de fonctionner.
À partir du moment où le confinement n'est pas d'application stricte, il n'y a pas de raison que les petits commerces qui, eux, appliquent de manière stricte les consignes sanitaires, ne puissent pas rester ouverts.